Description
Référence : 30096
GROLEY Gabriel – CHAMPAGNE de jadis
Préface de André BEURY
1962, format : 155×235, 36 pages, 43 ill. br.
Illustré de nombreuses tenues et coiffes
»La Champagne n’a pas de folklore » telle était la réflexion qui nous était le plus souvent faite, lorsque notre groupe « Jeune Champagne » prit sa forme dédé dans les années 1948-1949.
Il semblait que les, réalisations de Geneviève Dévignes, les écrits de Louis Dumont, les enquêtes faites au début du siècle par Louis Morin, le travaux de Germaine Maillet et du Comité du Folklore Champenois de Châlons, n’aient pas réussi à convaincre le public aubois.
Combien de temps faut-il répéter les vérités pour être cru
Et pourtant… Un folklore solide se perpétue encore sous les yeux de nos contemporains: les Mais, les Roulées, la décoration florale des portes lors des mariages, toutes ces coutumes persistent et restent solides.
Le malheur veut que les deux éléments les plus remarqués du grand public, (le costume et la danse) aient disparu plus tôt que dans bien d’autres provinces, d’où cette opinion répandue il y a 10 ans, que nous n’avions jamais eu de folklore.
Il existait pourtant des exceptions. J’ai dansé dans des bals la « Pioche » aux Riceys, la « Soyotte » à Laubressel et à Estissac.
Notre folklore, il faut le dire et le proclamer est aussi riche, divers et intéressant que celui des autres provinces françaises. Je l’affirme sans chauvinisme de clocher.
En effet, peut-on sérieusement dire qu’en Bretagne, en Provence ou en Alsace, le costume traditionnel est encore porté normalement.
On peut le déplorer, mais le nivellement est général en cette matière.
Le costume champenois fut très divers et riche. Rien de commun par exemple entre la coiffe d’Ancerville, la « Béguinette » de Suippes, le « Toquat » de Troyes ou de Saint-Parres, la coiffe des vendangeuses du vignoble.
Tout cela présente une diversité aussi grande qu’en bien d’autres provinces citées plus souvent.
»La Champagne n’a pas de folklore » telle était la réflexion qui nous était le plus souvent faite, lorsque notre groupe « Jeune Champagne » prit sa forme dédé dans les années 1948-1949.
Il semblait que les, réalisations de Geneviève Dévignes, les écrits de Louis Dumont, les enquêtes faites au début du siècle par Louis Morin, le travaux de Germaine Maillet et du Comité du Folklore Champenois de Châlons, n’aient pas réussi à convaincre le public aubois.
Combien de temps faut-il répéter les vérités pour être cru
Et pourtant… Un folklore solide se perpétue encore sous les yeux de nos contemporains: les Mais, les Roulées, la décoration florale des portes lors des mariages, toutes ces coutumes persistent et restent solides.
Le malheur veut que les deux éléments les plus remarqués du grand public, (le costume et la danse) aient disparu plus tôt que dans bien d’autres provinces, d’où cette opinion répandue il y a 10 ans, que nous n’avions jamais eu de folklore.
Il existait pourtant des exceptions. J’ai dansé dans des bals la « Pioche » aux Riceys, la « Soyotte » à Laubressel et à Estissac.
Notre folklore, il faut le dire et le proclamer est aussi riche, divers et intéressant que celui des autres provinces françaises. Je l’affirme sans chauvinisme de clocher.
En effet, peut-on sérieusement dire qu’en Bretagne, en Provence ou en Alsace, le costume traditionnel est encore porté normalement.
On peut le déplorer, mais le nivellement est général en cette matière.
Le costume champenois fut très divers et riche. Rien de commun par exemple entre la coiffe d’Ancerville, la « Béguinette » de Suippes, le « Toquat » de Troyes ou de Saint-Parres, la coiffe des vendangeuses du vignoble.
Tout cela présente une diversité aussi grande qu’en bien d’autres provinces citées plus souvent.
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