Description
Référence : 31071
Promenades dans le Passé – Tome 8
1992, format : 160×240, 400 pages, très nb. ill. broché bon état
Présentation
Il était une fois… il faut bien commencer ainsi puisque ce que vous allez lire est un peu un conte. Mais un conte qui s appuie sur une solide réalité, sur des documents nombreux, utilisés avec clairvoyance, sur une masse de traditions et usages locaux recueillis par de vrais chercheurs à l’écoute de leur entourage et qui en sont la mémoire fidèle.
Entrez dans le jeu ; mettez vos pas dans les pas d’Alexis, jeune Russe assigné à résidence à Nemours au temps de l’alliance franco-russe, mais autorisé par une maréchaussée bonhomme à rayonner alentour.
Au travers de ses exclusions et de ses dialogues, vous venez se reconstituer dans le détail la vie de notre Gâtinais en ces années 1900, la vraie vie de tous les jours menée par des personnages attachés au sol, et vous la vivrez avec eux comme on vivait en ce temps.
Monsieur le maire vous dira les problèmes de sa commune, vous irez en tournée avec le médecin, le curé vous fera visiter son église, le secrétaire de mairie-instituteur tirera pour vous ses statistiques, vous converserez avec le chasseur de vipères ou le gardien de propriété, vous écouterez les souvenirs des anciens, vous bavarderez cordialement avec hôteliers et aubergistes, vous partagerez de simples et copieux repas sur lesquels le cholestérol n ‘aura pas encore étendu son ombre inquiétante.
De Bourron à Nanteau, vous découvriez la trame administrative de chaque commune, squelette un peu ingrat mais vite habillé de mainte anecdote rapportée par des personnages bien à l’aise sur nos sables et que peut-être vous reconnaîtriez si vous êtes un vieux Gâtinais ou dont les noms vous diront quelque chose car votre grand-mère vous en parlait.
C’est donc à une promenade dans le Gâtinais vivant que René-Charles Plancke vous convie. Mais, il faut le préciser, le Gâtinais de 1900.
Vous assistez en direct au recul de la vigne et vous voyez les champs d’asperges en plein essor. Vous visitez des monuments aujourd’hui disparus, ruinés ou refaits, vous entendez des aperçus historiques qui, depuis ce temps, ont été revus, vous sourcillez peut-être à lire certaine historiette ou telle donnée ? Dites-vous bien que vous êtes au début de ce siècle, que le chaume existe encore sur quelques toits de villages, que la rue sent la poussière et le crottin, que vous buvez l’eau du puits, que les hommes questionnés par Alexis vivent dans leur présent et n ’ont point idée de prédite l’avenir.
Mais justement, il est amusant de confronter ainsi la vie de ce temps et notre vie actuelle et d’y retrouver bien des survivances après presque un siècle. Nos villages évoluent lentement…
Quelque chose a changé pourtant et cela vous sautera aux yeux. Nos grands-pères possédaient un art de vivre, un souci de convivialité, un amour des fêtes et des rencontres que nous avons bien perdus, nous qui parlons toujours de communiquer mais restons si volontiers devant notre télé, tandis que les bannières de saint Vincent et de saint Fiacre s’empoussièrent dans les sacristies.
Suivez donc le cortège de sainte Cécile et trinquez avec les conscrits couverts de cocardes. Respirez le bon air. Bonne promenade, aux basques d’Alexis !
Henri Froment
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