Description
Référence : 31574
– Seine & Oise • Les documents de France
Aspect géographique, historique, touristique, économique et administratif du département
1955, format : 210×280, 309 pages, nomb. ill. broché, couv. et tranche de dos abîmés, en l’état
AVANT-PROPOS
par M. Roger GÉNÉBRIER, Préfet de Seine-et-Oise.
Pays dominé par son prestigieux passé, avec les innombrables hauts-lieux de son territoire, l’Ile-de-France se tourne vers l’avenir par les richesses de son industrie, de son commerce, de son agriculture et de son tourisme.
La Seine-et-Oise ouvre ses portes toutes grandes sur Paris.
Paris a fait de la Seine-et-Oise son parc, son poumon, mais aussi son dortoir.
Carrefour économique, carrefour artistique et touristique, ce département, avec sa ceinture à forte densité urbaine, relíe marqué par les bâtisseurs de tous les âges.
Ici s’est établi, plus qu’ailleurs peut-être, le difficile équilibre entre l’ho
mme et la nature : harmonie des châteaux, harmonie des bois et des cours d’eau, harmonie des contrastes.
Les Rois et les Princes du monde s’y donnèrent rendez-vous. Les Chefs d’Etat perpétuent la tradition. Ainsi firent aussi, le long des siècles, les musiciens, les poètes et les peintres.
Le voyageur rencontre, en parcourant ses routes, la présence soudaine de chacune des contrées de Trance, car se regroupent en symbole autour de Paris les paysages les plus familiers.
Une journée de soleil en vallée de Chevreuse, au bord de ses fleuves et rivières, en forêt de Rambouillet, de Sénart, de Montmorency ou de Saint-Germain, éblouit par son enchantement.
Au centre de ce royaume se dresse, merveilleux et majestueux à la fois, le Château de Versailles. Ici, tournent tous les souvenirs de l’Histoire de France. Par ses salons d’or, ses galeries immenses, son parc, tantôt nostalgique, tantôt éclaboussé de lumière, ce Palais surgit à nous comme un commandement de paix et de recueillement!
Si la construction administrative de la province d’Ile-de-France demeure assez artificielle, ce qui rend chaque jour plus difficile la marche de ses lourds services, il n’en demeure pas moins que la Seine-et-Oise forme un tout harmonieux par la diversité de ses richesses.
Des usines les plus vastes jusqu’aux ateliers artisanaux les plus humbles, des quelques mètres carrés de culture jusqu’aux exploitations agricoles les plus modernes, du pins petit commerce jusqu’au plus luxueux, l’éventail économique présente un ensemble complet.
Si de lentes péniches courent ses voies pluviales, c’est par dizaines de milliers que les voitures sortent de Paris ou y rentrent pour les week-end.
Aux immenses forêts, anciens domaines de chasses des rois, répondent les cités industrielles.
Aux plus extraordinaires palais répondent les plus modestes abbayes an style pur, car le contraste, je l’ai dit, joue ici peut-être plus qu’ailleurs.
Ce pays des grandes chasses passées vit comme avec une nostalgie d’étendues et d’espaces.
Il soigne dans ses hôpitaux une partie de la population parisienne, il surveille et protège le travail humble de tous les jours pour se donner, dans ses fêtes de nuit, son explosion de joie, émerveillant ainsi les visiteurs venus des quatre coins du monde.
Tout s’y humanise à la cadence d’un inoubliable passé. La grâce de la nature et l’invention de l’homme s’y côtoient, s’y confondent et s’y épaulent comme en une magique démonstration d’Art.
Et l’empreinte des génies passés y demeure éternelle, depuis la solitude de Port-Royal jusqu’aux lancinants appels qui naquirent un jour, à Anvers-sur-Oise, par la déraison d’un sublime Van Gogh…
Ce n’est pas avec quelques lignes que l’on peut faire la synthèse d’un pareil ensemble si illustre et si divers. Je souhaite seulement qu’en ouvrant ce volume, vous soyez invité par leur lecture à vivre quelques instants, au moyen du texte et de l’image, dans ce département de Seine-et Oise, dont le seul nom d’Ile-de-France évoque la souveraine grandeur du pays tout entier.
par M. Roger GÉNÉBRIER, Préfet de Seine-et-Oise.
Pays dominé par son prestigieux passé, avec les innombrables hauts-lieux de son territoire, l’Ile-de-France se tourne vers l’avenir par les richesses de son industrie, de son commerce, de son agriculture et de son tourisme.
La Seine-et-Oise ouvre ses portes toutes grandes sur Paris.
Paris a fait de la Seine-et-Oise son parc, son poumon, mais aussi son dortoir.
Carrefour économique, carrefour artistique et touristique, ce département, avec sa ceinture à forte densité urbaine, relíe marqué par les bâtisseurs de tous les âges.
Ici s’est établi, plus qu’ailleurs peut-être, le difficile équilibre entre l’ho
mme et la nature : harmonie des châteaux, harmonie des bois et des cours d’eau, harmonie des contrastes.
Les Rois et les Princes du monde s’y donnèrent rendez-vous. Les Chefs d’Etat perpétuent la tradition. Ainsi firent aussi, le long des siècles, les musiciens, les poètes et les peintres.
Le voyageur rencontre, en parcourant ses routes, la présence soudaine de chacune des contrées de Trance, car se regroupent en symbole autour de Paris les paysages les plus familiers.
Une journée de soleil en vallée de Chevreuse, au bord de ses fleuves et rivières, en forêt de Rambouillet, de Sénart, de Montmorency ou de Saint-Germain, éblouit par son enchantement.
Au centre de ce royaume se dresse, merveilleux et majestueux à la fois, le Château de Versailles. Ici, tournent tous les souvenirs de l’Histoire de France. Par ses salons d’or, ses galeries immenses, son parc, tantôt nostalgique, tantôt éclaboussé de lumière, ce Palais surgit à nous comme un commandement de paix et de recueillement!
Si la construction administrative de la province d’Ile-de-France demeure assez artificielle, ce qui rend chaque jour plus difficile la marche de ses lourds services, il n’en demeure pas moins que la Seine-et-Oise forme un tout harmonieux par la diversité de ses richesses.
Des usines les plus vastes jusqu’aux ateliers artisanaux les plus humbles, des quelques mètres carrés de culture jusqu’aux exploitations agricoles les plus modernes, du pins petit commerce jusqu’au plus luxueux, l’éventail économique présente un ensemble complet.
Si de lentes péniches courent ses voies pluviales, c’est par dizaines de milliers que les voitures sortent de Paris ou y rentrent pour les week-end.
Aux immenses forêts, anciens domaines de chasses des rois, répondent les cités industrielles.
Aux plus extraordinaires palais répondent les plus modestes abbayes an style pur, car le contraste, je l’ai dit, joue ici peut-être plus qu’ailleurs.
Ce pays des grandes chasses passées vit comme avec une nostalgie d’étendues et d’espaces.
Il soigne dans ses hôpitaux une partie de la population parisienne, il surveille et protège le travail humble de tous les jours pour se donner, dans ses fêtes de nuit, son explosion de joie, émerveillant ainsi les visiteurs venus des quatre coins du monde.
Tout s’y humanise à la cadence d’un inoubliable passé. La grâce de la nature et l’invention de l’homme s’y côtoient, s’y confondent et s’y épaulent comme en une magique démonstration d’Art.
Et l’empreinte des génies passés y demeure éternelle, depuis la solitude de Port-Royal jusqu’aux lancinants appels qui naquirent un jour, à Anvers-sur-Oise, par la déraison d’un sublime Van Gogh…
Ce n’est pas avec quelques lignes que l’on peut faire la synthèse d’un pareil ensemble si illustre et si divers. Je souhaite seulement qu’en ouvrant ce volume, vous soyez invité par leur lecture à vivre quelques instants, au moyen du texte et de l’image, dans ce département de Seine-et Oise, dont le seul nom d’Ile-de-France évoque la souveraine grandeur du pays tout entier.
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