Description
Référence : 30363
DE GINOUX – Notice sur un double denier de Sedan trouvé dans les environs de Meaux
Extrait du Bulletin d’Archéologie de Seine-et-Marne de 1867
1867, format : 170×245, 2 pages, sans ill. broché
NOTICE SUR UN DOUBLE DENIER DE SEDAN, TROUVÉ DANS LES ENVIRONS MEAUX,
PAR M. DE GINOUX Membre fondateur ( Section de Meaux ).
Des ouvriers employés à l’exploitation d’une sablonnière, ont trouvé, en décembre 1865, dans la Varenne de Meaux, une pièce de monnaie ancienne qui, bien qu’ayant au premier aspect, l’apparence de l’or, était, en réalité, de cuivre. Sa valeur intrinsèque est donc tout à fait nulle, mais il n’en est pas absolument de même de sa valeur historique. C’est du moins ce que font penser les détails qui suivent.
Cette pièce qui est du module et de l’épaisseur d’une pièce de dix francs de notre monnaie d’or, et sur laquelle sont inscrits, au revers, les mots : « double de Sédan, » est un double denier de la petite principauté indépendante qui a porté le nom de cette ville. On y voit en outre distinctement trois fleurs de lys héraldiques, une tour surmontée d’une autre fleur de lys de moindre dimension, et deux croissants.
La face représente la tête d’un personnage que désigne clairement la légende suivante :
F. M. I). L. TOVR. DVC. D. BOVILLON.
Indication qu’on peut considérer comme très-précise, les La Tour d’Auvergne ayant été ducs de Bouillon et princes de Sédan.
L’époque où la pièce dont il s’agit a été frappée, resterait incertaine, aucun millésime n’y étant inscrit, si l’histoire ne suppléait à cette insuffisance et si elle n’enseignait qu’il a existé un duc de Bouillon du nom de Frédéric-Maurice.
Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, père de Frédéric-Maurice, avait acquis tout à la fois le duché de Bouillon et la principauté de Sedan par son mariage (1501) avec Charlotte de la Marck, fille de Henri Robert de la Marck, duc de Bouillon….
PAR M. DE GINOUX Membre fondateur ( Section de Meaux ).
Des ouvriers employés à l’exploitation d’une sablonnière, ont trouvé, en décembre 1865, dans la Varenne de Meaux, une pièce de monnaie ancienne qui, bien qu’ayant au premier aspect, l’apparence de l’or, était, en réalité, de cuivre. Sa valeur intrinsèque est donc tout à fait nulle, mais il n’en est pas absolument de même de sa valeur historique. C’est du moins ce que font penser les détails qui suivent.
Cette pièce qui est du module et de l’épaisseur d’une pièce de dix francs de notre monnaie d’or, et sur laquelle sont inscrits, au revers, les mots : « double de Sédan, » est un double denier de la petite principauté indépendante qui a porté le nom de cette ville. On y voit en outre distinctement trois fleurs de lys héraldiques, une tour surmontée d’une autre fleur de lys de moindre dimension, et deux croissants.
La face représente la tête d’un personnage que désigne clairement la légende suivante :
F. M. I). L. TOVR. DVC. D. BOVILLON.
Indication qu’on peut considérer comme très-précise, les La Tour d’Auvergne ayant été ducs de Bouillon et princes de Sédan.
L’époque où la pièce dont il s’agit a été frappée, resterait incertaine, aucun millésime n’y étant inscrit, si l’histoire ne suppléait à cette insuffisance et si elle n’enseignait qu’il a existé un duc de Bouillon du nom de Frédéric-Maurice.
Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, père de Frédéric-Maurice, avait acquis tout à la fois le duché de Bouillon et la principauté de Sedan par son mariage (1501) avec Charlotte de la Marck, fille de Henri Robert de la Marck, duc de Bouillon….
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