Description
Référence : 30295
ROBLIN Jean – Cartes postales et photos anciennes de Bry-sur-Marne
1982, format : 155×215, 80 pages, nb ill. relié toile
Amis bryards,
Gérard de Nerval, l’auteur de Sylvie, écrivait, il y a plus d’un siècle « Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre race et notre race vit en nous ». C’est sans doute pour cette raison que nous ressentons confusément le besoin de nous replonger, de temps en temps, aux sources du passé, afin de retrouver nos racines. Car les liens qui nous relient à nos ancêtres sont nombreux. Ils forment les assises solides sur lesquelles reposent les piliers de notre civilisation. Ils conditionnent encore, sans que nous en ayons bien conscience, notre vie quotidienne. Et nous devons souvent en tenir compte pour préparer notre avenir.
Pour nous, qui sommes, chaque_ jour, confrontés aux problèmes de notre présent et qui voulons créer pour vous la cité accueillante et belle que vous espérez, notre souci est d’avoir constamment â l’esprit cette recherche d’un équilibre entre le respect des oeuvres du passé et les contraintes que notre temps nous impose.
Il est donc nécessaire de parvenir à une meilleure connaissance de cette terre où nous vivons, par une étude systématique des évènements qui s’y sont déroulés et des étapes de son évolution. Après « Comme le lierre à l’arbre » qui brossait l’histoire et déterminait les grandes lignes prospectives de notre ville ; après « Bry-sur-Marne, notre patrimoine » qui inventoriait nos richesses, voici un volume de cartes postales et photographies anciennes. Jean Roblin nous propose aujourd’hui de partir, en sa compagnie, vers d’autres découvertes. Nous lui laissons le soin de vous conter sa démarche qui correspond, nous le savons, à un désir, souvent exprimé, de nos concitoyens.Amis bryards, bonne lecture…
Etienne AUDFRAY, Maire
DES VERGERS ET DES VIGNES…
Depuis 1975, date de la parution de notre premier recueil, le petit monde de la cartophilie a beaucoup évolué. La carte postale ancienne, longtemps négligée, jugée sans intérêt pendant quelques décennies, est sortie triomphante de son purgatoire. Désormais elle se taille une place de choix au royaume des collectionneurs. Elle a maintenant ses marchés, ses cotations, ses associations de spécialistes. Elle passe à Drouot sans complexe et les expositions qui la célèbrent sont légion.
II est vrai que la valeur documentaire de ces images est incontestable et qu’à travers elles nous pouvons porter un regard de découvreur sur une époque disparue, la « Belle Epoque ». Bry-sur-Marne, en ce temps-là, sortait à peine de son cocon de village agricole pour accueillir les premiers lotisseurs. Il y avait encore des champs à perte de vue, un coteau couvert de vergers et de vignes, des pâtures, des carrioles, des chevaux, le tramway. Cette cité des années 1900, la carte postale ancienne nous la restitue en ses moindres détails. Hommage soit rendu aux photographes qui exécutèrent ces petits chefs d’oeuvre. Ils avaient le sens de la composition. Ils savaient avec un art parfait planter le décor et animer les rues par des personnages qui apportent vérité et pittoresque à ces documents’ irremplaçables.
L’engouement du public pour la carte postale 1900 n’est pas prêt de s’éteindre. Il semble même que cette soif d’images des temps passés s’étend et se diversifie. Un autre secteur de l’iconographie, qui était seulement exploité par les historiens, prend peu à peu de l’importance. Nous voulons parler de la photographie ancienne. Il y a en effet des amateurs qui poussent leurs recherches plus loin dans le temps, plus loin dans la connaissance des hommes et des sites. Alors on regarde avec attention les albums de famille et l’on retrouve des photos jaunies de soldats, de fêtes, des groupes, des paysages qui sont autant de nouveaux témoins d’époques révolues. Elles peuvent nous entraîner bien au-delà de 1900, jusqu’à la naissance de la photographie.
C’est en raison de ce nouveau courant d’intérêt que nous avons associé, dans ce recueil, cartes postales et photographies. Elles forment un tout qui nous permet de visualiser un village sur trois quarts de siècle, à partir de 1845. Soyez fiers, Bryards ! Peu de villes peuvent s’enorgueillir de se connaître à travers des vues aussi anciennes. Sans tarder, nous vous invitons au voyage…
Gérard de Nerval, l’auteur de Sylvie, écrivait, il y a plus d’un siècle « Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre race et notre race vit en nous ». C’est sans doute pour cette raison que nous ressentons confusément le besoin de nous replonger, de temps en temps, aux sources du passé, afin de retrouver nos racines. Car les liens qui nous relient à nos ancêtres sont nombreux. Ils forment les assises solides sur lesquelles reposent les piliers de notre civilisation. Ils conditionnent encore, sans que nous en ayons bien conscience, notre vie quotidienne. Et nous devons souvent en tenir compte pour préparer notre avenir.
Pour nous, qui sommes, chaque_ jour, confrontés aux problèmes de notre présent et qui voulons créer pour vous la cité accueillante et belle que vous espérez, notre souci est d’avoir constamment â l’esprit cette recherche d’un équilibre entre le respect des oeuvres du passé et les contraintes que notre temps nous impose.
Il est donc nécessaire de parvenir à une meilleure connaissance de cette terre où nous vivons, par une étude systématique des évènements qui s’y sont déroulés et des étapes de son évolution. Après « Comme le lierre à l’arbre » qui brossait l’histoire et déterminait les grandes lignes prospectives de notre ville ; après « Bry-sur-Marne, notre patrimoine » qui inventoriait nos richesses, voici un volume de cartes postales et photographies anciennes. Jean Roblin nous propose aujourd’hui de partir, en sa compagnie, vers d’autres découvertes. Nous lui laissons le soin de vous conter sa démarche qui correspond, nous le savons, à un désir, souvent exprimé, de nos concitoyens.Amis bryards, bonne lecture…
Etienne AUDFRAY, Maire
DES VERGERS ET DES VIGNES…
Depuis 1975, date de la parution de notre premier recueil, le petit monde de la cartophilie a beaucoup évolué. La carte postale ancienne, longtemps négligée, jugée sans intérêt pendant quelques décennies, est sortie triomphante de son purgatoire. Désormais elle se taille une place de choix au royaume des collectionneurs. Elle a maintenant ses marchés, ses cotations, ses associations de spécialistes. Elle passe à Drouot sans complexe et les expositions qui la célèbrent sont légion.
II est vrai que la valeur documentaire de ces images est incontestable et qu’à travers elles nous pouvons porter un regard de découvreur sur une époque disparue, la « Belle Epoque ». Bry-sur-Marne, en ce temps-là, sortait à peine de son cocon de village agricole pour accueillir les premiers lotisseurs. Il y avait encore des champs à perte de vue, un coteau couvert de vergers et de vignes, des pâtures, des carrioles, des chevaux, le tramway. Cette cité des années 1900, la carte postale ancienne nous la restitue en ses moindres détails. Hommage soit rendu aux photographes qui exécutèrent ces petits chefs d’oeuvre. Ils avaient le sens de la composition. Ils savaient avec un art parfait planter le décor et animer les rues par des personnages qui apportent vérité et pittoresque à ces documents’ irremplaçables.
L’engouement du public pour la carte postale 1900 n’est pas prêt de s’éteindre. Il semble même que cette soif d’images des temps passés s’étend et se diversifie. Un autre secteur de l’iconographie, qui était seulement exploité par les historiens, prend peu à peu de l’importance. Nous voulons parler de la photographie ancienne. Il y a en effet des amateurs qui poussent leurs recherches plus loin dans le temps, plus loin dans la connaissance des hommes et des sites. Alors on regarde avec attention les albums de famille et l’on retrouve des photos jaunies de soldats, de fêtes, des groupes, des paysages qui sont autant de nouveaux témoins d’époques révolues. Elles peuvent nous entraîner bien au-delà de 1900, jusqu’à la naissance de la photographie.
C’est en raison de ce nouveau courant d’intérêt que nous avons associé, dans ce recueil, cartes postales et photographies. Elles forment un tout qui nous permet de visualiser un village sur trois quarts de siècle, à partir de 1845. Soyez fiers, Bryards ! Peu de villes peuvent s’enorgueillir de se connaître à travers des vues aussi anciennes. Sans tarder, nous vous invitons au voyage…
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