Description
Référence : 30466
QUANTIN Max – Recherches sur Géo et Topo cité d’AUXERRE et Pagus de SENS
Extrait du tome II du Cartulaire général de l’Yonne
1858, format : 230×280, 78 pages, 2 cartes dépliantes ill. broché
RECHERCHES SUR LA GEOGRAPHIE
ET LA TOPOGRAPHIE DE LA
CITÉ D’AUXERRE ET DU PAGUS DE SENS.
Extrait du tome II du Cartulaire général de l’Yonne
PAR Max QUANTIN
1858
MDCCCLVIII.
GÉNÉRALITÉS.
J’ai annoncé, dans l’introduction du tome I du Cartulaire général de l’Yonne, mis au jour en 1853 par la Société des sciences historiques de l’Yonne, que je publierai un mémoire détaillé sur la géographie de nos pagus. Dans ce travail, fruit de longues années de recherches, j’ai rassemblé tous les noms de lieux que fournissent les monuments historiques. Les éléments en étaient déjà connus tant par les anciens auteurs que par la table géographique du tome I du Cartulaire. La coordination en est donc devenue facile.
Chacun de ces pays a eu une existence distincte et a fait partie d’une cité différente. Mais il me serait difficile d’étendre mon cadre jusqu’à comprendre chacune des cités dont ils ressortissaient respectivement (1).
« Une seule cité, celle d’Auxerre, ne formait qu’une même circonscription avec le pagus. Celle de Sens était subdivisée en plusieurs pagvs. Le pagus d’Avallon dépendait, sous les Romains et postérieurement, de la cité d’Autun ; le pagus de Tonnerre était dans la cité de Langres (2).
Les travaux publiés par M. Guérard sur ces questions de géographie franque (3) ont éclairé ce sujet, et l’on a maintenant des bases généralement admises par les savants.
Rappelons-en, en quelques mots les règles posées par ce maître éminent dans la connaissance de la géographie et de l’histoire de la France au moyen-âge.
Les peuples de la Gaule celtique, dont faisaient partie les pays que nous étudions, soumis à l’administration romaine, formèrent des cités. La cité, peuplade ou tribu dans les premiers auteurs romains, change peu à peu de nature, Elle devient sous l’empire une subdivision importante de la province ayant une ville marquante pour capitale. Le territoire auquel elle commandait, était divisé en pagus ou pays, sorte de circonscription moins étendue. C’était probablement là le dernier terme des divisions de la Gaule sous les Romains.
Sous les Francs des deux races Mérovingienne et Carlovingienne, la cité subsiste et survit au naufrage de l’administration provinciale romaine. Elle se soutient surtout par la création d’un évêché dans son sein. Chaque cité dans l’ordre civil forma un diocèse dans l’ordre ecclésiastique, et se subdivisa quelquefois en plusieurs archidiaconés qui avaient ordinairement l’étendue d’un pagus. C’est là un fait important, dont on doit tenir compte dans l’étude de la géographie franque.
Le pagus représente à cette même époque tantôt la cité tout entière, tantôt et surtout une subdivision de la cité…
(1) M. Guérard, malgré les grandes ressources dont il disposait, déclare à plusieurs reprises n’avoir pu déterminer exactement les limites des divers pagus qu’il passe en revue dans son important ouvrage du Polyptique d’Irminon.
(2) La géographie du pagus de Tonnerre a été faite par M. Le Maistre. – Voyez Annuaire de l’Yonne de 1845. – Celle du pagus d’Avallon n’est pas suffisamment étudiée pour être publiée. Nous réunirons plus tard ces deux pays dans un travail spécial.
(3) Guérard, Essai sur le système des divisions territoriales de la Gaule depuis l’âge romain jusqu’à la fin de la dynastie Carlovingienne.
TABLE DES MATIÈRES.
I Généralités
II De l’orthographe des noms de lieux dans les Chartes et les Chroniques
III Persistance de la langue usuelle. Influence dos études latines.
CITÉ D’AUXERRE. – Époques Gauloise et Romaine – La cité d’Auxerre sous les Francs. Tableau des lieux existant dans la cite d’Auxerre avant le VIe siècle.
IV. Éclaircissements. Examen des points géographiques douteux.
V. Qualifications topographiques dans la cité d’Auxerre
VI. Lieux détruits
VII. Lieux inconnus
VIII. Liste alphabétique des lieux compris dans la cité d’Auxerre avant le XIIe siècle.
IX. Comté d’Auxerre
CITÉ DE SENS. – PAGUS DE SENS.
I. Observations générales. – Le pagus sous les Gaulois, sous les Romains et pendant les deux premières races.
II. Tableau par périodes des lieux existant dans le pagus Senonicus avant le VIe siècle.
III. Examen critique de certaines attributions géographiques : Bandritum, Clanum, Eburobriga.
IV. Liste alphabétique des lieux compris dans le pagus de Sens avant le XIIe siècle.
V. Lieux détruits ou inconnus.
VI. Liste des lieux du diocèse de Sens compris dans le Liber sacramentorum, manuscrit de la Bibliothèque royale de Stockholm, écrit au IXe siècle.
VII. Observations au sujet des limites du pagus de Sens tracées sur la carte.
VIII. Comté de Sens. Partage entre les comtes et les archevêques. – Changements successifs apportés dans l’étendue de ce grand fief.
Carte dépliante de la Cité d’Auxerre
Carte dépliante du Pagus de Sens.
ET LA TOPOGRAPHIE DE LA
CITÉ D’AUXERRE ET DU PAGUS DE SENS.
Extrait du tome II du Cartulaire général de l’Yonne
PAR Max QUANTIN
1858
MDCCCLVIII.
GÉNÉRALITÉS.
J’ai annoncé, dans l’introduction du tome I du Cartulaire général de l’Yonne, mis au jour en 1853 par la Société des sciences historiques de l’Yonne, que je publierai un mémoire détaillé sur la géographie de nos pagus. Dans ce travail, fruit de longues années de recherches, j’ai rassemblé tous les noms de lieux que fournissent les monuments historiques. Les éléments en étaient déjà connus tant par les anciens auteurs que par la table géographique du tome I du Cartulaire. La coordination en est donc devenue facile.
Chacun de ces pays a eu une existence distincte et a fait partie d’une cité différente. Mais il me serait difficile d’étendre mon cadre jusqu’à comprendre chacune des cités dont ils ressortissaient respectivement (1).
« Une seule cité, celle d’Auxerre, ne formait qu’une même circonscription avec le pagus. Celle de Sens était subdivisée en plusieurs pagvs. Le pagus d’Avallon dépendait, sous les Romains et postérieurement, de la cité d’Autun ; le pagus de Tonnerre était dans la cité de Langres (2).
Les travaux publiés par M. Guérard sur ces questions de géographie franque (3) ont éclairé ce sujet, et l’on a maintenant des bases généralement admises par les savants.
Rappelons-en, en quelques mots les règles posées par ce maître éminent dans la connaissance de la géographie et de l’histoire de la France au moyen-âge.
Les peuples de la Gaule celtique, dont faisaient partie les pays que nous étudions, soumis à l’administration romaine, formèrent des cités. La cité, peuplade ou tribu dans les premiers auteurs romains, change peu à peu de nature, Elle devient sous l’empire une subdivision importante de la province ayant une ville marquante pour capitale. Le territoire auquel elle commandait, était divisé en pagus ou pays, sorte de circonscription moins étendue. C’était probablement là le dernier terme des divisions de la Gaule sous les Romains.
Sous les Francs des deux races Mérovingienne et Carlovingienne, la cité subsiste et survit au naufrage de l’administration provinciale romaine. Elle se soutient surtout par la création d’un évêché dans son sein. Chaque cité dans l’ordre civil forma un diocèse dans l’ordre ecclésiastique, et se subdivisa quelquefois en plusieurs archidiaconés qui avaient ordinairement l’étendue d’un pagus. C’est là un fait important, dont on doit tenir compte dans l’étude de la géographie franque.
Le pagus représente à cette même époque tantôt la cité tout entière, tantôt et surtout une subdivision de la cité…
(1) M. Guérard, malgré les grandes ressources dont il disposait, déclare à plusieurs reprises n’avoir pu déterminer exactement les limites des divers pagus qu’il passe en revue dans son important ouvrage du Polyptique d’Irminon.
(2) La géographie du pagus de Tonnerre a été faite par M. Le Maistre. – Voyez Annuaire de l’Yonne de 1845. – Celle du pagus d’Avallon n’est pas suffisamment étudiée pour être publiée. Nous réunirons plus tard ces deux pays dans un travail spécial.
(3) Guérard, Essai sur le système des divisions territoriales de la Gaule depuis l’âge romain jusqu’à la fin de la dynastie Carlovingienne.
TABLE DES MATIÈRES.
I Généralités
II De l’orthographe des noms de lieux dans les Chartes et les Chroniques
III Persistance de la langue usuelle. Influence dos études latines.
CITÉ D’AUXERRE. – Époques Gauloise et Romaine – La cité d’Auxerre sous les Francs. Tableau des lieux existant dans la cite d’Auxerre avant le VIe siècle.
IV. Éclaircissements. Examen des points géographiques douteux.
V. Qualifications topographiques dans la cité d’Auxerre
VI. Lieux détruits
VII. Lieux inconnus
VIII. Liste alphabétique des lieux compris dans la cité d’Auxerre avant le XIIe siècle.
IX. Comté d’Auxerre
CITÉ DE SENS. – PAGUS DE SENS.
I. Observations générales. – Le pagus sous les Gaulois, sous les Romains et pendant les deux premières races.
II. Tableau par périodes des lieux existant dans le pagus Senonicus avant le VIe siècle.
III. Examen critique de certaines attributions géographiques : Bandritum, Clanum, Eburobriga.
IV. Liste alphabétique des lieux compris dans le pagus de Sens avant le XIIe siècle.
V. Lieux détruits ou inconnus.
VI. Liste des lieux du diocèse de Sens compris dans le Liber sacramentorum, manuscrit de la Bibliothèque royale de Stockholm, écrit au IXe siècle.
VII. Observations au sujet des limites du pagus de Sens tracées sur la carte.
VIII. Comté de Sens. Partage entre les comtes et les archevêques. – Changements successifs apportés dans l’étendue de ce grand fief.
Carte dépliante de la Cité d’Auxerre
Carte dépliante du Pagus de Sens.
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