Description
Référence : 31917
– Chemin de Fer du NORD 1923
Livret-Guide officiel
1923-1928-1933-1934, format : 130×240, 48+24+un plan dépliant pages, nombreuses illustration[s].broché, bon état
Chemin de Fer du NORD ■ 1923, nombreuses illustrations, 150g (dos tâché, en l’état) 48p+24p+un plan dépliant, 24 pages d’horaires trains, de très nombreuses publicités, , index des communes citées dans le texte
LE NORD TOURISTIQUE
Dans notre pays aux aspects si variés, chacun des grands réseaux ferrés a, en quelque sorte, sa caractéristique bien déterminée : selon que l’on veut voir de belles architectures anciennes, se livrer, d’après la saison, aux joies de l’alpinisme ou à celles des sports de la neige et de la glace, ou encore, tout simplement, se reposer sous des cieux plus ardents que ceux des provinces septentrionales ou de la région parisienne, l’on empruntera les express de telle ou telle grande ligne. Le réseau du Nord a, au point de vue touristique, un domaine double, pour ne rien dire de la triste prérogative qu’il partage, avec celui de l’Est, de desservir la zone des champs de bataille de la Grande Guerre : d’une part, il donne accès à nombre de cités vénérables qui, en dépit des destructions dont plusieurs ont été victimes de 1914 à 1918, continuent à être des villes d’art célèbres, méritant d’être visitées à loisir pour tous les souvenirs historiques qu’évoquent leurs monuments, tandis que leurs musées renferment de superbes galeries de tableaux et de sculptures dont certaines pièces sont des chefs-d’œuvres de tout premier ordre, tels les pastels de Latour, à St-Quentin; et, d’autre part, il dessert tout un chapelet de stations balnéaires, dont le nombre va sans cesse grandissant en même temps que leur importance, et qui en constituent en quelque sorte la parure extérieure.
• Ce que sont ces stations, les avantages qu’elles présentent, chacun le sait, plus ou moins.
• De la frontière belge au Tréport, on en compte une cinquantaine dont quelques-unes sont encore dans la période de croissance, mais ne seront pas les moins courues dans quelques années; dont d’autres ont déjà une clientèle bien assise: dont plusieurs, enfin, comptent parmi les plus élégantes, les plus cotées de France, et offrent ce double avantage d’être les moins éloignées de Paris et de toute la partie septentrionale de la France et, surtout, de posséder un climat dont l’action physiologique et thérapeutique est bien supérieure à celle que l’on rencontre dans les autres stations balnéaires de France. On ne saurait trop insister sur ces deux qualités.
Dans un laps de temps qui varie de 2 h. 1/2 à 4 heures selon l’éloignement de la plage, le Parisien se voit transporté de l’asphalte de la capitale sur une de ces magnifiques étendues de sable fin qui bordent presque sans interruption la côte de la Manche, ce qui permet au chef de famille d’aller sans fatigue rejoindre les siens, à la fin de chaque semaine, et jouir lui aussi des bienfaits du séjour à la mer, bienfaits qui sont plus grands là que partout ailleurs du fait que l’air y est toujours frais et vif, d’une pureté exceptionnelle, sans grands écarts de température et fortement ozonisé, tandis qu’une luminosité intense mais non dangereuse produit sur l’organisme humain des effets de reconstitution d’une puissance extraordinaire. C’est donc à bon droit que ces plages sont réputées le Paradis des Enfants.
Par ailleurs, le pittoresque ne manque pas sur le réseau du Nord, témoin ce beau pays de Valois, tout découpé de ravins escarpés et de vallons encaissés où sourdent d’innombrables ruisseaux; on y rencontre de belles résidences princières et royales (Chantilly, Villers-Cotterets, Compiègne), quelques-unes des plus jolies forêts de France, de nombreux vestiges des civilisations anciennes (monuments mégalithiques de Villers-St-Sépulcre, Doingt, Porquéricourt, etc.; arènes de Champlieu ou de Senlis, camps romains du Mont St-Pierre, du Mont Ganelon, etc.); d’innombrables édifices civils ou religieux du Moyen-Age et de la Renaissance, au premier rang desquels il suffira de citer la vieille basilique de St-Denis qui joint l’intérêt historique à la valeur artistique et qui fut longtemps la nécropole des rois de France, les cathédrales d’Amiens, de Noyon, de Laon, de St-Quentin, splendides spécimens de l’art gothique et qui comptent parmi les plus belles de notre pays, le château-fort de Coucy — qui n’est plus qu’un souvenir — et celui de Pierrefonds, si magistralement restauré par Viollet-le-Duc, etc. Le réseau a même ses stations thermales: Enghien, Pierrefonds, St-Amand. Il a donc, lui aussi, sa gamme d‘ «attractions» si l’on peut dire, à offrir aux voyageurs et tient une place honorable parmi les autres réseaux à ce seul point de vue du tourisme.
Chemin de Fer du NORD ■ 1928, nombreuses illustrations, 220g, 72p+125p+un plan (une pliure au dos, en l’état) 125 pages d’horaires trains, de très nombreuses publicités, , index des communes citées dans le texteSes plages, ses monuments. La Grande-Bretagne, la Belgique, la Hollande, L’Allemagne, Le Danemark, La Suéde, La Norvége, La Pologne, Les Pays Baltes et la Russie
Chemin de Fer du NORD ■ 1933, nombreuses illustrations, 210g, 64p+116p+un plan. 116 pages d’horaires trains, de très nombreuses publicités, index des communes citées dans le texteSes plages, ses monuments. La Grande-Bretagne, la Belgique, la Hollande, L’Allemagne, Le Danemark, La Suéde, La Norvége, La Pologne, Les Pays Baltes et la Russie
Chemin de Fer du NORD ■ 1934, nombreuses illustrations, 150g, 88p,dont 32 pages avec de très nombreuses publicités, index des communes citées dans le texte
LE NORD TOURISTIQUE
Dans notre pays aux aspects si variés, chacun des grands réseaux ferrés a, en quelque sorte, sa caractéristique bien déterminée : selon que l’on veut voir de belles architectures anciennes, se livrer, d’après la saison, aux joies de l’alpinisme ou à celles des sports de la neige et de la glace, ou encore, tout simplement, se reposer sous des cieux plus ardents que ceux des provinces septentrionales ou de la région parisienne, l’on empruntera les express de telle ou telle grande ligne. Le réseau du Nord a, au point de vue touristique, un domaine double, pour ne rien dire de la triste prérogative qu’il partage, avec celui de l’Est, de desservir la zone des champs de bataille de la Grande Guerre : d’une part, il donne accès à nombre de cités vénérables qui, en dépit des destructions dont plusieurs ont été victimes de 1914 à 1918, continuent à être des villes d’art célèbres, méritant d’être visitées à loisir pour tous les souvenirs historiques qu’évoquent leurs monuments, tandis que leurs musées renferment de superbes galeries de tableaux et de sculptures dont certaines pièces sont des chefs-d’œuvres de tout premier ordre, tels les pastels de Latour, à St-Quentin; et, d’autre part, il dessert tout un chapelet de stations balnéaires, dont le nombre va sans cesse grandissant en même temps que leur importance, et qui en constituent en quelque sorte la parure extérieure.
• Ce que sont ces stations, les avantages qu’elles présentent, chacun le sait, plus ou moins.
• De la frontière belge au Tréport, on en compte une cinquantaine dont quelques-unes sont encore dans la période de croissance, mais ne seront pas les moins courues dans quelques années; dont d’autres ont déjà une clientèle bien assise: dont plusieurs, enfin, comptent parmi les plus élégantes, les plus cotées de France, et offrent ce double avantage d’être les moins éloignées de Paris et de toute la partie septentrionale de la France et, surtout, de posséder un climat dont l’action physiologique et thérapeutique est bien supérieure à celle que l’on rencontre dans les autres stations balnéaires de France. On ne saurait trop insister sur ces deux qualités.
Dans un laps de temps qui varie de 2 h. 1/2 à 4 heures selon l’éloignement de la plage, le Parisien se voit transporté de l’asphalte de la capitale sur une de ces magnifiques étendues de sable fin qui bordent presque sans interruption la côte de la Manche, ce qui permet au chef de famille d’aller sans fatigue rejoindre les siens, à la fin de chaque semaine, et jouir lui aussi des bienfaits du séjour à la mer, bienfaits qui sont plus grands là que partout ailleurs du fait que l’air y est toujours frais et vif, d’une pureté exceptionnelle, sans grands écarts de température et fortement ozonisé, tandis qu’une luminosité intense mais non dangereuse produit sur l’organisme humain des effets de reconstitution d’une puissance extraordinaire. C’est donc à bon droit que ces plages sont réputées le Paradis des Enfants.
Par ailleurs, le pittoresque ne manque pas sur le réseau du Nord, témoin ce beau pays de Valois, tout découpé de ravins escarpés et de vallons encaissés où sourdent d’innombrables ruisseaux; on y rencontre de belles résidences princières et royales (Chantilly, Villers-Cotterets, Compiègne), quelques-unes des plus jolies forêts de France, de nombreux vestiges des civilisations anciennes (monuments mégalithiques de Villers-St-Sépulcre, Doingt, Porquéricourt, etc.; arènes de Champlieu ou de Senlis, camps romains du Mont St-Pierre, du Mont Ganelon, etc.); d’innombrables édifices civils ou religieux du Moyen-Age et de la Renaissance, au premier rang desquels il suffira de citer la vieille basilique de St-Denis qui joint l’intérêt historique à la valeur artistique et qui fut longtemps la nécropole des rois de France, les cathédrales d’Amiens, de Noyon, de Laon, de St-Quentin, splendides spécimens de l’art gothique et qui comptent parmi les plus belles de notre pays, le château-fort de Coucy — qui n’est plus qu’un souvenir — et celui de Pierrefonds, si magistralement restauré par Viollet-le-Duc, etc. Le réseau a même ses stations thermales: Enghien, Pierrefonds, St-Amand. Il a donc, lui aussi, sa gamme d‘ «attractions» si l’on peut dire, à offrir aux voyageurs et tient une place honorable parmi les autres réseaux à ce seul point de vue du tourisme.
Chemin de Fer du NORD ■ 1928, nombreuses illustrations, 220g, 72p+125p+un plan (une pliure au dos, en l’état) 125 pages d’horaires trains, de très nombreuses publicités, , index des communes citées dans le texteSes plages, ses monuments. La Grande-Bretagne, la Belgique, la Hollande, L’Allemagne, Le Danemark, La Suéde, La Norvége, La Pologne, Les Pays Baltes et la Russie
Chemin de Fer du NORD ■ 1933, nombreuses illustrations, 210g, 64p+116p+un plan. 116 pages d’horaires trains, de très nombreuses publicités, index des communes citées dans le texteSes plages, ses monuments. La Grande-Bretagne, la Belgique, la Hollande, L’Allemagne, Le Danemark, La Suéde, La Norvége, La Pologne, Les Pays Baltes et la Russie
Chemin de Fer du NORD ■ 1934, nombreuses illustrations, 150g, 88p,dont 32 pages avec de très nombreuses publicités, index des communes citées dans le texte
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