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Les vicissitudes d’un drapeau

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Référence : 30335
Les vicissitudes d’un drapeau

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1922, format : 165x250mm, 8 pages, sans illustrations, débroché (en l’état)

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Référence : 30335

– Les vicissitudes d’un drapeau

1922, format : 165×250, 8 pages, sans ill. débroché (en l’état)

LES VICISSITUDES D’UN DRAPEAU
Par M. SÉVERIN CANAL.
Tout le monde a entendu parler de la riche collection de souvenirs napoléoniens rassemblée par l’empereur Napoléon III et qui, depuis la mort toute récente de l’impératrice Eugénie, est devenue la propriété du prince Victor-Napoléon. Les origines de ce bel ensemble étaient multiples : beaucoup d’objets étaient venus là par voie d’héritage, d’autres avaient été acquis à titre onéreux, au hasard d’occasions plus ou moins coûteuses, d’autres enfin avaient été donnés gracieusement….
Ce fut le cas d’un souvenir particulièrement précieux dont la collection impériale s’était enrichie en 1857 sans que S. M. ait eu à puiser dans sa cassette privée. Il s’agissait du drapeau de l’ancien 85e de ligne, que détenait encore en décembre 1857 la baronne Gounion de Saint-Léger et qui, un mois plus tard exactement, à la suite de tractations — dont nous allons essayer de retracer les péripéties d’après un petit dossier des archives de Seine-et-Marne — était passé dans les vitrines du souverain, fervent amateur des vestiges et des souvenirs historiques du Premier Empire.
Le 85e régiment de ligne avait pris part à la bataille de Waterloo, sous le commandement du colonel Masson. Après le désastre, le colonel avait sauvé le drapeau du régiment, et, pour des motifs que nous ignorons, il avait cru devoir le conserver : la précieuse relique demeura donc sa propriété, ou plutôt en sa possession, jusqu’à sa mort survenue à Fontainebleau le 7 juillet 1829. A cette époque, la nièce du colonel Masson, et vraisemblablement son héritière, en fit la remise au lieutenant-colonel Gounion de Saint-Léger qui mourut lui-même à Fontainebleau, le 19 novembre 1857, toujours en possession du drapeau.
Le colonel de Saint-Léger n’avait pas été, d’ailleurs, sans se préoccuper de ce que deviendrait après lui l’emblème de l’ancien 85e de ligne. Avant de mourir, il avait marqué expressément son désir qu’il fut déposé avec divers autres objets à la Bibliothèque de la ville de Fontainebleau…

Poids 40 g
Dimensions 165 × 250 mm

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