Description
Référence : 31017
LACROIX Marcel – La Collégiale de Saint-Martin de CHAMPEAUX
Monument historique XIIe – XIIIe siècles
vers 1975, format : 145×205, 16 pages, 3 ill. broché
LA COLLEGIALE SAINT-MARTIN DE CHAMPEAUX
LE SITE
Situé en Seine-et-Marne, à 50 kilomètres au sud-est de Paris, à 13 kilomètres à l’est de Melun, à 25 kilomètres au nord de Fontainebleau, en pleine Ile-de-France, sur ce plateau de la Brie qui est une des plus riches terres à blé de France, Champeaux, petit village de 550 habitants, émerge à peine en été de la houle dorée de. ses moissons, signalé seulement par la haute silhouette de son antique Collégiale,
On peut s’y rendre, venant de Paris, soit par Brie-Comte-Robert et Guignes, soit par Melun. Si l’on choisit ce dernier accès, on s’élève rapidement en s’éloignant du Val de Seine. On longe à mi-chemin le célèbre château de Vaux-le Vicomte, résidence prestigieuse du Surintendant Fouquet, et les éblouissants jardins de Le Nôtre qui inspirèrent Versailles. On débouche aussitôt après sur le plateau monotone où s’étale à perte de vue la nappe indéfinie des cultures.
Cette campagne, si simple et si calme, est toute chargée d’histoire. Autour de Champeaux qui dut au centre actif d’études religieuses que constituait sa Collégiale, une grande renommée, combien de grands souvenirs s’évoquent. Sans vouloir rappeler Fontainebleau tout proche et les splendeurs de la Cour des Valois, ni Provins où dans le sanctuaire de Saint-Quiriace, prièrent côte à côte Charles VII et Jeanne d’Arc, c’est, à deux pas, Saint-Méry qui conserve le souvenir de l’humble et sublime religieux Médéric, c’est Blandy et son puissant château féodal remontant aux premiers Capétiens, c’est Mormant où en avril 1814 Marmont, en marche sur Essonnes, culbuta brillamment un corps autrichien, dernier rayon de gloire avant l’abdication de l’Empereur, et c’est Bombon et son château d’où le génie du Maréchal Foch conduisit en 1918 l’immortelle bataille de la seconde Marne.
C’est ainsi toute la plus haute histoire de France qui accueille et qui inspire le visiteur de Champeaux.
LE SITE
Situé en Seine-et-Marne, à 50 kilomètres au sud-est de Paris, à 13 kilomètres à l’est de Melun, à 25 kilomètres au nord de Fontainebleau, en pleine Ile-de-France, sur ce plateau de la Brie qui est une des plus riches terres à blé de France, Champeaux, petit village de 550 habitants, émerge à peine en été de la houle dorée de. ses moissons, signalé seulement par la haute silhouette de son antique Collégiale,
On peut s’y rendre, venant de Paris, soit par Brie-Comte-Robert et Guignes, soit par Melun. Si l’on choisit ce dernier accès, on s’élève rapidement en s’éloignant du Val de Seine. On longe à mi-chemin le célèbre château de Vaux-le Vicomte, résidence prestigieuse du Surintendant Fouquet, et les éblouissants jardins de Le Nôtre qui inspirèrent Versailles. On débouche aussitôt après sur le plateau monotone où s’étale à perte de vue la nappe indéfinie des cultures.
Cette campagne, si simple et si calme, est toute chargée d’histoire. Autour de Champeaux qui dut au centre actif d’études religieuses que constituait sa Collégiale, une grande renommée, combien de grands souvenirs s’évoquent. Sans vouloir rappeler Fontainebleau tout proche et les splendeurs de la Cour des Valois, ni Provins où dans le sanctuaire de Saint-Quiriace, prièrent côte à côte Charles VII et Jeanne d’Arc, c’est, à deux pas, Saint-Méry qui conserve le souvenir de l’humble et sublime religieux Médéric, c’est Blandy et son puissant château féodal remontant aux premiers Capétiens, c’est Mormant où en avril 1814 Marmont, en marche sur Essonnes, culbuta brillamment un corps autrichien, dernier rayon de gloire avant l’abdication de l’Empereur, et c’est Bombon et son château d’où le génie du Maréchal Foch conduisit en 1918 l’immortelle bataille de la seconde Marne.
C’est ainsi toute la plus haute histoire de France qui accueille et qui inspire le visiteur de Champeaux.
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