Description
Référence : 31366
COINTREAU Pierre – Bijoux et bijoutiers
Illustré par René Robert
vers 1935, format : 230×290, 163 pages, une douzaine ill. broché pliure sur la couverture, défaut tranche de dos (en l’état)
AVANT-PROPOS
C’est en bonne partie à des bijoutiers et à des orfèvres que l’Union centrale des Arts Décoratifs a dû de voir le jour en 1873. Or, en lisant Bijoux et Bijoutiers, il nie semble retrouver le plan directeur qui inspira les fondateurs de notre grande association. L’auteur du livre s’est donné la tache de faire connaître la genèse d’un art somptuaire, d’étudier son développement au cours des siècles et d’en déduire les enseignements présents, facteurs d’incessants progrès.
Le. bijou constitue une des émanations les plus concrètes du sens artistique d’un peuple. Attribut suprême de la Parure, il révèle l’évolution de la personnalité. C’est ce qu’a bien saisi Pierre Contreau.Il appartenait à un homme de métier et sensible aux manifestations de l’élégance d’apprécier les efforts réalisés par la collectivité des artisans d’élite auxquels sont impartis les travaux des arts précieux.Les métaux rares, les gemmes étincelantes ne valent que par l’ingénieuse préparation et par l’habile présentation des joailliers et des bijoutiers. Quant à la destination, elle a changé au cours des siècles. Dans les civilisations primitives, l’homme a d’abord rendu hommage à la divinité. Pour se concilier sa bienveillance, il a paré ses images représentatives, enrichi les ustensiles rituels ; puis ayant établi une hiérarchie sociale, il a revêtu d’insignes magnifiques les détenteurs de l’autorité.
Le bijou étant devenu le révélateur de la puissance et de la fortune, l’être humain fut de plus en plus soucieux d’en faire montre et le bijoutier devint un des spécialistes de la parure individuelle.Pierre Contreau qui nous en décrit l’évolution, a fait appel, pour une attachante illustration synthétisant le bijou de chaque époque, à M. René Robert.
Voilà donc une œuvre de vulgarisation, consciencieusement documentée, écrite avec ferveur. Elle apprendra aux amateurs de bijoux, non seulement à apprécier les productions d’un art difficile, mais encore à comprendre et à estimer ceux qui les élaborent.
Qui sont en effet ces hommes dont chaque geste transforme des richesses en trésors ? Le plus souvent des artistes qui ne signent même pas leurs œuvres. Le modeste anonymat est chez eux habitude professionnelle. Quelques grands noms seulement apparaissent de temps à autre. Mais pour un Revenido Cellini, pour un Bapst, pour un Lalique, que de beaux maîtres sont restés dans l’ombre !Tous, des plus grands aux plus petits, des talents renommés aux humbles inconnus, furent et sont les esclaves de la mode, les auxiliaires des ordonnateurs du costume et de la coiffure. Comme leur talent serait facilité s’il existait une coordination réelle entre la collectivité des métiers de la parure ! Combien le goût français et son prestige puiseraient de. force dans cette union des corporations dont le signataire de ce livre n’a cessé de prêcher la nécessité !
Il semble qu’aujourd’hui l’heure soit venue des réalisations en cet ordre d’idées et que les industries de la parure soient à la veille de contracter la plus féconde des associations. C’est un moment bien choisi pour la parution de Bijoux et Bijoutiers, ouvrage de valeur auquel je suis heureux de souhaiter la bienvenue.
François Carnot, Président de l’Union Centrale des Arts Décoratifs.
TABLE des matières
Avant-Propos. — François Carnot
Chapitre I. — Les Origines des Bijoux…. Le Tatouage.L’âge de pierre, l’âge de bronze, l’âge de fer.
Chapitre II. — La Bijouterie et la Joaillerie chez les peuples de l’Antiquité
Egypte • Assyrie-Chaldée • Phénicie et Chypre • Judée • Syrie, Cappadoce, Phrygie, Lydie, Perse, • Carie • Quelques autres peuples • Grèce • Etrurie • Rome
Chapitre III. — A Byzance
Chapitre IV. — A Rome
Chapitre V. — Chez les Gaulois
Chapitre VI. — L’Orfèvrerie Gothique
Chapitre VII. — En France du Xe au XIIIe siècle
Chapitre VIII. — En Allemagne du Xe au XIIIe siècle
Chapitre IX. — En Flandre et en Angleterre Xe au XIe siècle
Chapitre X. — Dans l’Europe du Nord du XIVe au XVe siècle
Chapitre XI. — L’Orfèvrerie Italienne du Xe au XVe siècle
Chapitre XII. — La Renaissance Italienne
Cn a pitre XIII. — La Renaissance en France
Chapitre XIV. — La Renaissance chez les Anglo-Saxons
Chapitre XV. — Le siècle de Louis XIV
Chapitre XVI, — La Bijouterie sous Louis XV
Chapitre XVII. — La Bijouterie sous Louis XVI
Chapitre XVIII. — Les Bijoux de la Révolution et de l’Empire
Chapitre XIX. — Les Bijoux de la Restauration et du Second Empire
Chapitre XX. — La Bijouterie dans la seconde moitié du XIXe siècle
Exposition de 1855, de 1867 , de 1878, 1889
Chapitre XXI. — La Bijouterie contemporaine
L’Exposition de 1900, de 1925, du Musée Galliéra , L’Exposition Coloniale de 1931
La couverture et les illustrations inédites sont de René Robert
C’est en bonne partie à des bijoutiers et à des orfèvres que l’Union centrale des Arts Décoratifs a dû de voir le jour en 1873. Or, en lisant Bijoux et Bijoutiers, il nie semble retrouver le plan directeur qui inspira les fondateurs de notre grande association. L’auteur du livre s’est donné la tache de faire connaître la genèse d’un art somptuaire, d’étudier son développement au cours des siècles et d’en déduire les enseignements présents, facteurs d’incessants progrès.
Le. bijou constitue une des émanations les plus concrètes du sens artistique d’un peuple. Attribut suprême de la Parure, il révèle l’évolution de la personnalité. C’est ce qu’a bien saisi Pierre Contreau.Il appartenait à un homme de métier et sensible aux manifestations de l’élégance d’apprécier les efforts réalisés par la collectivité des artisans d’élite auxquels sont impartis les travaux des arts précieux.Les métaux rares, les gemmes étincelantes ne valent que par l’ingénieuse préparation et par l’habile présentation des joailliers et des bijoutiers. Quant à la destination, elle a changé au cours des siècles. Dans les civilisations primitives, l’homme a d’abord rendu hommage à la divinité. Pour se concilier sa bienveillance, il a paré ses images représentatives, enrichi les ustensiles rituels ; puis ayant établi une hiérarchie sociale, il a revêtu d’insignes magnifiques les détenteurs de l’autorité.
Le bijou étant devenu le révélateur de la puissance et de la fortune, l’être humain fut de plus en plus soucieux d’en faire montre et le bijoutier devint un des spécialistes de la parure individuelle.Pierre Contreau qui nous en décrit l’évolution, a fait appel, pour une attachante illustration synthétisant le bijou de chaque époque, à M. René Robert.
Voilà donc une œuvre de vulgarisation, consciencieusement documentée, écrite avec ferveur. Elle apprendra aux amateurs de bijoux, non seulement à apprécier les productions d’un art difficile, mais encore à comprendre et à estimer ceux qui les élaborent.
Qui sont en effet ces hommes dont chaque geste transforme des richesses en trésors ? Le plus souvent des artistes qui ne signent même pas leurs œuvres. Le modeste anonymat est chez eux habitude professionnelle. Quelques grands noms seulement apparaissent de temps à autre. Mais pour un Revenido Cellini, pour un Bapst, pour un Lalique, que de beaux maîtres sont restés dans l’ombre !Tous, des plus grands aux plus petits, des talents renommés aux humbles inconnus, furent et sont les esclaves de la mode, les auxiliaires des ordonnateurs du costume et de la coiffure. Comme leur talent serait facilité s’il existait une coordination réelle entre la collectivité des métiers de la parure ! Combien le goût français et son prestige puiseraient de. force dans cette union des corporations dont le signataire de ce livre n’a cessé de prêcher la nécessité !
Il semble qu’aujourd’hui l’heure soit venue des réalisations en cet ordre d’idées et que les industries de la parure soient à la veille de contracter la plus féconde des associations. C’est un moment bien choisi pour la parution de Bijoux et Bijoutiers, ouvrage de valeur auquel je suis heureux de souhaiter la bienvenue.
François Carnot, Président de l’Union Centrale des Arts Décoratifs.
TABLE des matières
Avant-Propos. — François Carnot
Chapitre I. — Les Origines des Bijoux…. Le Tatouage.L’âge de pierre, l’âge de bronze, l’âge de fer.
Chapitre II. — La Bijouterie et la Joaillerie chez les peuples de l’Antiquité
Egypte • Assyrie-Chaldée • Phénicie et Chypre • Judée • Syrie, Cappadoce, Phrygie, Lydie, Perse, • Carie • Quelques autres peuples • Grèce • Etrurie • Rome
Chapitre III. — A Byzance
Chapitre IV. — A Rome
Chapitre V. — Chez les Gaulois
Chapitre VI. — L’Orfèvrerie Gothique
Chapitre VII. — En France du Xe au XIIIe siècle
Chapitre VIII. — En Allemagne du Xe au XIIIe siècle
Chapitre IX. — En Flandre et en Angleterre Xe au XIe siècle
Chapitre X. — Dans l’Europe du Nord du XIVe au XVe siècle
Chapitre XI. — L’Orfèvrerie Italienne du Xe au XVe siècle
Chapitre XII. — La Renaissance Italienne
Cn a pitre XIII. — La Renaissance en France
Chapitre XIV. — La Renaissance chez les Anglo-Saxons
Chapitre XV. — Le siècle de Louis XIV
Chapitre XVI, — La Bijouterie sous Louis XV
Chapitre XVII. — La Bijouterie sous Louis XVI
Chapitre XVIII. — Les Bijoux de la Révolution et de l’Empire
Chapitre XIX. — Les Bijoux de la Restauration et du Second Empire
Chapitre XX. — La Bijouterie dans la seconde moitié du XIXe siècle
Exposition de 1855, de 1867 , de 1878, 1889
Chapitre XXI. — La Bijouterie contemporaine
L’Exposition de 1900, de 1925, du Musée Galliéra , L’Exposition Coloniale de 1931
La couverture et les illustrations inédites sont de René Robert
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