Description
Référence : 31447
Comte AD.de PONTÉCOULANT – LES SYMPHONISTES DE LA CATHÉDRALE DE MEAUX,
1864, format : 150×220, 12 pages, sans ill. sans couverture, les folios ne sont pas agrafés. (en l’état)
Vous me pardonnerez, je l’espère, Messieurs, de venir vous distraire de vos graves et sérieuses lectures et d’en détourner un instant vos regards pour les porter sur quelques instruments de musique que j’ai rencontrés parmi les sculptures, encore inédites, qui décorent les portails de la cathédrale de Meaux; sculptures échappées par miracle au marteau dévastateur de ces iconoclastes insensés que l’on voit surgir de notre sol à chaque commotion politique ou religieuse. Ces sculptures ont-elles droit à votre attention ? Je le pense; car les instruments qu’elles représentent appartiennent à un art qui ne contribue pas seulement à l’amusement des nations, mais qui concourt encore à l’utilité générale, en épurant, en polissant le goût.
Dans l’archéologie musicale, Messieurs, on ne marche qu’à tâtons; tout y est si vague et si indécis, qu’on ne saurait même aujourd’hui assigner à la musique et à la construction des instruments une origine certaine. L’histoire des instruments de musique est encore une histoire à faire. Nous avons bien quelques renseignements épars chez plusieurs auteurs. Quelques archéologues tels que les Virdung, les Marlin Agricola, les Michel Prætorius, les Mersenne , les Laborde et d’autres, ont rassemblé des matériaux divers ; mais rien n’a été coordonné; bien des doutes restent encore à éclaircir; rien enfin ne présente un ensemble satisfaisant. Mon honorable ami M. Georges Kastner, membre de l’Institut, est le seul écrivain qui soit parvenu, je crois, près du but. Ses beaux ouvrages ont répandu beaucoup de clarté…
Dans l’archéologie musicale, Messieurs, on ne marche qu’à tâtons; tout y est si vague et si indécis, qu’on ne saurait même aujourd’hui assigner à la musique et à la construction des instruments une origine certaine. L’histoire des instruments de musique est encore une histoire à faire. Nous avons bien quelques renseignements épars chez plusieurs auteurs. Quelques archéologues tels que les Virdung, les Marlin Agricola, les Michel Prætorius, les Mersenne , les Laborde et d’autres, ont rassemblé des matériaux divers ; mais rien n’a été coordonné; bien des doutes restent encore à éclaircir; rien enfin ne présente un ensemble satisfaisant. Mon honorable ami M. Georges Kastner, membre de l’Institut, est le seul écrivain qui soit parvenu, je crois, près du but. Ses beaux ouvrages ont répandu beaucoup de clarté…
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