Description
Référence : 30250
LE ROY Dr – MEAUX Notice sur les fossiles trouvés
dans la carrière de la Varenne
1865, format : 160×240, 5 pages, sans ill. broché
Extrait du bulletin de la Ste Archéologique de Seine-et-Marne
NOTICE SUR DES FOSSILES TROUVÉS DANS UNE CARRIÈRE DE SABLE AU MILIEU DE LA VARENNE DE MEAUX,
PAR M. LE Dr LE ROY,
Souvent par une réminiscence d’un de nos poètes comiques, on fait à certains récits où les développements préliminaires abondent, le reproche plaisamment exagéré de remonter jusqu’au déluge. Il n’en sera pas de même dans le cas actuel, les faits dont j’ai à parler étant antérieurs au déluge, mais la nature de mon sujet me fait courir un autre risque, celui d’être trop long sur la création du monde.Primitivement vapeur lumineuse, puis fluide en ignition quand ses éléments, sous l’influence du refroidissement, se furent suffisamment rapprochés, le globe terrestre finit par se couvrir à la périphérie d’une croûte solide. Mais la solidité de cette croûte n’était guère que relative, et à chaque instant les matières en fusion brisant la faible enveloppe, se répandaient en épais torrents de feu dont les laves de nos volcans donnent une très-faible idée. Dans le même temps, soit à l’état d’épaisse vapeur, soit sous forme de torrents de pluies bientôt renvoyés dans l’air par l’évaporation, l’eau maintenait une tempête continuelle à la surface du globe.
Peu à peu cependant la terre se refroidit, et l’élément liquide qui l’entourait se rassembla dans les dépressions de la croûte terrestre, laissant à peine quelques points non couverts par les eaux…
NOTICE SUR DES FOSSILES TROUVÉS DANS UNE CARRIÈRE DE SABLE AU MILIEU DE LA VARENNE DE MEAUX,
PAR M. LE Dr LE ROY,
Souvent par une réminiscence d’un de nos poètes comiques, on fait à certains récits où les développements préliminaires abondent, le reproche plaisamment exagéré de remonter jusqu’au déluge. Il n’en sera pas de même dans le cas actuel, les faits dont j’ai à parler étant antérieurs au déluge, mais la nature de mon sujet me fait courir un autre risque, celui d’être trop long sur la création du monde.Primitivement vapeur lumineuse, puis fluide en ignition quand ses éléments, sous l’influence du refroidissement, se furent suffisamment rapprochés, le globe terrestre finit par se couvrir à la périphérie d’une croûte solide. Mais la solidité de cette croûte n’était guère que relative, et à chaque instant les matières en fusion brisant la faible enveloppe, se répandaient en épais torrents de feu dont les laves de nos volcans donnent une très-faible idée. Dans le même temps, soit à l’état d’épaisse vapeur, soit sous forme de torrents de pluies bientôt renvoyés dans l’air par l’évaporation, l’eau maintenait une tempête continuelle à la surface du globe.
Peu à peu cependant la terre se refroidit, et l’élément liquide qui l’entourait se rassembla dans les dépressions de la croûte terrestre, laissant à peine quelques points non couverts par les eaux…
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