Description
Référence : 30708
– Ardennes – Almanach illustré de la gazette
1918, format : 150×220, 96 pages, nb ill. broché
Voici le troisième «Almanach de la Gazette des Ardennes» que nous présentons à nos lecteurs.
Une fois de plus, l’humain désir que nous partagions avec nos lecteurs ne s’est pas réalisé: l’année 1917, la plus sanglante peut-être de la guerre mondiale, touche à sa fin sans nous avoir apporté la paix. La lutte acharnée a encore exigé d’innombrables sacrifices en vies humaines et en valeurs de tout genre, sans que l’état des choses se soit modifié de manière à laisser entrevoir avec certitude la fin prochaine du terrible massacre. Et pourtant, deux jours après la publication de l’«Almanach» pour 1917, un rayon d’espérance était venu éclairer ces ténèbres de souffrances : Le 12 décembre 1916 la paix a été offerte, franchement et formellement, par les Puissances centrales.
Les gouvernements de l’Entente, liés par le funeste traité de Londres, ont cru pouvoir prendre à nouveau l’écrasante responsabilité d’un refus catégorique! Une seconde fois encore, l’ange de la paix sembla vouloir descendre sur la terre ensanglantée : Le Pape éleva sa voix paternelle, offrant sa médiation. Les souverains des Etats centraux ne tardèrent pas à accepter, en principe, cette offre généreuse.
Du côté de l’Entente, M. Wilson, président des Etats-Unis, qui, de la guerre secrète, avait fini par passer à la guerre ouverte contre l’Allemagne, fut seul à répondre: Et ce fut encore un refus catégorique. Les autres gouvernants de l’Entente ne trouvèrent même pas qu’il valait la peine de répondre. Pour justifier cette attitude funeste aux yeux de leurs peuples éprouvés, ils dénoncèrent les démarches des Empires centraux comme des preuves de leur épuisement et de leur prochain
Une fois de plus, l’humain désir que nous partagions avec nos lecteurs ne s’est pas réalisé: l’année 1917, la plus sanglante peut-être de la guerre mondiale, touche à sa fin sans nous avoir apporté la paix. La lutte acharnée a encore exigé d’innombrables sacrifices en vies humaines et en valeurs de tout genre, sans que l’état des choses se soit modifié de manière à laisser entrevoir avec certitude la fin prochaine du terrible massacre. Et pourtant, deux jours après la publication de l’«Almanach» pour 1917, un rayon d’espérance était venu éclairer ces ténèbres de souffrances : Le 12 décembre 1916 la paix a été offerte, franchement et formellement, par les Puissances centrales.
Les gouvernements de l’Entente, liés par le funeste traité de Londres, ont cru pouvoir prendre à nouveau l’écrasante responsabilité d’un refus catégorique! Une seconde fois encore, l’ange de la paix sembla vouloir descendre sur la terre ensanglantée : Le Pape éleva sa voix paternelle, offrant sa médiation. Les souverains des Etats centraux ne tardèrent pas à accepter, en principe, cette offre généreuse.
Du côté de l’Entente, M. Wilson, président des Etats-Unis, qui, de la guerre secrète, avait fini par passer à la guerre ouverte contre l’Allemagne, fut seul à répondre: Et ce fut encore un refus catégorique. Les autres gouvernants de l’Entente ne trouvèrent même pas qu’il valait la peine de répondre. Pour justifier cette attitude funeste aux yeux de leurs peuples éprouvés, ils dénoncèrent les démarches des Empires centraux comme des preuves de leur épuisement et de leur prochain
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.