Description
ISBN : 9782868491472 • Référence : 01147
150 ans Chemin de Fer en Essonne
• BAILLY Roger
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1994, format : 160x240mm, 256 pages, nb ill. broché, 790 gr.
État neuf •
« Epicier à Soisy-sur-Seine, M. Pattenotte fut heureux de trouver bientôt une place de capitaine de bateaux à vapeur ». M. Pattenotte devint donc chef de gare.
« Mlle Meilland se souvient bien du réservoir d’eau utilisé pour l’approvisionnement des locomotives. Un réservoir dans l’eau duquel son père mettait à dessaler la morue que le ménage consommait « .
Deux anecdotes parmi tant d’autres dans ce livre, par ailleurs très sérieux, qui couvre 150 ans de chemin de fer en Essonne, de la Fulton de 1840 au TGV Atlantique, le RER, en passant par les différentes lignes du département, les petits trains oubliés ou touristiques, les machines, et même l’aérotrain, les installations et les cheminots.
Cartes postales anciennes, dessins et photos, texte dense et documenté complété de nombreuses notes qui éclairent le récit, font de ce livre un chapitre du grand livre du rail en même temps qu’une page d’histoire locale, un ouvrage de référence.
Voilà 154 ans, cette année que la ligne de Paris à Corbeil a été construite sur le territoire de l’actuel département de l’Essonne. Puis, y furent établies les lignes de Paris à Orléans (1843) et Paris à Lyon (1849). Principales voies ferroviaires françaises et une dizaine d’autres allaient suivre.
C’est toute cette histoire passionnante jusqu’à l’aérotrain, les RER, le VAL, et les TGV, sans oublier celle des tacots départementaux et même celle des petits trains collectants la récolte betteravière, que vous trouverez dans cet ouvrage.
Avant-propos
L’Essonne, ce département né du remodelage de l’île-de-France en 1964, qui a donc seulement trente ans cette année, est un département « ni tout à fait urbain, ni tout à fait rural1 », issu de celui de l’ancienne Seine-et-Oise. Il offre une histoire ferroviaire passionnante qu’il nous a semblé intéressant de mettre en valeur…
Avec ses 243 km de lignes de chemin de fer en activité, ce département, passage obligé du « sud » de la France vers Paris, est très bien desservi et il ne faut pas oublier que sur son territoire a été créé, voilà cent cinquante-quatre ans, l’une des toutes premières lignes de chemin de fer quittant la capitale, puisque la ligne de Paris à Corbeil fut inaugurée le 17 septembre 1840, elle était alors la quatrième ligne construite au départ de Paris… Enfin la première « grande ligne » de chemin de fer, celle unissant Paris à Orléans, le traverse depuis cent cinquante ans et cela aussi est bien souvent passé sous silence.
Aujourd’hui, deux des plus grandes lignes ferroviaires empruntent son territoire, celle ci-dessus citée sur 56 km, et celle de Paris à Lyon, la plus importante des voies ferrées françaises sur 10,5 km et sur celle-ci, encore à présent passe le TGV Sud-Est, tandis que l’une de ces nouvelles lignes à grande vitesse parcourt, se dirigeant vers l’ouest et le sud-ouest 24 km sur le territoire essonnien.
N’oublions pas, non plus, que sur ce département, avait vu le jour l’aérotrain « Bertin » et que le « métro-automatique », dénommé « le Val », emprunte ce département sur 5 km. Il est vrai, diront les « fanatiques du rail », que ces deux innovations ne sont pas de « vrais chemins de fer » !
Ce département n ‘a-t-il pas possédé la « plus grande gare du monde », Juvisy, et n ‘est-il pas à la veille d’avoir à Massy, à l’horizon 2000, « le pôle le plus important du chemin de fer de demain » ? Cette ville de Massy devant devenir un carrefour unique du chemin de fer moderne avec sa gare interconnexion des TGV.
En outre, dans ce département, pour la première fois. ..le« métro » a pénétré en banlieue, avec la ligne de Sceaux modernisée qui dès 19382, donc depuis plus de cinquante ans, estl’une des lignes de la banlieue parisienne les plus modernes qui y parcourt plus de 15 km.
Nous avons pensé qu ‘il serait bon de présenter deux tableaux des lignes empruntant le territoire essonnien. l’un d’abord de 1934, la grande époque du chemin de fer, et l’autre de l’an dernier.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que la moitié des habitants de ce département, exerçant une activité, se déplacent tous les jours par le train pour aller travailler dans la capitale ! Certes, si longtemps ces déplacements relevaient du seul chemin de fer, à présent la route en assure une bonne part. Toutefois, de plus en plus, la fréquentation des parkings établis près des gares démontre que le rôle du rail reste de première importance.Cette histoire des chemins de fer dans le département de l’Essonne, nous avons pensé qu’il était encore temps… grand temps peut-être même, de l’évoquer et de rappeler ce que fut la « grande époque » du chemin de fer. de ses débuts jusqu’aux années 1930…
Ces années dont nous avons fort bien connu les dernières…
1. – D’après X. Dugoin, député et président du conseil général de l’Essonne, dans sa préface de l’ouvrage Vivre l’Essonne en Ile-de-France, Paris, 1989.
2. – On trouvera dans cet ouvrage au chapitre relatif à la ligne de Sceaux, les étapes de cette modernisation.SOMMAIRE
Les chemins de fer dans le département de l’Essonne • La première ligne : de Paris à Corbeil en 1840 • La seconde ligne : de Paris à Orléans en 1843 • La troisième ligne : de Paris à Lyon en 1849 • La quatrième ligne : de Paris à Sceaux, Orsay et Limours • La cinquième ligne : la ligne de la vallée de l’Essonne • La sixième ligne : la ligne de Brétigny à Vendôme • La septième ligne : la « Grande Ceinture » de Vigneux à Bièvres . . . Les lignes du plan Freycinet ; • La huitième ligne : Étampes • La neuvième ligne : de Corbeil à Melun et à Montereau (CMM) • La dixième ligne : Étampes à Bourges La onzième ligne : de Paris à Chartres • La douzième ligne : d’Évry « ville nouvelle » (1975) • La ligne de Paris-Bastille à Boissy-Saint-Léger et Verneuil-l’Étang • Les TGV, les RER, Orly-Val et l’avenir ferroviaire de l’Essonne • « Ceux du rail » dans le département de l’Essonne • Les petits trains oubliés…
■ Première partie Les petits trains oubliés…
■ Deuxième partie : • Les petits trains oubliés…
■ Troisième partie : • Quelques « embranchements particuliers » • Les établissements Decauville à Corbeil-Essonnes • Les petits trains touristiques
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