Description
Référence : 30296
Direction des Affaires départementales – ALFORTVILLE
Etat des communes à la fin du XIXe siècle publié sous les auspices du Conseil Général
1901, format : 160×250, 110 pages, plans ill. broché
FAITS HISTORIQUES
Alfortville est du nombre de ces agglomérations récemment formées dans la banlieue immédiate de Paris par une population en majorité ouvrière ou de petite bourgoisie, désireuse d’avoir un air plus pur et des habitations à meilleur marché que dans la capitale, où, d’ailleurs, ses occupations la retiennent tout le jour.
La construction de la ligne de Paris à Lyon, entre 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations. La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, à l’Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, à l’Ouest par la Seine jusqu’au point où elle reçoit la Marne, est devenue Alfortville.
Il n’y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complètement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siècle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu’il était en résidence à Choisy-le-Roi.
Si l’on consulte l’Atlas des communes de Lefèvre, dressé de 1854 à 1859, on y relève pour le territoire dont nous nous occupons les noms suivants de lieux dits (du Nord au Sud) : la Bosse de Marne, — le Nassier ou Grand Cornet, — les Osiers, — Port à l’Anglais, — Cayenne, — les Esserts ou la Haye Briais, — les Petits Carreaux, — les Perruchets, — le Pont des vingt arpents, — le Deffoie, — Chantereine, — Champoutre, — les Marais, — les Villiers.
Un seul établissement industriel, une usine à gaz, y existait alors ; certains des ouvriers qu’elle employait durent être, avec les cultivateurs de la presqu’île et quelques possesseurs de maisonnettes pour lesquelles le mot villa serait trop ambitieux, les premiers habitants du lieu.Une circonstance, qui ne se produisit pas, aurait pu avancer d’une vingtaine d’années la formation de l’agglomération au confluent de la Seine et de la Marne. A ce point extrême du territoire de la commune de Maisons-Alfort, existait depuis 1832 un pont, le pont d’Ivry, qu’on s’étonne de ne voir construit…
Alfortville est du nombre de ces agglomérations récemment formées dans la banlieue immédiate de Paris par une population en majorité ouvrière ou de petite bourgoisie, désireuse d’avoir un air plus pur et des habitations à meilleur marché que dans la capitale, où, d’ailleurs, ses occupations la retiennent tout le jour.
La construction de la ligne de Paris à Lyon, entre 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations. La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, à l’Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, à l’Ouest par la Seine jusqu’au point où elle reçoit la Marne, est devenue Alfortville.
Il n’y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complètement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siècle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu’il était en résidence à Choisy-le-Roi.
Si l’on consulte l’Atlas des communes de Lefèvre, dressé de 1854 à 1859, on y relève pour le territoire dont nous nous occupons les noms suivants de lieux dits (du Nord au Sud) : la Bosse de Marne, — le Nassier ou Grand Cornet, — les Osiers, — Port à l’Anglais, — Cayenne, — les Esserts ou la Haye Briais, — les Petits Carreaux, — les Perruchets, — le Pont des vingt arpents, — le Deffoie, — Chantereine, — Champoutre, — les Marais, — les Villiers.
Un seul établissement industriel, une usine à gaz, y existait alors ; certains des ouvriers qu’elle employait durent être, avec les cultivateurs de la presqu’île et quelques possesseurs de maisonnettes pour lesquelles le mot villa serait trop ambitieux, les premiers habitants du lieu.Une circonstance, qui ne se produisit pas, aurait pu avancer d’une vingtaine d’années la formation de l’agglomération au confluent de la Seine et de la Marne. A ce point extrême du territoire de la commune de Maisons-Alfort, existait depuis 1832 un pont, le pont d’Ivry, qu’on s’étonne de ne voir construit…
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