Description
Référence : 31221
MENGIN Urbain – A propos d’un exemplaire imprimé de la traduction des vies des hommes illustres qui contient des annotations de la main d’Amyot.
vers 1890, format : 160×240, 10 pages, sans ill. débroché Extrait d’un bulletin d’Archéologie de SetM.
Par M. Urbain Mengin.
C’est un exemplaire de la traduction des Vies de Plutarque de 1565 sur lequel il a fait des corrections, en vue, semble-t-il, d’une nouvelle édition, qui eût été la quatrième, et qui n’a pas été publiée de son vivant. J’ai eu la bonne chance de découvrir ce gros volume, il y a une vingtaine d’années chez un bouquiniste à Auxerre. J’étais heureux de mettre dans mon humble bibliothèque ce vieux Plutarque qui aurait pu être celui de Chrysale, mais je ne me doutais guère qu’avant de venir entre mes mains il avait été souvent manié par Amyot.
En le feuilletant, je remarquai qu’il y avait quelques notes à la plume dans les marges. J’admirais la très belle écriture dont je pouvais être sûr qu’elle était fort ancienne. Ces notes, en effet, sont plus vieilles que la reliure actuelle qui, elle-même, n’est pas jeune. Quand cette reliure a été faite, le livre a été rogné et quelques-unes des notes, très peu, par bonheur, ont été maladroitement coupées. J’imaginais qu’elles étaient de la main d’un érudit qui s’était permis de faire quelques retouches au texte d’Amyot, Une circonstance fortuite m’amena un jour à faire une découverte inattendue dans ces notes. Corrigeant des épreuves d’imprimerie, j’appris les signes dont on se sert pour indiquer qu’il faut supprimer certains mots et en intercaler d’autres, Or, je remarquai ces signes-là et en particulier des deleatur dans mon exemplaire d’Amyot, Celui qui avait mis ces signes songeait donc à une nouvelle édition du livre. Brusquement l’idée me vint que l’annotateur pouvait être Amyot lui-même. Examinant le livre avec plus d’attention que je n’avais fait jusque-là, je vis par ce qui était écrit au bas du titre qu’il avait appartenu à Régnault Martin, chanoine et archidiacre d’Auxerre, Il pouvait donc provenir de la bibliothèque de l’évêché…
C’est un exemplaire de la traduction des Vies de Plutarque de 1565 sur lequel il a fait des corrections, en vue, semble-t-il, d’une nouvelle édition, qui eût été la quatrième, et qui n’a pas été publiée de son vivant. J’ai eu la bonne chance de découvrir ce gros volume, il y a une vingtaine d’années chez un bouquiniste à Auxerre. J’étais heureux de mettre dans mon humble bibliothèque ce vieux Plutarque qui aurait pu être celui de Chrysale, mais je ne me doutais guère qu’avant de venir entre mes mains il avait été souvent manié par Amyot.
En le feuilletant, je remarquai qu’il y avait quelques notes à la plume dans les marges. J’admirais la très belle écriture dont je pouvais être sûr qu’elle était fort ancienne. Ces notes, en effet, sont plus vieilles que la reliure actuelle qui, elle-même, n’est pas jeune. Quand cette reliure a été faite, le livre a été rogné et quelques-unes des notes, très peu, par bonheur, ont été maladroitement coupées. J’imaginais qu’elles étaient de la main d’un érudit qui s’était permis de faire quelques retouches au texte d’Amyot, Une circonstance fortuite m’amena un jour à faire une découverte inattendue dans ces notes. Corrigeant des épreuves d’imprimerie, j’appris les signes dont on se sert pour indiquer qu’il faut supprimer certains mots et en intercaler d’autres, Or, je remarquai ces signes-là et en particulier des deleatur dans mon exemplaire d’Amyot, Celui qui avait mis ces signes songeait donc à une nouvelle édition du livre. Brusquement l’idée me vint que l’annotateur pouvait être Amyot lui-même. Examinant le livre avec plus d’attention que je n’avais fait jusque-là, je vis par ce qui était écrit au bas du titre qu’il avait appartenu à Régnault Martin, chanoine et archidiacre d’Auxerre, Il pouvait donc provenir de la bibliothèque de l’évêché…
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