Description
Référence : 30703
GIRAUX J. & LOGRE B. – Au coeur de Marne la Vallée
Le pays du Val Maubuée et du Val de Bussy
1998, format : 240×20, 63 pages, nb ill. cartonné
Préface
Marne-la-Vallée, vaste territoire de 15 000 hectares, vingt-sept communes et quatre secteurs d’urbanisation.
Au cœur de cette ville, le Val Maubuée et le Val de Bussy.
Près de trente ans après les premiers schémas d’urbanisme, quel regard peut-on porter sur le secteur aujourd’hui en voie d’achèvement: le Val Maubuée ?
Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel et Torcy. Superposition de territoires et destins de six villes confrontées à l’histoire du développement de Paris-Capitale.
Y aura-t-il un futur pour chacune des six communes ? La nostalgie du village est-elle un concept moderne ?
Dès l’origine, le Val Maubuée n’a jamais été conçu de façon antinomique avec la vie des villages ; c’était même l’ancrage principal du projet le point d’appui du développement autant que le site géographique (la Marne, les parcs, les bois, les thalwegs et autres traces de l’histoire…).
Comme à l’image des arrondissements de Paris qui ont gardé leur personnalité, les six communes du Val Maubuée ont sauvegardé leur originalité tout en participant, avec leur âme, à l’histoire nouvelle du Val Maubuée.
L’histoire du lieu remonte à la nuit des temps, terre de passage, de conquête et de métissage, avec des accélérations fulgurantes d’urbanisation ces dernières décennies.
A lire l’histoire de ces villages, on apprend notamment que les grands seigneurs et les puissants de ces époques, tels les Colbert, de Garlande, ou la famille André, se sont partagés ces territoires, châteaux, parcs et terres, sans que l’on sache très bien quel était le sort des habitants d’alors.Mais on découvre aussi les prémices d’une histoire sociale de ce site, qui était le fait de précurseurs d’une nouvelle organisation urbaine et sociale, tels Jacques Picquenard à Torcy et plus encore la famille Menier à Noisiel.
Leur action était prémonitoire de ce que serait un siècle plus tard celle des pouvoirs publics au Val Maubuée au sein de Marne-la-Vallée.
La qualité de la conception urbaine au profit de tous les habitants sans ségrégation ; le soin apporté au paysage (parcs, promenades, espaces publics) et l’innovation architecturale (si nécessaire dans ces années de « barres et de tours ») ont été une préoccupation ardente de tous les instants.
Si le recul du temps commence seulement à permettre de faire le tri entre les réussites confirmées et les erreurs à redresser, il permet aussi de mettre en perspective l’apport significatif du Val Maubuée dans l’histoire récente de l’architecture des paysages et des villes.
Michel Macary
Marne-la-Vallée, vaste territoire de 15 000 hectares, vingt-sept communes et quatre secteurs d’urbanisation.
Au cœur de cette ville, le Val Maubuée et le Val de Bussy.
Près de trente ans après les premiers schémas d’urbanisme, quel regard peut-on porter sur le secteur aujourd’hui en voie d’achèvement: le Val Maubuée ?
Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel et Torcy. Superposition de territoires et destins de six villes confrontées à l’histoire du développement de Paris-Capitale.
Y aura-t-il un futur pour chacune des six communes ? La nostalgie du village est-elle un concept moderne ?
Dès l’origine, le Val Maubuée n’a jamais été conçu de façon antinomique avec la vie des villages ; c’était même l’ancrage principal du projet le point d’appui du développement autant que le site géographique (la Marne, les parcs, les bois, les thalwegs et autres traces de l’histoire…).
Comme à l’image des arrondissements de Paris qui ont gardé leur personnalité, les six communes du Val Maubuée ont sauvegardé leur originalité tout en participant, avec leur âme, à l’histoire nouvelle du Val Maubuée.
L’histoire du lieu remonte à la nuit des temps, terre de passage, de conquête et de métissage, avec des accélérations fulgurantes d’urbanisation ces dernières décennies.
A lire l’histoire de ces villages, on apprend notamment que les grands seigneurs et les puissants de ces époques, tels les Colbert, de Garlande, ou la famille André, se sont partagés ces territoires, châteaux, parcs et terres, sans que l’on sache très bien quel était le sort des habitants d’alors.Mais on découvre aussi les prémices d’une histoire sociale de ce site, qui était le fait de précurseurs d’une nouvelle organisation urbaine et sociale, tels Jacques Picquenard à Torcy et plus encore la famille Menier à Noisiel.
Leur action était prémonitoire de ce que serait un siècle plus tard celle des pouvoirs publics au Val Maubuée au sein de Marne-la-Vallée.
La qualité de la conception urbaine au profit de tous les habitants sans ségrégation ; le soin apporté au paysage (parcs, promenades, espaces publics) et l’innovation architecturale (si nécessaire dans ces années de « barres et de tours ») ont été une préoccupation ardente de tous les instants.
Si le recul du temps commence seulement à permettre de faire le tri entre les réussites confirmées et les erreurs à redresser, il permet aussi de mettre en perspective l’apport significatif du Val Maubuée dans l’histoire récente de l’architecture des paysages et des villes.
Michel Macary
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