Description
Référence : 30208
DESTOUCHES – DAMMARIE-LES-LYS, lettre de NERICAULT-DESTOUCHES
Concernant l’administration de son domaine de Fortoiseau
1910, format : 160×245, 2 pages, sans ill. broché
Une feuille folio, sans couverture.
M. Paul Bonnefon a publié, dans la Revue d’histoire littéraire de la France, un très intéressant article intitulé Néricault-Destouches intime, qui, lors de son apparition, fut signalé et recommandé par M. G. Sénéchal à ses confrères, dans une séance de la Société, et fit ensuite l’objet d’une note bibliographique du précédent Bulletin (B. de la S. d’A. de S.-et-M., t. XII, p. 60 et 329). La trame de cette élude est constituée par une série de lettres écrites par Destouches de sa terre de Fortoiseau et découvertes par M. Bonnefon. La plupart révèlent, chez le poète dramatique, un souci réel de ses devoirs d’agriculteur. Celle-ci, adressée à un fonctionnaire, et à en juger par les formules de protocole employées, un assez haut fonctionnaire de l’administration des Eaux et Forêts, nous a paru présenter un intérêt particulier, en raison des renseignements qu’elle contient sur la topographie d’un pays tout proche de Melun et aussi, nous assure-t-on, suir les méthodes d’économie rurale suivies dans la région. La reproduction que nous en faisons pourra être de quelque service aux curieux d’histoire locale qui, à leur grand tort, auraient négligé de comprendre la Revue d’histoire littéraire de la France parmi leurs répertoires ordinaires d’information.
- A Fortoiseau, près Melun, ce 12 février 1740.
Comme ma terre de Fortoiseau et mon gouvernement sont dans le voisinage d’une terre qui est dans la censive de l’abbaye du Lys et qui s’appelle la Buvette, j’en ai fait depuis quelque temps l’acquisition et je suis dans le dessein de la défricher et de la marner, ce qui sera non seulement avantageux pour moi, mais encore pour l’abbaye et même pour le public. Cette terre de la Buvette, jointe à un autre bien que je viens d’acheter tout auprès, consiste en près de deux cent quatre-vingts arpents dont la plupart sont couverts de bruyères, qu’il faut brûler avant toutes choses. Je n’ai point osé l’entreprendre sans y être autorisé par vous, monsieur; ….
M. Paul Bonnefon a publié, dans la Revue d’histoire littéraire de la France, un très intéressant article intitulé Néricault-Destouches intime, qui, lors de son apparition, fut signalé et recommandé par M. G. Sénéchal à ses confrères, dans une séance de la Société, et fit ensuite l’objet d’une note bibliographique du précédent Bulletin (B. de la S. d’A. de S.-et-M., t. XII, p. 60 et 329). La trame de cette élude est constituée par une série de lettres écrites par Destouches de sa terre de Fortoiseau et découvertes par M. Bonnefon. La plupart révèlent, chez le poète dramatique, un souci réel de ses devoirs d’agriculteur. Celle-ci, adressée à un fonctionnaire, et à en juger par les formules de protocole employées, un assez haut fonctionnaire de l’administration des Eaux et Forêts, nous a paru présenter un intérêt particulier, en raison des renseignements qu’elle contient sur la topographie d’un pays tout proche de Melun et aussi, nous assure-t-on, suir les méthodes d’économie rurale suivies dans la région. La reproduction que nous en faisons pourra être de quelque service aux curieux d’histoire locale qui, à leur grand tort, auraient négligé de comprendre la Revue d’histoire littéraire de la France parmi leurs répertoires ordinaires d’information.
- A Fortoiseau, près Melun, ce 12 février 1740.
Comme ma terre de Fortoiseau et mon gouvernement sont dans le voisinage d’une terre qui est dans la censive de l’abbaye du Lys et qui s’appelle la Buvette, j’en ai fait depuis quelque temps l’acquisition et je suis dans le dessein de la défricher et de la marner, ce qui sera non seulement avantageux pour moi, mais encore pour l’abbaye et même pour le public. Cette terre de la Buvette, jointe à un autre bien que je viens d’acheter tout auprès, consiste en près de deux cent quatre-vingts arpents dont la plupart sont couverts de bruyères, qu’il faut brûler avant toutes choses. Je n’ai point osé l’entreprendre sans y être autorisé par vous, monsieur; ….
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