Description
Référence : 31677
A. de COMPIGNY des BORDES – Autour d’un grenier à sel
Gentilshommes, bourgeois, moines et paysans de l’ancienne France
1924, format : 190×240, 160 pages, Gravures dans le texte et hors texte. ill. broché, bon état
A. de COMPIGNY des BORDES de VILLIERS de l’ISLE-ADAM
RECHERCHES, Collaboration de MM René HOUSSET {Provins). Fleury VINDRY (Lyon). CHERIOT (Compigny. Yonne). Robert MAURICE i Saint-Etienne. Loire). Germain BAUDRE et Mme G. THIEBOT (Baudre Manche). Paul BERTRAND (La. Louprière-Thénard, Aube). Gabriel GLEIZE (Lyon) A. CARRÉ (Moulin-sur-Ouanne, Yonne). Bryan RHYS (Paris). Ch. LART (Angleterre). Ernest A SAVAGE (Edimbourg. Ecosse), Arthur G. DOUGHTY (Canada) et de nombreux Archivistes Français et Etrangers
AUTOUR D’UN GRENIER A SEL
GENTILSHOMMES, BOURGEOIS, MOINES ET PAYSANS de l’ancienne France
Préface de Georges CLARETIE
La Brie Champenoise sous Charles VIII et Louis XII – Possesseurs de fiefs. – Les Cœur et les Bureau. – Quelques chansons de Thibault VI – Provins à la fin du XVe sècle – Un Bourgeois gentilhommne de 1493 : Claude Lefebvre. – Les monastères du Sénonais et de la Brie – Héloïse à La Pommeraie – Révoltes et vente de serfs – Le régicide Jacques Clément, natif de Serbonnes – Quelques épisodes de la Ligue : Henri IV à Bray-sur-Seine; – le siège de Sens en 1590. – Un villase de Champagne : Compigny – Les seigneurs de Sergines – Michery, Serbonnes, Montigny-le-Guesdier, – Etc., etc. – Le procès du capitaineMichery en 1584 – L’exploit légendaire de Blaise Rigault, à Sergines, en 1640
PREFACE
Voici bien des années déjà, que j’eus le grand plaisir de faire la connaissance de M. de Compigny. C’était à Riom où j’allais défendre en cour d’assises un assassin qui fut condamné à mort. Là, dans cette ville austère, patricienne, née d’une coulée de lave que la Renaissance cisela j’eus la bonne fortune de rencontrer par hasard le plus aimable des hommes qui se mit à me parler avec un amour passionné du pays qu’il habítait. II m’en parlait en poète, en savant, en historien. Et ce furent des heures exquises où M. de Compigny évoquait les bords du Lignon et Honoré d’Urfé, et me faisait voyager avec lui au pays de l’ « Astrée ». Nous parlions des «Crands Jours d’Auvergne » et de toute cette contrée du Plateau central a la nature tourmentée, aux paysages romantiques, du Forez ou les légendes sont restées si vivaces, où l’on évoque encore la « chasse maligne », la meute du diable forçant les âmes à la course, et ou l’on montre le sommet du mont Vimont d’où Satan s’est précipité pour se jeter dans les abimes.
M. de Compigny savait tout, s’intéressait à tout et parlait avec la même éloquence des monuments druidiques du pays de Noirétable, de Mandrin qui vint avec sa bande dans le Forez, ou de Casanova l’aventurier élégant, joueur, débauché, sans scrupules, tour à tour prédicateur, avocat, financier, espion, diplomate, alchimiste et toujours escroc, qui exploita, ruina la marquise d’Urfe, une vieille folle. Et voila que je retrouve toutes les causeries délicieuses d’autrefois dans les pages du livre que M. de Compigny vient de m’envoyer.
M. de Compigny est un historien de race, et son œuvre est abondante. II a patiemment, pendant de longues années, fouillé les bibliothèques, visité les études de notaires, les archives ou s’entassent depuis des siècles les chartes, les procédures, les actes de vente, les donations, les contrats de mariage. « Saluez, disait jadis quelqu’un en passant rue des Francs-Bourgeois devant les Archives Nationales : Voici ‘‘Histoire ! » Oui, ‘histoire de notre patrie est faite de tous ces papiers, de tous ces actes. Vieux parchemins scellés du sceau rouge de nos rois, procédures sur papier vergé du Châtelet ou du Parlement où sont notés par le greffier les cris de douleur du patient qui hurle sous les brodequins, actes notariés où l’on peut suivre par les ventes successives des maisons ou des terres l’histoire de toute une famille, assister à sa fortune ou à sa ruine. C’est ‘‘Histoire même. Toutes nos libertés nationales, toutes les angoisses du peuple, tous ses appétits et toutes ses misères, toutes nos gloires et toutes nos souffrances sont là dans ces cartons d’archives qui ne sont pas encore épuisés. M. de Compigny aime avec passion la chasse au document. C’est un chercheur et un rude travailleur. Un sage aussi.
RECHERCHES, Collaboration de MM René HOUSSET {Provins). Fleury VINDRY (Lyon). CHERIOT (Compigny. Yonne). Robert MAURICE i Saint-Etienne. Loire). Germain BAUDRE et Mme G. THIEBOT (Baudre Manche). Paul BERTRAND (La. Louprière-Thénard, Aube). Gabriel GLEIZE (Lyon) A. CARRÉ (Moulin-sur-Ouanne, Yonne). Bryan RHYS (Paris). Ch. LART (Angleterre). Ernest A SAVAGE (Edimbourg. Ecosse), Arthur G. DOUGHTY (Canada) et de nombreux Archivistes Français et Etrangers
AUTOUR D’UN GRENIER A SEL
GENTILSHOMMES, BOURGEOIS, MOINES ET PAYSANS de l’ancienne France
Préface de Georges CLARETIE
La Brie Champenoise sous Charles VIII et Louis XII – Possesseurs de fiefs. – Les Cœur et les Bureau. – Quelques chansons de Thibault VI – Provins à la fin du XVe sècle – Un Bourgeois gentilhommne de 1493 : Claude Lefebvre. – Les monastères du Sénonais et de la Brie – Héloïse à La Pommeraie – Révoltes et vente de serfs – Le régicide Jacques Clément, natif de Serbonnes – Quelques épisodes de la Ligue : Henri IV à Bray-sur-Seine; – le siège de Sens en 1590. – Un villase de Champagne : Compigny – Les seigneurs de Sergines – Michery, Serbonnes, Montigny-le-Guesdier, – Etc., etc. – Le procès du capitaineMichery en 1584 – L’exploit légendaire de Blaise Rigault, à Sergines, en 1640
PREFACE
Voici bien des années déjà, que j’eus le grand plaisir de faire la connaissance de M. de Compigny. C’était à Riom où j’allais défendre en cour d’assises un assassin qui fut condamné à mort. Là, dans cette ville austère, patricienne, née d’une coulée de lave que la Renaissance cisela j’eus la bonne fortune de rencontrer par hasard le plus aimable des hommes qui se mit à me parler avec un amour passionné du pays qu’il habítait. II m’en parlait en poète, en savant, en historien. Et ce furent des heures exquises où M. de Compigny évoquait les bords du Lignon et Honoré d’Urfé, et me faisait voyager avec lui au pays de l’ « Astrée ». Nous parlions des «Crands Jours d’Auvergne » et de toute cette contrée du Plateau central a la nature tourmentée, aux paysages romantiques, du Forez ou les légendes sont restées si vivaces, où l’on évoque encore la « chasse maligne », la meute du diable forçant les âmes à la course, et ou l’on montre le sommet du mont Vimont d’où Satan s’est précipité pour se jeter dans les abimes.
M. de Compigny savait tout, s’intéressait à tout et parlait avec la même éloquence des monuments druidiques du pays de Noirétable, de Mandrin qui vint avec sa bande dans le Forez, ou de Casanova l’aventurier élégant, joueur, débauché, sans scrupules, tour à tour prédicateur, avocat, financier, espion, diplomate, alchimiste et toujours escroc, qui exploita, ruina la marquise d’Urfe, une vieille folle. Et voila que je retrouve toutes les causeries délicieuses d’autrefois dans les pages du livre que M. de Compigny vient de m’envoyer.
M. de Compigny est un historien de race, et son œuvre est abondante. II a patiemment, pendant de longues années, fouillé les bibliothèques, visité les études de notaires, les archives ou s’entassent depuis des siècles les chartes, les procédures, les actes de vente, les donations, les contrats de mariage. « Saluez, disait jadis quelqu’un en passant rue des Francs-Bourgeois devant les Archives Nationales : Voici ‘‘Histoire ! » Oui, ‘histoire de notre patrie est faite de tous ces papiers, de tous ces actes. Vieux parchemins scellés du sceau rouge de nos rois, procédures sur papier vergé du Châtelet ou du Parlement où sont notés par le greffier les cris de douleur du patient qui hurle sous les brodequins, actes notariés où l’on peut suivre par les ventes successives des maisons ou des terres l’histoire de toute une famille, assister à sa fortune ou à sa ruine. C’est ‘‘Histoire même. Toutes nos libertés nationales, toutes les angoisses du peuple, tous ses appétits et toutes ses misères, toutes nos gloires et toutes nos souffrances sont là dans ces cartons d’archives qui ne sont pas encore épuisés. M. de Compigny aime avec passion la chasse au document. C’est un chercheur et un rude travailleur. Un sage aussi.
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