Description
Référence : 30359
PRIEUR Ernest ex-lieutenant du 4ème bataillon de Seine-et-Marne – La Mobile de Provins
Impressions et souvenirs, avec la collaboration de Père Dodillon
1872, format : 120×175, 284 pages, sans ill. débroché (en l’état)
PRÉFACE
L’ouvrage que nous livrons à la publicité ne prétend à aucune réputation littéraire, politique ou autre. C’est simplement une sorte de procès-verbal des faits et gestes du bataillon de Provins depuis sa formation jusqu’à son licenciement ; un mémorial où tous ceux qui ont fait la campagne avec nous trouveront, fidèlement tracé, le rôle qu’ils ont joué dans les différents actes de ce terrible drame.
Si quelques digressions se trouvent parfois intercalées dans le récit, c’est que, en nous remémorant les situations et les faits exposés, il nous revint souvent à l’esprit les mêmes pensées que lors des évènements. Ces ressouvenirs tout naturels, il nous a paru tout naturel aussi de les soumettre aux bénévoles appréciations du lecteur.
Placé entre l’officier supérieur qui n’embrasse que l’ensemble et le soldat qui ne sort p is de son escouade, il nous a été donné, dans cette position intermédiaire qui nous permettait d’approcher les uns tout en vivant continuellement avec les autres, d’être à même de mieux voir, de mieux entendre ce qui se disait en haut et en bas, et de pouvoir ainsi contrôler les diverses appréciations.
Il eût été facile de se concilier la sympathie d’un grand nombre en faisant du quatrième bataillon de Seine-et-Marne un bataillon de héros. Bien loin de nous la pensée de contester la bonne réputation qu’il s’est acquise, et qu’il peut revendiquer justement! mais loin de nous aussi l’intention de chanter la vaillance, l’héroïsme, là où il n’y a eu que le devoir accompli !
Ajoutons que nous n’avons exagéré en rien les situations dans lesquelles nous nous sommes trouvés, et que notre but principal a été de ne jamais nous écarter de la plus stricte vérité.
Que le jugement des gardes-mobiles, à qui ce livre est particulièrement destiné, se traduise par un « C’était bien cela ! »Nous n’en demandons pas davantage. ERNEST PRIEUR. La Ferté-Gaucher, juin 1872.
TABLE DES MATIÈRESPREMIÈRE PARTIE : L’ORGANISATION
I — Convocation des cadres
II. — Les Permissions
III— La composition de la mobile
IV— Les derniers jours à Provins
V— Longueville
VI— Nangis
VII— Le 4 septembre
VIII— La grande étape
IX— L’entrée à Paris
X— Montrouge
XI— Les élections
XII— Le collége Rollin
XIII— Emploi de notre temps depuis notre arrivée à Paris jusqu’à la sortie
XIV— Hors l’enceinte
XV— Courbevoie (premier cantonnement)
XVI— Puteaux. — Le Moulin des Gibets
XVII— La caserne
DEUXIÈME PARTIE : LA CAMPAGNE
I. — En avant marche
II— La nuit du 28
III— Partie remise
IV— Le baptême du feu
V— Le rôle de la division de Bellemare
dans la journée du 3o novembre
VI— 2 et 3 décembre
VII— Nogent-sur-Marne
VIII— L’affaire du Bourget (21 décembre)
IX— La fin de l’année
X— Montreuil aux bombes
XI— La bataille de Montretout, 19 janvier 1871
XII— Après la bataille
XIII— Derniers jours à Paris
XIV— Chacun chez nous
L’ouvrage que nous livrons à la publicité ne prétend à aucune réputation littéraire, politique ou autre. C’est simplement une sorte de procès-verbal des faits et gestes du bataillon de Provins depuis sa formation jusqu’à son licenciement ; un mémorial où tous ceux qui ont fait la campagne avec nous trouveront, fidèlement tracé, le rôle qu’ils ont joué dans les différents actes de ce terrible drame.
Si quelques digressions se trouvent parfois intercalées dans le récit, c’est que, en nous remémorant les situations et les faits exposés, il nous revint souvent à l’esprit les mêmes pensées que lors des évènements. Ces ressouvenirs tout naturels, il nous a paru tout naturel aussi de les soumettre aux bénévoles appréciations du lecteur.
Placé entre l’officier supérieur qui n’embrasse que l’ensemble et le soldat qui ne sort p is de son escouade, il nous a été donné, dans cette position intermédiaire qui nous permettait d’approcher les uns tout en vivant continuellement avec les autres, d’être à même de mieux voir, de mieux entendre ce qui se disait en haut et en bas, et de pouvoir ainsi contrôler les diverses appréciations.
Il eût été facile de se concilier la sympathie d’un grand nombre en faisant du quatrième bataillon de Seine-et-Marne un bataillon de héros. Bien loin de nous la pensée de contester la bonne réputation qu’il s’est acquise, et qu’il peut revendiquer justement! mais loin de nous aussi l’intention de chanter la vaillance, l’héroïsme, là où il n’y a eu que le devoir accompli !
Ajoutons que nous n’avons exagéré en rien les situations dans lesquelles nous nous sommes trouvés, et que notre but principal a été de ne jamais nous écarter de la plus stricte vérité.
Que le jugement des gardes-mobiles, à qui ce livre est particulièrement destiné, se traduise par un « C’était bien cela ! »Nous n’en demandons pas davantage. ERNEST PRIEUR. La Ferté-Gaucher, juin 1872.
TABLE DES MATIÈRESPREMIÈRE PARTIE : L’ORGANISATION
I — Convocation des cadres
II. — Les Permissions
III— La composition de la mobile
IV— Les derniers jours à Provins
V— Longueville
VI— Nangis
VII— Le 4 septembre
VIII— La grande étape
IX— L’entrée à Paris
X— Montrouge
XI— Les élections
XII— Le collége Rollin
XIII— Emploi de notre temps depuis notre arrivée à Paris jusqu’à la sortie
XIV— Hors l’enceinte
XV— Courbevoie (premier cantonnement)
XVI— Puteaux. — Le Moulin des Gibets
XVII— La caserne
DEUXIÈME PARTIE : LA CAMPAGNE
I. — En avant marche
II— La nuit du 28
III— Partie remise
IV— Le baptême du feu
V— Le rôle de la division de Bellemare
dans la journée du 3o novembre
VI— 2 et 3 décembre
VII— Nogent-sur-Marne
VIII— L’affaire du Bourget (21 décembre)
IX— La fin de l’année
X— Montreuil aux bombes
XI— La bataille de Montretout, 19 janvier 1871
XII— Après la bataille
XIII— Derniers jours à Paris
XIV— Chacun chez nous
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