Description
Référence : 32004
Prosper MÉRIMÉE – CARMEN
ARSÈNE GUILLOT – L’ABBÉ AUBAIN
1931, format : 120×185, 160 pages, sans illustration[s].demi-reliure, bon état
GÉNIE DE LA FRANCE – ŒUVRES DE Prosper MÉRIMÉE
CARMEN
ARSÈNE GUILLOT – L’ABBÉ AUBAIN
PROSPER MÉRIMÉE
•
(1803-1870)
• Prosper Mérimée, fils d’un professeur de dessin à l’École polytechnique, secrétaire perpétuel de l’École des Beaux-Arts, naquit à Paris en 1803. D’une famille aisée et distinguée il fit de brillantes études. Son esprit curieux de toutes choses, pénétrant et lucide, fut l’un des plus ornés et des plus cultivés de son siècle. Il avait plus de pénétration que de sensibilité : et surtout, il dérobait, par méfiance et timidité, les mouvements de son cœur derrière une froideur distante et une ironie que sa lucidité faisait redoutable.
• En 1825, il publia le Théâtre de Clara Gazul, supercherie littéraire, qui eut le plus grand succès : il donnait ces comédies pour l’œuvre d’une actrice espagnole. En 1827, il renouvela la plaisanterie en donnant, sous le titre de Chants de la Guzla, de prétendues ballades illyriennes.
• En 1828, il donnait, dans la Jacquerie, un tableau historique d’une qualité déjà saisissante. Mais c’est avec la Chronique du règne de Charles IX (1829) qu’il atteignit sa pleine forme. Ce n’est pas cependant le roman historique qui le retint. Il avait trouvé le genre où ses qualités pouvaient se manifester le mieux, et où ses défauts se muaient en qualités : dans la nouvelle, sa grâce un peu sèche paraissait voulue et calculée. Cette forme de la nouvelle, si bien adaptée au dessin de l’esprit français, doit à Mérimée quelques-uns de ses chefs-d’œuvre les plus accomplis. De 1829 à 1846, Mérimée publia : Tamango, Mateo Falcone, L’Enlèvement de la Redoute (1829); La Partie de trictrac. Le Vase étrusque. Les Mécontents (1830); La Double méprise (1833), Les Ames du Purgatoire (1834), La Vénus d’Ille (1837), Colomba (1840), Arsène Guillot (1844), Carmen (1845), L’Abbé Aubain (1846).
• Mérimée avait été nommé en 1841 inspecteur général des monuments historiques. Dans un moment où le goût de la conservation des monuments fleurissait avec le renouvellement de la science historique et de la curiosité du passé, mais où le goût de la restauration des monuments l’accompagnait fâcheusement, Mérimée sut à la fois protéger contre la ruine et contre l’embellissement une foule de beaux vestiges. Les mémoires qu’il adressa au ministre, au cours de ses nombreux •
TABLE
• Carmen • Arsène Guillot • L’Abbé Aubain
CARMEN
ARSÈNE GUILLOT – L’ABBÉ AUBAIN
PROSPER MÉRIMÉE
•
(1803-1870)
• Prosper Mérimée, fils d’un professeur de dessin à l’École polytechnique, secrétaire perpétuel de l’École des Beaux-Arts, naquit à Paris en 1803. D’une famille aisée et distinguée il fit de brillantes études. Son esprit curieux de toutes choses, pénétrant et lucide, fut l’un des plus ornés et des plus cultivés de son siècle. Il avait plus de pénétration que de sensibilité : et surtout, il dérobait, par méfiance et timidité, les mouvements de son cœur derrière une froideur distante et une ironie que sa lucidité faisait redoutable.
• En 1825, il publia le Théâtre de Clara Gazul, supercherie littéraire, qui eut le plus grand succès : il donnait ces comédies pour l’œuvre d’une actrice espagnole. En 1827, il renouvela la plaisanterie en donnant, sous le titre de Chants de la Guzla, de prétendues ballades illyriennes.
• En 1828, il donnait, dans la Jacquerie, un tableau historique d’une qualité déjà saisissante. Mais c’est avec la Chronique du règne de Charles IX (1829) qu’il atteignit sa pleine forme. Ce n’est pas cependant le roman historique qui le retint. Il avait trouvé le genre où ses qualités pouvaient se manifester le mieux, et où ses défauts se muaient en qualités : dans la nouvelle, sa grâce un peu sèche paraissait voulue et calculée. Cette forme de la nouvelle, si bien adaptée au dessin de l’esprit français, doit à Mérimée quelques-uns de ses chefs-d’œuvre les plus accomplis. De 1829 à 1846, Mérimée publia : Tamango, Mateo Falcone, L’Enlèvement de la Redoute (1829); La Partie de trictrac. Le Vase étrusque. Les Mécontents (1830); La Double méprise (1833), Les Ames du Purgatoire (1834), La Vénus d’Ille (1837), Colomba (1840), Arsène Guillot (1844), Carmen (1845), L’Abbé Aubain (1846).
• Mérimée avait été nommé en 1841 inspecteur général des monuments historiques. Dans un moment où le goût de la conservation des monuments fleurissait avec le renouvellement de la science historique et de la curiosité du passé, mais où le goût de la restauration des monuments l’accompagnait fâcheusement, Mérimée sut à la fois protéger contre la ruine et contre l’embellissement une foule de beaux vestiges. Les mémoires qu’il adressa au ministre, au cours de ses nombreux •
TABLE
• Carmen • Arsène Guillot • L’Abbé Aubain




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