Description
Référence : 32012
Albert CHAMPDOR – L’EGYPTE DES PHARAONS
SAQQARA – ABYDOS – LOUQSOR – KARNAK – MEDINET HABOU – EDFOU….
1955, format : x, 158 pages, très nb.(noir & coul.) illustration[s].broché, tâche gauche sur couv. (voir image) bon état intérieur
Albert CHAMPDOR
L’EGYPTE DES PHARAONS
SAQQARA – ABYDOS – LOUQSOR – KARNAK – MEDINET HABOU – EDFOU – LE RAMESSEUM – ROM OMBO – DEIR EL BAHARI – ABOU SIMBEL – LA VALLÉE DES ROIS
CENT DOUZE PHOTOGRAPHIES DONT VINGT-HUIT EN COULEURS ET UNE CARTE
L’EGYPTE ETERNELLE… Alors que la plupart des grands empires de jadis — et des plus anciennes civilisations que l’on connaisse ne nous ont encore livre que très peu de documents sur leurs techniques, leurs arts, leurs activités, leurs formes sociales; alors que les archéologues doivent patiemment fouiller les déserts mésopotamiens ou les jungles mexicaines pour retrouver les traces de leurs cités superposées enfouies sous les sables ou perdues dans l’immense et inextricable pullulement des lianes ou des pourritures, il suffit d’aborder en Egypte pour reconnaître aussitôt la présence d’une merveilleuse civilisation, pour la recevoir comme un don des générations mortes. C’est une Egypte vieille de six mille ans qui, d’emblée, vous accueille et vous enchante. A son contact, on redevient une parcelle de cette vie anonyme qui s’écoule sans jamais commencer et sans jamais finir, comme les Nils célestes, pour le plaisir de ceux pour qui l’éternité est sans espoir et la momie intouchable. Quelque chose de la chaleur et de la vie de l’Egypte éternelle vous pénètre le corps et la raison avant que, pour avoir des preuves, on puisse de ses mains toucher les vraies colonnes des temples rêvés, avant que l’on puisse découvrir les profondeurs mystérieuses de la Douât, les Douze Portes de la Nuit, la Grande Mangeuse à gueule de crocodile qui quête l’âme des morts, et la Vipère de la Vallée, et aussi le grouillement des monstres parmi les planètes errantes dans les espaces privés de dieux. Car l’Egypte éternelle, c’est aussi, c’est surtout celle des nécropoles éparses et de ses trois cents millions de cadavres momifiés — je dis bien trois cents millions — enfouis dans la montagne tout le long du Nil bleu. Les temples sont des livres secrets et derrière leurs pylônes, èi l’ombre des colonnes de leurs salles hypostyles colossales, le miracle de la présence des siècles morts est exaltant comme
L’EGYPTE DES PHARAONS
SAQQARA – ABYDOS – LOUQSOR – KARNAK – MEDINET HABOU – EDFOU – LE RAMESSEUM – ROM OMBO – DEIR EL BAHARI – ABOU SIMBEL – LA VALLÉE DES ROIS
CENT DOUZE PHOTOGRAPHIES DONT VINGT-HUIT EN COULEURS ET UNE CARTE
L’EGYPTE ETERNELLE… Alors que la plupart des grands empires de jadis — et des plus anciennes civilisations que l’on connaisse ne nous ont encore livre que très peu de documents sur leurs techniques, leurs arts, leurs activités, leurs formes sociales; alors que les archéologues doivent patiemment fouiller les déserts mésopotamiens ou les jungles mexicaines pour retrouver les traces de leurs cités superposées enfouies sous les sables ou perdues dans l’immense et inextricable pullulement des lianes ou des pourritures, il suffit d’aborder en Egypte pour reconnaître aussitôt la présence d’une merveilleuse civilisation, pour la recevoir comme un don des générations mortes. C’est une Egypte vieille de six mille ans qui, d’emblée, vous accueille et vous enchante. A son contact, on redevient une parcelle de cette vie anonyme qui s’écoule sans jamais commencer et sans jamais finir, comme les Nils célestes, pour le plaisir de ceux pour qui l’éternité est sans espoir et la momie intouchable. Quelque chose de la chaleur et de la vie de l’Egypte éternelle vous pénètre le corps et la raison avant que, pour avoir des preuves, on puisse de ses mains toucher les vraies colonnes des temples rêvés, avant que l’on puisse découvrir les profondeurs mystérieuses de la Douât, les Douze Portes de la Nuit, la Grande Mangeuse à gueule de crocodile qui quête l’âme des morts, et la Vipère de la Vallée, et aussi le grouillement des monstres parmi les planètes errantes dans les espaces privés de dieux. Car l’Egypte éternelle, c’est aussi, c’est surtout celle des nécropoles éparses et de ses trois cents millions de cadavres momifiés — je dis bien trois cents millions — enfouis dans la montagne tout le long du Nil bleu. Les temples sont des livres secrets et derrière leurs pylônes, èi l’ombre des colonnes de leurs salles hypostyles colossales, le miracle de la présence des siècles morts est exaltant comme






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