Description
Référence : 31541
LEMAIRE – RESTAURATION DE L’ÉGLISE PAROISSIALE DE MONTEREAU-FAUT-YONNE
Au XVIe siècle
1873, format : 170×250, 52 pages, sans ill. broché, couv. muette, non relié (en l’état)
RESTAURATION DE L’ÉGLISE PAROISSIALE DE MONTEREAU-FAUT-YONNE
Au XVIe siècle, par M. LEMAIRE, Archiviste de la Société ( section de Melun ).
L’intérêt que m’a paru présenter un compte des dépenses occasionnées par la restauration d’une partie de l’église de Montereau-fault-Yonne, m’a déterminé à vous entretenir de cet édifice. Encore bien que le document dont il s’agit ne remonte qu’au milieu du XVIe siècle, j’avoue cependant avoir éprouvé une certaine satisfaction lorsqu’il m’est tombé sous la main. Je n’ai pas d’ailleurs la prétention d’avoir fait une découverte, puisqu’il se trouvait parmi de volumineux papiers que j’avais à classer.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que, jusqu’en 1865, époque où deux de nos confrères MM. Quesvers et Lecat ont eu la bonne pensée de commencer à mettre en ordre d’anciens documents auxquels personne n’avait songé depuis quatre-vingts ans, et qui restaient comme lettre morte dans les archives de la ville de Montereau, ces papiers étaient considérés plutôt comme un embarras que comme pouvant offrir d’utiles renseignements pour l’histoire locale.
En effet, en 1857, j’avais demandé quelques indications sommaires sur ce qui pouvait se trouver dans les dépôts communaux; voici, en ce qui concerne Montereau, la note contenue dans l’état adressé le 20 mars 1838 à la préfecture par M. le sous-préfet de Fontainebleau : « Papiers, registres, titres, etc., le tout non classé » et en assez mauvais état; mais les uns comme les autres, compulsés et examinés, n’offrent aucun intérêt ; aucuns documents « généraux ne s’y trouvent, presque tous sont spéciaux à l’administration communale. »
Je n’ajouterai qu’un mot, c’est que les papiers dont il s’agit ont élé classés et que j’en ai fait l’objet de trois cent trente-huit analyses qui ne laissent pas d’exciter l’intérêt des chercheurs.
Ceci dit en passant, je reviens à l’église de Montereau dont je n’ai pas l’intention de faire la description. Un archéologue d’une haute intelligence et d’un grand savoir, M. Aufauvre l’a faite avec talent dans son bel ouvrage sur les Monuments de Seine-et-Marne.
Au XVIe siècle, par M. LEMAIRE, Archiviste de la Société ( section de Melun ).
L’intérêt que m’a paru présenter un compte des dépenses occasionnées par la restauration d’une partie de l’église de Montereau-fault-Yonne, m’a déterminé à vous entretenir de cet édifice. Encore bien que le document dont il s’agit ne remonte qu’au milieu du XVIe siècle, j’avoue cependant avoir éprouvé une certaine satisfaction lorsqu’il m’est tombé sous la main. Je n’ai pas d’ailleurs la prétention d’avoir fait une découverte, puisqu’il se trouvait parmi de volumineux papiers que j’avais à classer.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que, jusqu’en 1865, époque où deux de nos confrères MM. Quesvers et Lecat ont eu la bonne pensée de commencer à mettre en ordre d’anciens documents auxquels personne n’avait songé depuis quatre-vingts ans, et qui restaient comme lettre morte dans les archives de la ville de Montereau, ces papiers étaient considérés plutôt comme un embarras que comme pouvant offrir d’utiles renseignements pour l’histoire locale.
En effet, en 1857, j’avais demandé quelques indications sommaires sur ce qui pouvait se trouver dans les dépôts communaux; voici, en ce qui concerne Montereau, la note contenue dans l’état adressé le 20 mars 1838 à la préfecture par M. le sous-préfet de Fontainebleau : « Papiers, registres, titres, etc., le tout non classé » et en assez mauvais état; mais les uns comme les autres, compulsés et examinés, n’offrent aucun intérêt ; aucuns documents « généraux ne s’y trouvent, presque tous sont spéciaux à l’administration communale. »
Je n’ajouterai qu’un mot, c’est que les papiers dont il s’agit ont élé classés et que j’en ai fait l’objet de trois cent trente-huit analyses qui ne laissent pas d’exciter l’intérêt des chercheurs.
Ceci dit en passant, je reviens à l’église de Montereau dont je n’ai pas l’intention de faire la description. Un archéologue d’une haute intelligence et d’un grand savoir, M. Aufauvre l’a faite avec talent dans son bel ouvrage sur les Monuments de Seine-et-Marne.
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