Description
Référence : 31766
Manuscrit – François André ISAMBERT juriste et homme politique, 1826
1826, format : 190×240, 1 pages, illustration[s] : sans. Lettre, bon état
François André ISAMBERT juriste et homme politique français. Avocat aux conseils du roi, au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Fondateur de la Société française pour l’abolition de l’esclavage, sa lutte incessante contre l’esclavage.
En 1826, les déportés de la Martinique, dont Cyrille Bissette. Son succès dans cette affaire le rendra célèbre et le sort fait aux hommes libres de couleur le sensibilisera à la cause de l’abolition de l’esclave.
Cyrille Charles Auguste BISSETTE est un homme politique martiniquais, né le 9 juillet 1795 à Fort-Royal (actuellement Fort-de-France) et mort le 22 janvier 1858 à Paris. Il fut un des grands artisans de l’abolition de l’esclavage en France. Antiesclavagiste dès 1823 en Martinique, il a été élu député de la Martinique en 1848 et de 1849 à 1851.
« L’affaire BISSETTE »
De la situation des gens de couleur libres aux Antilles françaises, 1823.
Au début du mois de décembre 1823, circule à la Martinique un opuscule manuscrit intitulé De la situation des gens de couleur libres aux Antilles Françaises. Le texte a été attribué à Cyrille Bissette mais la Bibliothèque nationale de France donne pour auteur Gabriel-Jacques Laisné de Villévêque1. Il pourrait aussi avoir été rédigé par le marquis de Sainte-Croix2. L’objet de la brochure, distribuée librement en France3, est de dénoncer le système esclavagiste en exposant en détail les injustices dont sont victimes les esclaves. Outre l’obtention des droits civiques pour les Noirs libres des colonies antillaises, elle propose notamment le rachat progressif des esclaves, des écoles gratuites en faveur des nouveaux affranchis et la suppression des châtiments corporels à l’égard des esclaves.
Un certain Morando va dénoncer Bissette auprès du Procureur du Roi. La maison de Bissette est alors perquisitionnée et l’on découvre plusieurs pétitions à son domicile. Il est immédiatement arrêté et écroué à Fort-Royal, en compagnie de supposés complices parmi lesquels figurent Louis FABIEN et Jean-Baptiste VOLNY. Lors du procès en première instance Bissette est condamné au bannissement à perpétuité du territoire français, il fait appel et la Cour Royale de Martinique, dont le procureur par intérim, Richard de Lucy, est un fervent partisan des thèses racistes, le condamne à la marque des lettres GAL et aux galères perpétuelles. Le jugement est appliqué et il est marqué au fer rouge et exposé. Bissette est alors transporté avec quarante-six autres condamnés pour le fort de Brest où il se pourvoit immédiatement en cassation. Michelle Zancarini-Fournel rappelle qu’une campagne d’opinion en faveur de Bissette a été lancée en France. La Cour de Cassation casse l’assignation au territoire métropolitain de la Cour Royale de la Martinique et renvoie Bissette et ses complices devant la Cour Royale de la Guadeloupe. Cette même Cour le condamne à dix ans de bannissement des colonies françaises.
Extrait de Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_Bissette
En 1826, les déportés de la Martinique, dont Cyrille Bissette. Son succès dans cette affaire le rendra célèbre et le sort fait aux hommes libres de couleur le sensibilisera à la cause de l’abolition de l’esclave.
Cyrille Charles Auguste BISSETTE est un homme politique martiniquais, né le 9 juillet 1795 à Fort-Royal (actuellement Fort-de-France) et mort le 22 janvier 1858 à Paris. Il fut un des grands artisans de l’abolition de l’esclavage en France. Antiesclavagiste dès 1823 en Martinique, il a été élu député de la Martinique en 1848 et de 1849 à 1851.
« L’affaire BISSETTE »
De la situation des gens de couleur libres aux Antilles françaises, 1823.
Au début du mois de décembre 1823, circule à la Martinique un opuscule manuscrit intitulé De la situation des gens de couleur libres aux Antilles Françaises. Le texte a été attribué à Cyrille Bissette mais la Bibliothèque nationale de France donne pour auteur Gabriel-Jacques Laisné de Villévêque1. Il pourrait aussi avoir été rédigé par le marquis de Sainte-Croix2. L’objet de la brochure, distribuée librement en France3, est de dénoncer le système esclavagiste en exposant en détail les injustices dont sont victimes les esclaves. Outre l’obtention des droits civiques pour les Noirs libres des colonies antillaises, elle propose notamment le rachat progressif des esclaves, des écoles gratuites en faveur des nouveaux affranchis et la suppression des châtiments corporels à l’égard des esclaves.
Un certain Morando va dénoncer Bissette auprès du Procureur du Roi. La maison de Bissette est alors perquisitionnée et l’on découvre plusieurs pétitions à son domicile. Il est immédiatement arrêté et écroué à Fort-Royal, en compagnie de supposés complices parmi lesquels figurent Louis FABIEN et Jean-Baptiste VOLNY. Lors du procès en première instance Bissette est condamné au bannissement à perpétuité du territoire français, il fait appel et la Cour Royale de Martinique, dont le procureur par intérim, Richard de Lucy, est un fervent partisan des thèses racistes, le condamne à la marque des lettres GAL et aux galères perpétuelles. Le jugement est appliqué et il est marqué au fer rouge et exposé. Bissette est alors transporté avec quarante-six autres condamnés pour le fort de Brest où il se pourvoit immédiatement en cassation. Michelle Zancarini-Fournel rappelle qu’une campagne d’opinion en faveur de Bissette a été lancée en France. La Cour de Cassation casse l’assignation au territoire métropolitain de la Cour Royale de la Martinique et renvoie Bissette et ses complices devant la Cour Royale de la Guadeloupe. Cette même Cour le condamne à dix ans de bannissement des colonies françaises.
Extrait de Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_Bissette
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