Description
Référence : 30311
séance annuelle des récompenses tenue le 1er juillet 1891, sous la présidence de M. Develle, – Discours de M. J.-B. Josseau
Président de la Société Nationale d’agriculture de France
1891, format : 135×215, 22 pages, sans ill. broché
couverture avec manque (en l’état)
M. J.-B. Josseau, nous livre ici son discours écrit à l’occasion de cette séance de distribution de récompenses.
Témoigner l’intérêt que vous portez à nos travaux et rehausser, par votre présence, le prix des récompenses qui vont être distribuées, par vous-même, à ceux qu’elle a jugés dignes de les recevoir.
MESDAMES, MESSIEURS, MES CHERS CONFRÈRES,
L’heure où nous sommes est une heure solennelle pour l’agriculture ! Tandis que notre Société, fidèle à sa coutume, distribue modestement ses récompenses aux lauréats de la science agronomique, le Parlement discute avec éclat des questions capitales pour notre grande industrie. A la veille de l’expiration des traités de commerce, maintiendra-t-on le régime inauguré en 1860 et renouvelé en 1880? Ou bien la France reprendra-t-elle la liberté de ses tarifs douaniers ? Si elle la reprend, l’agriculture trouvera-t-elle, dans la législation nouvelle, l’égalité de traitement qui lui a été refusée jusqu’ici vis-à-vis des autres industries,et des droits compensateurs qui la mettent à même de lutter contre laconcurrence étrangère?
Tels sont les grands problèmes dont le monde agricole écoute les débats avec une anxieuse attention.
Il en espère le terme de ses souffrances. Il croit voir, dans les décisions qui seront prises, la fin d’une crise dont la gravité et la durée sont sans précédents, à tel point qu’un éminent publiciste (M. Georges Ville) a pu dire, en considérant les causes de sa permanence : « Ce n’est point une….
M. J.-B. Josseau, nous livre ici son discours écrit à l’occasion de cette séance de distribution de récompenses.
Témoigner l’intérêt que vous portez à nos travaux et rehausser, par votre présence, le prix des récompenses qui vont être distribuées, par vous-même, à ceux qu’elle a jugés dignes de les recevoir.
MESDAMES, MESSIEURS, MES CHERS CONFRÈRES,
L’heure où nous sommes est une heure solennelle pour l’agriculture ! Tandis que notre Société, fidèle à sa coutume, distribue modestement ses récompenses aux lauréats de la science agronomique, le Parlement discute avec éclat des questions capitales pour notre grande industrie. A la veille de l’expiration des traités de commerce, maintiendra-t-on le régime inauguré en 1860 et renouvelé en 1880? Ou bien la France reprendra-t-elle la liberté de ses tarifs douaniers ? Si elle la reprend, l’agriculture trouvera-t-elle, dans la législation nouvelle, l’égalité de traitement qui lui a été refusée jusqu’ici vis-à-vis des autres industries,et des droits compensateurs qui la mettent à même de lutter contre laconcurrence étrangère?
Tels sont les grands problèmes dont le monde agricole écoute les débats avec une anxieuse attention.
Il en espère le terme de ses souffrances. Il croit voir, dans les décisions qui seront prises, la fin d’une crise dont la gravité et la durée sont sans précédents, à tel point qu’un éminent publiciste (M. Georges Ville) a pu dire, en considérant les causes de sa permanence : « Ce n’est point une….
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