Description
Référence : 31536
COUISSIN Paul – Revue Archéologique – Sur quelques armes antiques récemment découvertes
1928, format : 162×250, 22 pages, 10 ill. broché,
REVUE ARCHÉOLOGIQUE PUBLIEE SOUS LA DIRECTION DE MM. E. POTTIER ET S. REINACH, Membres de l’institut
SUR QUELQUES ARMES ANTIQUES RÉCEMMENT DÉCOUVERTES
Les armes du palais de Mallia (Crête), la hache de Beïsan (Palestine, la flèche de Nabatiyé (Liban),les armes de Neïrab (Palestine), les armes des,Jogasses (Marne),
Parmi les objets qu’étudie l’archéologie, il en est dont les séries sont assez abondantes, assez caractéristiques, assez riches en enseignements, pour avoir donné lieu à la constitution de sciences spéciales comme la céramographie, la numismatique, l’épigraphie ou la sigillographie. Les armes, assurément, méritent d’être placées au nombre de ces objets et, au nombre de ces sciences, l’étude des armes ou hoplologie.
Que cette étude offre un intérêt propre et apporte aux autres parties de l’archéologie un utile concours, il ne paraît pas utile de le démontrer longuement. A toute époque, les hommes ont consacré à la fabrication de leurs armes un soin particulier. Par suite, l’examen d’une arme fait connaître presque toujours le plus haut point de perfection technique auquel soit parvenu, à l’époque de sa fabrication, le peuple chez qui elle a été fabriquée. Cette étude fournit également les dates successives d’adoption des divers métaux, chacun d’eux, à mesure qu’il devient industriellement utilisable, étant aussitôt employé par l’armurier.
L’histoire du commerce, surtout dans les temps préhistoriques et protohistoriques, mais aussi dans l’antiquité, tire d’intéressants enseignements de l’hoplologie. Les belles et bonnes armes ont toujours été l’objet de commerce et d’échange. Il n’est pas indifférent de savoir qu’on a trouvé en Poméranie des haches de bronze armoricaines et en Armorique des haches de bronze Scandinaves.
Tous les peuples, ou presque tous, font de leurs armes des œuvres d’art. Chez les non-civilisés même, peu d’objets sont décorés avec autant de soin. L’étude des armes suffit presque à nous faire connaître l’art des Illyriens, celui des Gaulois, …
SUR QUELQUES ARMES ANTIQUES RÉCEMMENT DÉCOUVERTES
Les armes du palais de Mallia (Crête), la hache de Beïsan (Palestine, la flèche de Nabatiyé (Liban),les armes de Neïrab (Palestine), les armes des,Jogasses (Marne),
Parmi les objets qu’étudie l’archéologie, il en est dont les séries sont assez abondantes, assez caractéristiques, assez riches en enseignements, pour avoir donné lieu à la constitution de sciences spéciales comme la céramographie, la numismatique, l’épigraphie ou la sigillographie. Les armes, assurément, méritent d’être placées au nombre de ces objets et, au nombre de ces sciences, l’étude des armes ou hoplologie.
Que cette étude offre un intérêt propre et apporte aux autres parties de l’archéologie un utile concours, il ne paraît pas utile de le démontrer longuement. A toute époque, les hommes ont consacré à la fabrication de leurs armes un soin particulier. Par suite, l’examen d’une arme fait connaître presque toujours le plus haut point de perfection technique auquel soit parvenu, à l’époque de sa fabrication, le peuple chez qui elle a été fabriquée. Cette étude fournit également les dates successives d’adoption des divers métaux, chacun d’eux, à mesure qu’il devient industriellement utilisable, étant aussitôt employé par l’armurier.
L’histoire du commerce, surtout dans les temps préhistoriques et protohistoriques, mais aussi dans l’antiquité, tire d’intéressants enseignements de l’hoplologie. Les belles et bonnes armes ont toujours été l’objet de commerce et d’échange. Il n’est pas indifférent de savoir qu’on a trouvé en Poméranie des haches de bronze armoricaines et en Armorique des haches de bronze Scandinaves.
Tous les peuples, ou presque tous, font de leurs armes des œuvres d’art. Chez les non-civilisés même, peu d’objets sont décorés avec autant de soin. L’étude des armes suffit presque à nous faire connaître l’art des Illyriens, celui des Gaulois, …
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