Description
Référence : 30340
LOMBARD Jean – Byzance
Préface de Paul Marguerite, illustrations de A. Leroux.
1901, format : 135×180, 403 pages, 12 ill. demi-reliure
Quelques mots de soulignés dans le texte (en l’état), quelques illustrations couleur en hors-texte
JEAN LOMBARD
On peut dire de l’oeuvre de Jean Lombard qu’elle avait sombré corps et biens; à peine si quelques épaves flottaient de-ci de-là, un volume sali à une devanture de bouquiniste, un exemplaire pieusement conservé dans la bibliothèque d’un ami. Sur le plat ou le dos de la couverture ces mots : Byzance ou l’Agonie rappelaient les fresques démesurées, les cauchemars des foules grouillantes ressuscitées par un ouvrier de lettres qui eut du génie.
Et c’était une grande tristesse de penser qu’après la cruauté du sort qui avait précipité dans la fosse l’écrivain en pleine jeunesse, l’absurde misère des choses, la faillite d’un éditeur, engouffraient dans l’oubli l’œuvre en pleine puissance.
Heureusement, cette œuvre reparaît, rajeunie, embellie; au linceul des pages blanches d’une édition nouvelle, la pensée de Lombard, cette jeune morte si touchante, va comme l’Alceste antique palpiter sous ses voiles; elle s’anime, elle se dresse, et la voilà qui s’avance constellée de joyaux, dans la raideur hiératique de sa robe incrustée d’émaux d’or, à travers ce livre étrange Byzance.
JEAN LOMBARD
On peut dire de l’oeuvre de Jean Lombard qu’elle avait sombré corps et biens; à peine si quelques épaves flottaient de-ci de-là, un volume sali à une devanture de bouquiniste, un exemplaire pieusement conservé dans la bibliothèque d’un ami. Sur le plat ou le dos de la couverture ces mots : Byzance ou l’Agonie rappelaient les fresques démesurées, les cauchemars des foules grouillantes ressuscitées par un ouvrier de lettres qui eut du génie.
Et c’était une grande tristesse de penser qu’après la cruauté du sort qui avait précipité dans la fosse l’écrivain en pleine jeunesse, l’absurde misère des choses, la faillite d’un éditeur, engouffraient dans l’oubli l’œuvre en pleine puissance.
Heureusement, cette œuvre reparaît, rajeunie, embellie; au linceul des pages blanches d’une édition nouvelle, la pensée de Lombard, cette jeune morte si touchante, va comme l’Alceste antique palpiter sous ses voiles; elle s’anime, elle se dresse, et la voilà qui s’avance constellée de joyaux, dans la raideur hiératique de sa robe incrustée d’émaux d’or, à travers ce livre étrange Byzance.
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