Description
Référence : 31995
Antoine GAVIN – LE PASSE-PAR-TOUT DE L’EGLISE ROMAINE
HISTOIRE DES TROMPERIES DES PRETRES ET DES MOINES EN ESPAGNE
1726, format : 110×175, 417 pages, sans illustration[s].relié, bon état
LE PASSE-PAR-TOUT DE L’EGLISE ROMAINE
ou HISTOIRE DES TROMPERIES DES PRETRES ET DES MOINES EN ESPAGNE,
par Antoine GAVIN, Ci-devant Prêtre Séculier de l’Eglise Romaine à Saragosse, & depuis 1715. Ministre de l’Eglise Anglicane,
Traduit de l’Anglois par Mr. Janiçon.
A Londres. Chez J. Stephens, à la Bible, dans Butcher-Row, près de St. Clement dans le Strand.- MDCCXXVI – 1726
DEDICACE DE L’AUTEUR A SON ALTESSE ROYALE MADAME LE PRINCESSE DE GALLES
• Dans ce Passe – par – toute de l’Eglise Romaine je n’avance que des matières de; • fait,.
DEDICACE.
• fin que ce Livre puifle voir le jour en toute fureté, & que l’Auteur foit à couvert des en- treprifes inhumaines de fes Ennemis implacables. Vôtre charité, tant à cet égard, qu’en une infinité d’autres occasions, où elle a éclaté, ne manquera pas d’être recompensée par le Roi de Gloire fur la Terre & dans le Ciel. Ce font les vœux ardens de celui qui fo dit avec un très-profond refpect,
•
MADAME,
•
De Votre ALTESSE ROYALE
• . Le très-humble , très-obéissant, & très-dévoué • Serviteur, , • ANTOINE GAVIN.
PREFACE DE L’AUTEUR.
• Quand j’entrepris de compofer & de publier cet Ecrit , je fus en fuspens, fi j’y mettrois mon nom. D’un côté , je confiderai que, fi mon nom paroifloit à la tête de cet Ouvrage, je m’expoferois à la malice d’un Corps puiflant & redoutable, qui ne manqueroit pas de chercher quelque occafion pour attenter à ma réputation, & peut-être à ma vie. Cette dernière,crainte étoit affez naturelle à un Efpagnol * ‘dans le cas où je me • trouve, pour me précautionner contre • les defeins de quelques furieux Zélateurs de l’Eglife Romaine.
• Mais, d’un autre côté , j’envifageai qu’en cachant mon nom, le Public ne tireroitpas de ce Livre tout l’avantage que je me propofois de lui procurer. Effectivement, j’ai remarqué que des Ouvrages de cette nature, où l’on ne donne que des faits, dont la perfuafion dépend.extrêmement de la bonne opinion qu’on a de celui qui les rapporte , répondent rarement à l’intention des Auteurs ; lorsque, par crainte ou pour d’autres raifons, ils cachent leurs noms. Il arrive ordinairement que les Parti (ans même de la Caufc qu’on veut foutenir & appuyer par ces faits, n’y ajoutent pas beaucoup de foi ; & que les Antago- niftes rejettent ces faits, comme des calomnies & des impoftures ; fans que les uns ni les autres fe donnent la peine d’approfondir la vérité de ce que l’Auteur n’ofe déclarer ouvertement. Cette dernière confideration m’a fait enfin réfoudre à mettte mon nom à la tête de cet Ouvrage.
• Le parti que j’ai pris à cet égard m’oblige en même tems à me deffendre contre quelques calomnies que l’on a répandues fur mon fujet, & qui m’ont fait du tort dans l’Esprit de bien d’Honnêtes gens. On m’accuse donc de n’avoir jamais
ou HISTOIRE DES TROMPERIES DES PRETRES ET DES MOINES EN ESPAGNE,
par Antoine GAVIN, Ci-devant Prêtre Séculier de l’Eglise Romaine à Saragosse, & depuis 1715. Ministre de l’Eglise Anglicane,
Traduit de l’Anglois par Mr. Janiçon.
A Londres. Chez J. Stephens, à la Bible, dans Butcher-Row, près de St. Clement dans le Strand.- MDCCXXVI – 1726
DEDICACE DE L’AUTEUR A SON ALTESSE ROYALE MADAME LE PRINCESSE DE GALLES
• Dans ce Passe – par – toute de l’Eglise Romaine je n’avance que des matières de; • fait,.
DEDICACE.
• fin que ce Livre puifle voir le jour en toute fureté, & que l’Auteur foit à couvert des en- treprifes inhumaines de fes Ennemis implacables. Vôtre charité, tant à cet égard, qu’en une infinité d’autres occasions, où elle a éclaté, ne manquera pas d’être recompensée par le Roi de Gloire fur la Terre & dans le Ciel. Ce font les vœux ardens de celui qui fo dit avec un très-profond refpect,
•
MADAME,
•
De Votre ALTESSE ROYALE
• . Le très-humble , très-obéissant, & très-dévoué • Serviteur, , • ANTOINE GAVIN.
PREFACE DE L’AUTEUR.
• Quand j’entrepris de compofer & de publier cet Ecrit , je fus en fuspens, fi j’y mettrois mon nom. D’un côté , je confiderai que, fi mon nom paroifloit à la tête de cet Ouvrage, je m’expoferois à la malice d’un Corps puiflant & redoutable, qui ne manqueroit pas de chercher quelque occafion pour attenter à ma réputation, & peut-être à ma vie. Cette dernière,crainte étoit affez naturelle à un Efpagnol * ‘dans le cas où je me • trouve, pour me précautionner contre • les defeins de quelques furieux Zélateurs de l’Eglife Romaine.
• Mais, d’un autre côté , j’envifageai qu’en cachant mon nom, le Public ne tireroitpas de ce Livre tout l’avantage que je me propofois de lui procurer. Effectivement, j’ai remarqué que des Ouvrages de cette nature, où l’on ne donne que des faits, dont la perfuafion dépend.extrêmement de la bonne opinion qu’on a de celui qui les rapporte , répondent rarement à l’intention des Auteurs ; lorsque, par crainte ou pour d’autres raifons, ils cachent leurs noms. Il arrive ordinairement que les Parti (ans même de la Caufc qu’on veut foutenir & appuyer par ces faits, n’y ajoutent pas beaucoup de foi ; & que les Antago- niftes rejettent ces faits, comme des calomnies & des impoftures ; fans que les uns ni les autres fe donnent la peine d’approfondir la vérité de ce que l’Auteur n’ofe déclarer ouvertement. Cette dernière confideration m’a fait enfin réfoudre à mettte mon nom à la tête de cet Ouvrage.
• Le parti que j’ai pris à cet égard m’oblige en même tems à me deffendre contre quelques calomnies que l’on a répandues fur mon fujet, & qui m’ont fait du tort dans l’Esprit de bien d’Honnêtes gens. On m’accuse donc de n’avoir jamais

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