Description
Référence : 31229
DUPUIT M. J. – Des Inondations – Examen des moyens proposés
pour en prévenir le retour
1858, format : 145×230, 104 pages, sans ill. broché
avec tris planches dépliantes de gravures et plans géographiques.
INTRODUCTION.
L’inondation de la Loire en 1846, celle de la plupart des fleuves et des rivières en 1856, ont amené dans les vallées d’affreux désastres; il a semblé même qu’ils avaient été plus considérables dans les parties où les cours d’eau se trouvaient endigués. Il en est résulté dans l’opinion publique une espèce de réaction contre les digues longitudinales, auxquelles nos vallées doivent leur richesse. On leur a reproché’ d’aggraver les ravages qu’elles devaient prévenir, et on a cherché des remèdes plus sûrs et plus économiques dans d’autres systèmes. Celui qui a semblé prévaloir consisterait à retenir par des barrages les eaux de certains affluents, de manière que leur arrivée dans le thalweg principal ne fût pas simultanée. Nous croyons qu’il y a là une double erreur, qu’il est utile de réfuter, parce qu’elle pourrait avoir des conséquences funestes.
Le véritable point de départ du système des bassins de retenue se trouve dans un mémoire technique, inséré dans les Annales des ponts et chaussées; mais c’est noire camarade Gollignon qui l’a vulgarisé, dans le rapport
INTRODUCTION.
L’inondation de la Loire en 1846, celle de la plupart des fleuves et des rivières en 1856, ont amené dans les vallées d’affreux désastres; il a semblé même qu’ils avaient été plus considérables dans les parties où les cours d’eau se trouvaient endigués. Il en est résulté dans l’opinion publique une espèce de réaction contre les digues longitudinales, auxquelles nos vallées doivent leur richesse. On leur a reproché’ d’aggraver les ravages qu’elles devaient prévenir, et on a cherché des remèdes plus sûrs et plus économiques dans d’autres systèmes. Celui qui a semblé prévaloir consisterait à retenir par des barrages les eaux de certains affluents, de manière que leur arrivée dans le thalweg principal ne fût pas simultanée. Nous croyons qu’il y a là une double erreur, qu’il est utile de réfuter, parce qu’elle pourrait avoir des conséquences funestes.
Le véritable point de départ du système des bassins de retenue se trouve dans un mémoire technique, inséré dans les Annales des ponts et chaussées; mais c’est noire camarade Gollignon qui l’a vulgarisé, dans le rapport
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