Description
Référence : 31011
ALLAIN H. G. – MILLY EN GÂTINAIS
Histoire anecdotique de ses seigneurs. Le centenaire de la Révolution de 1789
1889, format : 170×250, 27 pages, sans ill. br., fac-similé
Plaquette photocopiée
ORIGINE DE LA VILLE DE MILLY
Dans son Dictionnaire général des communes de France, Girod de Saint-Fargeau appelle Milly Milliacum et fait remonter son origine à Dagobert I », qui y fut reconnu roi en 637.
Ançon, dans ses Recherches sur l’histoire de France, publiées en 1766, et ses Lettres sur la ville de Milly, écrit que cette ville s’appelait Maurillac, du latin Mauriliacum.
Le père Don Guillaume Morin dit de Milly, dans son Histoire du Gàtinais et de l’Hurepois, publiée en 1680, que « cette petite ville, construite sur le chemin de Paris à Lyon, a son commencement en 2893 auparavant notre Seigneur, par Dryus, quatrième rov des Gaules. Les habitants de cette contrée s’appelaient les Senonenses.
« Elle est en belle vue, assiette dans un fonds toutefois sablonneux ; il y croît quantité d’oignons, c’est l’un des doyennez du Gâtinais ; il y avait un beau château.
« Les habitants y sont grands chasseurs, ce qui les rend paresseux, fainéants et peu soigneux de travailler à cause des roches et des bois. »
Milly a appartenu à de grands seigneurs tels que De Bouville, Louis de Graville et le comte de Belin.
La terre de Milly est une baronnie-pairie. Les seigneurs prenaient le titre de sire de Milly, comme ceux de Coucy, de Beaujeu, de Bourbon, et on voit dans les dénombrements de 1383 et 1431 que Milly est une seigneurie princière qui a tous les droits de châtellenie sur Fleury-en-Bière, Achères, Nainville et Boutigny, ainsi que sur le comté de Cély, et seigneurie souveraine sur laquelle nos rois ne se sont réservés que les hommages.
ORIGINE DE LA VILLE DE MILLY
Dans son Dictionnaire général des communes de France, Girod de Saint-Fargeau appelle Milly Milliacum et fait remonter son origine à Dagobert I », qui y fut reconnu roi en 637.
Ançon, dans ses Recherches sur l’histoire de France, publiées en 1766, et ses Lettres sur la ville de Milly, écrit que cette ville s’appelait Maurillac, du latin Mauriliacum.
Le père Don Guillaume Morin dit de Milly, dans son Histoire du Gàtinais et de l’Hurepois, publiée en 1680, que « cette petite ville, construite sur le chemin de Paris à Lyon, a son commencement en 2893 auparavant notre Seigneur, par Dryus, quatrième rov des Gaules. Les habitants de cette contrée s’appelaient les Senonenses.
« Elle est en belle vue, assiette dans un fonds toutefois sablonneux ; il y croît quantité d’oignons, c’est l’un des doyennez du Gâtinais ; il y avait un beau château.
« Les habitants y sont grands chasseurs, ce qui les rend paresseux, fainéants et peu soigneux de travailler à cause des roches et des bois. »
Milly a appartenu à de grands seigneurs tels que De Bouville, Louis de Graville et le comte de Belin.
La terre de Milly est une baronnie-pairie. Les seigneurs prenaient le titre de sire de Milly, comme ceux de Coucy, de Beaujeu, de Bourbon, et on voit dans les dénombrements de 1383 et 1431 que Milly est une seigneurie princière qui a tous les droits de châtellenie sur Fleury-en-Bière, Achères, Nainville et Boutigny, ainsi que sur le comté de Cély, et seigneurie souveraine sur laquelle nos rois ne se sont réservés que les hommages.
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