Description
Référence : 30591
DE MAUDE René – LES HOMMES LIBRES en Orléanais
aux XIIe et XIVe siècles
1878, format : 160×250, 30 pages, sans ill. débroché (en l’état) des manques sur la couverture
Anciens textes de droit français, inédits ou rarissimes
QUELQUES DOCUMENTS RELATIFS A LA CONDITION DES HOMMES LIBRES
DANS L’ORLÉANAIS AU MOYEN AGE
CHARTES D’AFFRANCHISSEMENT. — ÉLECTIONS DE DÉPLIÉS.
Nous avons précédemment indiqué les données principales de la situation au XIIe siècle des hommes qui n’étaient ni serfs, ni nobles (1), et nous avons témoigné qu’à cette époque de renaissance, le gros de la nation se trouvant en réalité placé entre le servage des uns et l’ardeur effervescente des autres, la condition des hommes libres, par cela même, courait mille périls.
Jamais l’avenir ne parut plus obscur. L’horizon très-vague qu’entrevoyaient quelques regards semblait ne comporter que des déchirements, des violences, des outrages; et, pour y échapper, n’allait-on pas retourner vers ces temps de la suprématie féodale, qui avaient eu leur grand éclat et leur raison d’être, mais qui, peu à peu, s’étaient lourdement appesantis sur la tête de la France? car il semble,
(1) Voir au tome XIV des Mémoires de la Société archéologique de l’Orléanais, l’étude ayant pour titre : De la condition des hommes libres dans l’Orléanais au XIIe siècle.
QUELQUES DOCUMENTS RELATIFS A LA CONDITION DES HOMMES LIBRES
DANS L’ORLÉANAIS AU MOYEN AGE
CHARTES D’AFFRANCHISSEMENT. — ÉLECTIONS DE DÉPLIÉS.
Nous avons précédemment indiqué les données principales de la situation au XIIe siècle des hommes qui n’étaient ni serfs, ni nobles (1), et nous avons témoigné qu’à cette époque de renaissance, le gros de la nation se trouvant en réalité placé entre le servage des uns et l’ardeur effervescente des autres, la condition des hommes libres, par cela même, courait mille périls.
Jamais l’avenir ne parut plus obscur. L’horizon très-vague qu’entrevoyaient quelques regards semblait ne comporter que des déchirements, des violences, des outrages; et, pour y échapper, n’allait-on pas retourner vers ces temps de la suprématie féodale, qui avaient eu leur grand éclat et leur raison d’être, mais qui, peu à peu, s’étaient lourdement appesantis sur la tête de la France? car il semble,
(1) Voir au tome XIV des Mémoires de la Société archéologique de l’Orléanais, l’étude ayant pour titre : De la condition des hommes libres dans l’Orléanais au XIIe siècle.
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