Description
Référence : 30957
REVILLE André – Les Paysans au Moyen-Age
XIIIe et XIVe Siècles – Etudes Economiques et Sociales –
1896, format : 165×255, 63 pages, sans ill. broché
NOTICE SUR ANDRÉ RÉVILLE
Les Conférences qui forment ce petit volume ont été prononcées par André Réville, à Genève, pendant l’automne de 1893, à la suite d’une invitation qui lui avait été adressée par l’autorité universitaire du canton. Voici, brièvement résumées, les lignes principales de cette carrière pleine de promesses et prématurément brisée.
André Réville naquit le 28 janvier 1867, à Rotterdam, où son père, M. Albert Réville, l’éminent professeur d’Histoire des Religions au Collège de France, exerçait alors les fonctions de pasteur de l’Église Wallonne ou de langue française. Il suivit sa famille rentrée en France au commencement de 1873. Après de brillantes études classiques et universitaires, il sortit de l’Ecole des Chartes avec le diplôme d’archiviste-paléographe, et fut reçu avec le numéro deux au concours de l’agrégation d’histoire. Ses études spéciales le désignèrent au choix du Conseil Municipal de Paris pour la chaire d’IIistoire du Travail, fondée en 1891 à l’Hôtel-de-Ville, et, depuis lors jusqu’en 1894, il remplit avec talent et succès la tâche, parfois délicate, qui lui avait été confiée dans le nouvel « Enseignement populaire supérieur ». Ses Conférences de Genève donneront une idée de son enseignement clair, relevant par d’heureux traits l’aridité de recherches souvent très sévères, mais toujours substantiel et soigneusement puisé aux sources directes. …
1 L.’AGRICULTURE AU MOYEN-AGE.
La paroisse : le domaine seigneurial; les tenures; les terres communes. — L’art agricole : défrichements, assolement, espèces cultivées; instruments agricoles. Recettes mystérieuses. — L’élevage et les épizooties. — Le rendement.
2 CONDITION ÉCONOMIQUE DU PAYSAN AU MOYEN-AGE.
La rente de la terre. — Redevances en argent, en nature, en travail. — Singularité de certaines redevances. — Prélèvements supplémentaires du Seigneur, de l’Église, du Roi. — La prospérité du paysan souvent compromise par des calamités publiques, famines, guerres, etc.
3 LE PAYSAN DANS LA VIE PRIVÉE
Maison, mobilier, costume, nourriture. — Les mœurs : distractions et fûtes. — L’assistance publique : la charité monastique et la bienfaisance communale. Nombreux hôpitaux de villages ; comment ils disparurent.
4 ÉTAT D’ESPRIT DU PAYSAN.
L’école et l’instruction au village. — Simplicité proverbiale et dévotion enfantine. — Mais esprit de révolte. — Rôle social des prédicateurs populaires. — Sentiments irrévérencieux envers les hautes classes. — Fréquence des émeutes et des hérésies. — Le paysan plus révolutionnaire qu’aujourd’hui.
Les Conférences qui forment ce petit volume ont été prononcées par André Réville, à Genève, pendant l’automne de 1893, à la suite d’une invitation qui lui avait été adressée par l’autorité universitaire du canton. Voici, brièvement résumées, les lignes principales de cette carrière pleine de promesses et prématurément brisée.
André Réville naquit le 28 janvier 1867, à Rotterdam, où son père, M. Albert Réville, l’éminent professeur d’Histoire des Religions au Collège de France, exerçait alors les fonctions de pasteur de l’Église Wallonne ou de langue française. Il suivit sa famille rentrée en France au commencement de 1873. Après de brillantes études classiques et universitaires, il sortit de l’Ecole des Chartes avec le diplôme d’archiviste-paléographe, et fut reçu avec le numéro deux au concours de l’agrégation d’histoire. Ses études spéciales le désignèrent au choix du Conseil Municipal de Paris pour la chaire d’IIistoire du Travail, fondée en 1891 à l’Hôtel-de-Ville, et, depuis lors jusqu’en 1894, il remplit avec talent et succès la tâche, parfois délicate, qui lui avait été confiée dans le nouvel « Enseignement populaire supérieur ». Ses Conférences de Genève donneront une idée de son enseignement clair, relevant par d’heureux traits l’aridité de recherches souvent très sévères, mais toujours substantiel et soigneusement puisé aux sources directes. …
1 L.’AGRICULTURE AU MOYEN-AGE.
La paroisse : le domaine seigneurial; les tenures; les terres communes. — L’art agricole : défrichements, assolement, espèces cultivées; instruments agricoles. Recettes mystérieuses. — L’élevage et les épizooties. — Le rendement.
2 CONDITION ÉCONOMIQUE DU PAYSAN AU MOYEN-AGE.
La rente de la terre. — Redevances en argent, en nature, en travail. — Singularité de certaines redevances. — Prélèvements supplémentaires du Seigneur, de l’Église, du Roi. — La prospérité du paysan souvent compromise par des calamités publiques, famines, guerres, etc.
3 LE PAYSAN DANS LA VIE PRIVÉE
Maison, mobilier, costume, nourriture. — Les mœurs : distractions et fûtes. — L’assistance publique : la charité monastique et la bienfaisance communale. Nombreux hôpitaux de villages ; comment ils disparurent.
4 ÉTAT D’ESPRIT DU PAYSAN.
L’école et l’instruction au village. — Simplicité proverbiale et dévotion enfantine. — Mais esprit de révolte. — Rôle social des prédicateurs populaires. — Sentiments irrévérencieux envers les hautes classes. — Fréquence des émeutes et des hérésies. — Le paysan plus révolutionnaire qu’aujourd’hui.
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