Description
Référence : 30386
DE MORTILLET Adrien – Evolution et classification des fibules
Fac-similé de l’édition du congrès de Nimes – 1912
1981, format : 150×210, 31 pages, 56 ill. br., fac-similé
ÉVOLUTION ET CLASSIFICATION DES FIBULES.
M. A. de MORTILLET. Président d’honneur de la SociétéPréhistorique Française
Pour retenir et fermer les vêtements, on a eu recours, de très bonne heure, à deux moyens : les boutons et les épingles.
Nous n’avons pas à nous occuper ici des boutons, dont l’origine, fort lointaine, remonte au moins à l’époque de la Madeleine.
Quant aux épingles, elles sont peut-être encore plus anciennes. On en rencontre déjà à l’époque de Solutré. Les stations néolithiques en donnent de nettement caractérisées, en os ou eu corne de cerf, avec une large tête aplatie. Après l’apparition des métaux, les spécimens en cuivre et en bronze deviennent extrêmement communs. Ce sont même les objets de beaucoup les plus abondants dans les palafittes de Page du bronze. Mui.ro estime que les habitations lacustres de l’Europe en ont livré, à elles seules, plus de tu uoo.Il s’agit là d’un objet de parure le ul à fait primitif, aya,0 eu une rée1U utilité pratique dans les régions où l’homme a éprouvé le besoin de se couvrir. Ce modeste accessoire du costume, qui s’est pou à peu développé et compliqué, était à ses débuts d’une très grande simplicité. on peut parfaitement s’en rendre compte dans l’Amérique du Sud. Les Indiennes de la Cordillère des Andes, sur la poitrine desquelles nous voyons actuellement d’énormes et riches épingles
M. A. de MORTILLET. Président d’honneur de la SociétéPréhistorique Française
Pour retenir et fermer les vêtements, on a eu recours, de très bonne heure, à deux moyens : les boutons et les épingles.
Nous n’avons pas à nous occuper ici des boutons, dont l’origine, fort lointaine, remonte au moins à l’époque de la Madeleine.
Quant aux épingles, elles sont peut-être encore plus anciennes. On en rencontre déjà à l’époque de Solutré. Les stations néolithiques en donnent de nettement caractérisées, en os ou eu corne de cerf, avec une large tête aplatie. Après l’apparition des métaux, les spécimens en cuivre et en bronze deviennent extrêmement communs. Ce sont même les objets de beaucoup les plus abondants dans les palafittes de Page du bronze. Mui.ro estime que les habitations lacustres de l’Europe en ont livré, à elles seules, plus de tu uoo.Il s’agit là d’un objet de parure le ul à fait primitif, aya,0 eu une rée1U utilité pratique dans les régions où l’homme a éprouvé le besoin de se couvrir. Ce modeste accessoire du costume, qui s’est pou à peu développé et compliqué, était à ses débuts d’une très grande simplicité. on peut parfaitement s’en rendre compte dans l’Amérique du Sud. Les Indiennes de la Cordillère des Andes, sur la poitrine desquelles nous voyons actuellement d’énormes et riches épingles
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