AUTUN SOUS LA REVOLUTION II

Description

ISBN : 9782868490883 • Référence : 01088

AUTUN SOUS LA REVOLUTION II

• DORIGNY Marcel
– tome 2 L’événement révolutionnaire. Du bastion royaliste à la Montagne du département (1789 -1795).
1989, format : 160x240mm, 245 pages, nb ill. broché, 500 gr.

État neuf •

Ce second volume propose une vision chronologique de la Révolution à Autun Ville d’église, en apparence immobile, Autun entra timidement, comme à regret, dans la Révolution.
Jusqu’au printemps de 1792, elle passait pour un » bastion royaliste », pourtant la question religieuse, opposant en un conflit violent l’évéque Talleyrand à son clergé conservateur, avait divisé la ville depuis octobre 1789.
Un jacobinisme radical s’affirma dès 1791, ouvrant la voie à une réorientation spectaculaire de la politique municipale, sous l’égide d’un groupe de prétres-jacobins qui insufla à la ville un esprit nouveau. De 1792 à 1794, Autun prit la tête de la Révolution jacobine dans toute la région, s’engageant résolument contre le « fédéralisme », puis dans une déchristianisation radicale en l’an II, qui lui valut le titre de « Montagne du département ».
SOMMAIRE
Préface de Jean Bart – Introduction
■ Chapitre I : Crise des subsistances et crise sociale à Autun en 1789 …..
Le pain : flambée des prix en 1789
La politique municipale : Interventions, achats de grains et répression
L’émeute du 10 juillet 1789 à Autun : le parorysme de la crise
L’issue : Garde Bourgeoise, Chasseurs de Bretagne, perquisitions et « Office divin ».
■ Chapitre II : Y eut-il une révolution municipale à Autun en 1789 ? .
. Dilution du pouvoir municipal et vacance du pouvoir (juin 1789 – février 1790)
La réception des premiers événements révolutionnaires Vers un Comité permanent ?
La Grande Peur à Autun : ordre social, troupes de ligne et Garde nationale (juillet – novembre 1789)
Comité de surveillance et solidarité urbaine contre les « brigands »:
■ Chapitre III : La nouvelle municipalité : la mise en place du régime censitaire à Autun (1790-1792) Le nouveau cadre administratif : département, district et municipalité
Autun, chef-lieu d‘un département du Morvan ?
La municipalité nouvelle ; la loi du 14 décembre 1789
Citoyens actifs et passifs à Autun , géographie sociale et politique de la ville
Cens électoral et catégories professionnelles
L’élection municipale de février 1790
Un milieu dirigeant homogène ?
■ Chapitre IV : La vie municipale à Autun (1790-1791)
L’esprit de modération de la nouvelle municipalité
L’adhésion à la nouvelle légalité
La seconde municipalité une lente évolution
La destruction des symboles de l’Ancien Régime
La municipalité d’Autun face à la crise de juin-juillet 1791
Première poussée jacobine à Autun
■ Chapitre V ; Le conflit religieux et la naissance d’une résistance à la Révolution à Aulun (1790-1792)
Le front du refus : les chanoines contre l’Assemblée constituante.
Les éléments d’un conflit exemplaire.
1789-1791
La municipalité contre les chanoines (p. 75)
La mise en place de l’Eglise constitutionnelle : la genèse du schisme dans la ville .
La rupture avec Talleyrand janvier 1791 (p. 78)
La circonscription des paroisses
L’élection du clergé constitutionnel
Le clergé d’Autun face au serment : le schisme confirmé
Le clergé régulier : division et incertitude (p. 87)
Les signes perceptibles de la résistance à la Révolution à Autun (1790, début 1792)
Les pétitions contre les prêtres réfractaires (p. 92)
Les correspondants de La Gazette de Paris : un indice de l’esprit public contre-révolutionnaire autunois
■ Chapitre VI : Naissance du jacobinisme à Autun 1 790-1792
La contestation de la politique municipale en 1790
La naissance du club jacobin à Autun
L’activité du club d’Aulun (fin 1790-début 1792)
Les débuts de la Société autunoise : un engagement résolument révolutionnaire (septembre 1790-juin 1791)
Des femmes à la Société patriotique d’Autun ?
Les Jacobins d’Autun et la crise de l’été de 1791 ; refus du schisme feuillant et affirmation d’une ligne politique révolutionnaire
Contre le cens électoral et le veto
La composition du club jacobin en 1792
■ Chapitre VII : Le jacobinisme autunois à la conquête du pouvoir municipal (avril 1792-juin 1793) L’émergence d’un jacobinisme puissant à Autun : le Congrès des clubs patriotiques du département de Saône-et-Loire. 10 avril 1792
Les répercussions du congrès d’Autun
 La municipalité et le club jacobin en 1792
Victor Lanneau maire d’Autun
 La mobilisation économique ; libéralisme ou économie dirigée ?
Billets de confiance et caisse patriotique : une banque et une monnaie municipales Les ressources locales au service de la guerre
Les grilles de Saint-Lazare (p. 141 )
La mobilisation militaire en 1792 et 1793 : levées d’hommes et résistances
Une résistance passive ? (p. 143) ; Les premières réquisitions militaires septembre 1792 (p. 144) ; Les résistances ouvertes à la conscription (p. 145)
■ Chapitre VIII ; Autun « Montagne du département » : de la surveillance patriotique à la rupture avec la Gironde
Suspects, réfractaires et émigrés : une active répression
La rupture avec la Gironde
De la déchéance du roi à son exécution (p. 159) ; Vers un dirigisme économique (p. 160)
La Sentinelle d’Autun : naissance de la presse révolutionnaire et mobilisation antigirondine
Appel à l’unité et combat « antifédéraliste »
L’affaire de Lyon : le fédéralisme aux portes d’Autun (p 165) ; L’affaire Lambert : la fin de la Gironde à Autun ? (p. 167) ; Y eut-il une Gironde à Autun ? Les composantes sociologiques d’un conflit estompé (p. 169)
■ Chapitre IX : L’an II : Economie dirigée, déchristianisation et nouvelle citoyenneté
La Société populaire de l’an II
Qui sont les Sans-culottes d’Autun ? (p. 176) : Une nouvelle géographie urbaine du jacobinisme ? (p. 178) ; Les cadres du jacobinisme autunois en l’an H(p 179)
L’économie dirigée de l’an II : vers une société égalitaire ?
Le Maximum général de septembre 1793 (p. 183) Vers un Maximum des fermes : la propriété menacée ? (p. 186) ?
L’économie de guerre . réquisition et mobilisation des ressources ……..
L’emprunt forcé de l’an II : une mesure fiscale égalitaire (p. 190)
La déchristianisation à Autun
Les abdications de prêtres (p. 193) , Le mariage des prêtres (p, 195) ; La fermeture des églises et la destruction des signes extérieurs du culte (p. 197) ; La fin de l’Eglise constitutionnelle à Autun : arrestation et mort de J.L. Gouttes (p. 199)
Les changements de noms : un indice d’une déchristianisation populaire ? … Les noms de rues (p. 200) ; Bibracte (p. 203) ; Prénoms et patronymes révolutionnaires (p. 204) ; Mariages et divorces (p. 206)Les nouveatct cultes ……………
-Le culte de la Raison et le Décadi (p. 211); L’Etre suprême : le rempart contre l’athéisme ? (p. 213)Former l’homme nouveau : la morale républicaine ………
Des écoles et des instituteurs pour faire aimer la République (p. 215) ; Les « missionnaires patriotes » (p. 216) ; Le théâtre républicain ou l’école du peuple (p. 216) ; Le théâtre comme lieu de conquête du pouvoir ? (p. 220) . Le catéchisme républicain de Victor Lanneau (p. 221) : Les fêtes républicaines (p. 223)
Epilogue : Thermidor et l’impossible stabilisation ……………Autun et le Comité de salut public (p. 231) ; La destitution de Lanneau et des prêtres jacobins : un Thermidor anticipé ? (p. 232) ; La réception du 10 thermidor à Autun (p. 233) . L‘ après-Thermidor à Autun : ‘impossible stabilisation ? (p. 234)