Description
Référence : 30333
ROGER Jean-Marc – Troyes à la Belle Epoque
Promenade en Cartes Postales Anciennes
1973, format : 205×155, 150 pages, 136 ill. relié toile
PRÉFACE
S’il est une ville pour laquelle « Belle Époque » désigne bien le moment où elle a connu la plus grande prospérité, où elle a tenu la plus grande place, du moins à l’époque moderne, c’est bien Troyes.
Au début du siècle l’ancienne capitale des comtes de Champagne garde encore presque entier son cachet de ville ancienne, de ville d’art. Certes la Révolution et les régimes politiques qui en sont issus ont détruit de propos délibéré maints édifices médiévaux, et en premier lieu l’insigne collégiale Saint-Etienne et le Palais des comtes ; vers le milieu du XlXe siècle ont été démolis d’autres églises ou couvents ; le maire Argence, sous le Second Empire, a mis à bas les anciennes fortifications, murailles et portes, pour créer sur leur emplacement de larges boulevards et des jardins. Mais, si regrettables, si irréparables que soient ces destructions, Troyes est avant la Grande Guerre une ville aérée, où il fait bon se promener sur les mails, et aussi une ville qui, malgré les modifications qu’elle a subies, paraît au visiteur d’une remarquable homogénéité.
De son riche passé médiéval, Troyes ne garde guère que quelques églises, où se sont rassemblés, pour les foires de Champagne, les marchands de toutes les villes de la Chrétienté.
Détruit dans une large mesure par le Grand Feu de 1524, rebâti presqu’en entier dans les années qui ont suivi, Troyes, vers 1900, conserve à peu près intact l’aspect tout à fait caractéristique, quasi médiéval, et à nul autre pareil, de ses maisons, qui lui donne une place à part dans l’architecture. Ne soyons pas injustes envers nos devanciers. Ce ne sont pas eux qui ont démoli les maisons du chevet de Saint-Nizier, peut-être les plus exemplaires ; ni le quartier entier du Gros Raisin, sans même qu’une campagne systématique de photographie ait été entreprise. Au contraire vers la fin du XlX` siècle le Conseil général subventionne avec une constance d’autant plus méritoire qu’il a été dupe dans le marché, la Statistique monumentale de Fichot…
S’il est une ville pour laquelle « Belle Époque » désigne bien le moment où elle a connu la plus grande prospérité, où elle a tenu la plus grande place, du moins à l’époque moderne, c’est bien Troyes.
Au début du siècle l’ancienne capitale des comtes de Champagne garde encore presque entier son cachet de ville ancienne, de ville d’art. Certes la Révolution et les régimes politiques qui en sont issus ont détruit de propos délibéré maints édifices médiévaux, et en premier lieu l’insigne collégiale Saint-Etienne et le Palais des comtes ; vers le milieu du XlXe siècle ont été démolis d’autres églises ou couvents ; le maire Argence, sous le Second Empire, a mis à bas les anciennes fortifications, murailles et portes, pour créer sur leur emplacement de larges boulevards et des jardins. Mais, si regrettables, si irréparables que soient ces destructions, Troyes est avant la Grande Guerre une ville aérée, où il fait bon se promener sur les mails, et aussi une ville qui, malgré les modifications qu’elle a subies, paraît au visiteur d’une remarquable homogénéité.
De son riche passé médiéval, Troyes ne garde guère que quelques églises, où se sont rassemblés, pour les foires de Champagne, les marchands de toutes les villes de la Chrétienté.
Détruit dans une large mesure par le Grand Feu de 1524, rebâti presqu’en entier dans les années qui ont suivi, Troyes, vers 1900, conserve à peu près intact l’aspect tout à fait caractéristique, quasi médiéval, et à nul autre pareil, de ses maisons, qui lui donne une place à part dans l’architecture. Ne soyons pas injustes envers nos devanciers. Ce ne sont pas eux qui ont démoli les maisons du chevet de Saint-Nizier, peut-être les plus exemplaires ; ni le quartier entier du Gros Raisin, sans même qu’une campagne systématique de photographie ait été entreprise. Au contraire vers la fin du XlX` siècle le Conseil général subventionne avec une constance d’autant plus méritoire qu’il a été dupe dans le marché, la Statistique monumentale de Fichot…
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