Description
Référence : 30338
VILLERS – Pasteur en Seine-et-Marne
1926, format : 160×245, 6 pages, sans ill. broché
Folio, extrait d’un bulletin
PASTEUR EN SEINE-ET-MARNE
par M. VILLERS, président de la Société d’archéologie
à l’occasion du centenaire de la naissance de Pasteur
Parmi les savants qui, par leur génie, ont hautement honoré la France, il en est peu dont le nom brille aujourd’hui d’un éclat plus pur, dont la gloire incontestée soit plus rayonnante et dont la mémoire soit plus digne d’être célébrée que celle de Pasteur.
La France célèbre cette année le centenaire de la naissance d’un des plus grands parmi ses fils, et la Société d’archéologie de Seine-et-Marne ne peut se désintéresser de s’associer à une manifestation universelle, car elle ne saurait oublier que c’est en Seine-et-Marne, à Pouilly-le-Fort, et à Melun, à l’hôtel de ville où nous avons le siège de nos réunions, que Pasteur a fait des expériences concluantes qui ont doté le monde d’une de ses plus admirables découvertes.
La vie de ce bienfaiteur de l’humanité mérite d’être retracée, même succinctement, pour mieux comprendre la portée des résultats qu’il a réalisés chez nous, grâce à l’esprit d’initiative des agriculteurs de notre région.
Fils d’un modeste tanneur, ancien sergent-major de la grande armée, qui avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille, Louis Pasteur reçut de son père l’exemple de l’énergie et de la persévérance dans le travail.
Après ses études à l’école normale supérieure, il fut successivement nommé professeur à la faculté des sciences de Strasbourg, en 18119; professeur et doyen de la faculté des sciences de Lille, en 1854; sous-directeur des études scientifiques à l’école normale supérieure, en 1857, et, en 1863, il était élu membre de l’Académie des sciences. Ses premières recherches se dirigèrent sur la fermentation; il combattit la théorie jusque-là admise des générations spontanées. Grâce à sa méthode expérimentale la plus rigoureuse, il découvrit les microbes particuliers de chacune des maladies résultant des fermentations des liquides…
PASTEUR EN SEINE-ET-MARNE
par M. VILLERS, président de la Société d’archéologie
à l’occasion du centenaire de la naissance de Pasteur
Parmi les savants qui, par leur génie, ont hautement honoré la France, il en est peu dont le nom brille aujourd’hui d’un éclat plus pur, dont la gloire incontestée soit plus rayonnante et dont la mémoire soit plus digne d’être célébrée que celle de Pasteur.
La France célèbre cette année le centenaire de la naissance d’un des plus grands parmi ses fils, et la Société d’archéologie de Seine-et-Marne ne peut se désintéresser de s’associer à une manifestation universelle, car elle ne saurait oublier que c’est en Seine-et-Marne, à Pouilly-le-Fort, et à Melun, à l’hôtel de ville où nous avons le siège de nos réunions, que Pasteur a fait des expériences concluantes qui ont doté le monde d’une de ses plus admirables découvertes.
La vie de ce bienfaiteur de l’humanité mérite d’être retracée, même succinctement, pour mieux comprendre la portée des résultats qu’il a réalisés chez nous, grâce à l’esprit d’initiative des agriculteurs de notre région.
Fils d’un modeste tanneur, ancien sergent-major de la grande armée, qui avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille, Louis Pasteur reçut de son père l’exemple de l’énergie et de la persévérance dans le travail.
Après ses études à l’école normale supérieure, il fut successivement nommé professeur à la faculté des sciences de Strasbourg, en 18119; professeur et doyen de la faculté des sciences de Lille, en 1854; sous-directeur des études scientifiques à l’école normale supérieure, en 1857, et, en 1863, il était élu membre de l’Académie des sciences. Ses premières recherches se dirigèrent sur la fermentation; il combattit la théorie jusque-là admise des générations spontanées. Grâce à sa méthode expérimentale la plus rigoureuse, il découvrit les microbes particuliers de chacune des maladies résultant des fermentations des liquides…
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