Description
Référence : 30960
LEBEAU A. – Elevage et médecine du chien
avec 160 figures
1947, format : 180×230, 215 pages, 160 ill. broché
Mon Cher Confrère et Ami,
J’ai fait votre connaissance, il y a environ douze ans, au « chevet » d’un cocker malade, je prends l’expression « chevet » volontairement, car ce jour-là, en vous regardant examiner mon chien, j’ai eu l’impression d’un médecin auscultant, palpant, interrogeant un malade ; et votre patient, comprenant l’affectueuse douceur avec laquelle vous l’examiniez, vous regardait sans anxiété, avec ses beaux yeux si expressifs du cocker, si prenants, surtout lorsqu’il souffre.
Votre client semblait vouloir vous répondre, et j’ai compris alors comment, dans l’art vétérinaire, le confrère obtient de la part de ses malades cependant muets, des renseignements sur leurs douleurs. Je dois avouer que ce jour-là, vous avez forcé mon admiration et que ma confraternelle sympathie pour la science vétérinaire en a été encore accrue.
Après votre consultation, vous m’avez expliqué vos constatations, votre thérapeutique, et je reconnais que, bien que médecin et vieil éleveur, je ne vous ai pas tout à fait compris. Vous parliez une langue ou je ne vous suivais pas, ignorant toute une série de termes vétérinaires dont l’incompréhension m’empêchait de saisir la finesse de votre diagnostic.
C’est alors que je me suis rendu compte que l’éleveur devait avoir sur les maladies canines quelques données scientifiques ; il devait connaître un peu de médecine vétérinaire pour comprendre ceux qu’il appelle en consultation près de ses chiens malades. Il faut qu’il comprenne le doute scientifique que, comme consultant, vous avez forcément devant un cas complexe.
L’éleveur doit apprécier votre hésitation et l’interpréter non pas comme une ignorance, mais plutôt comme la démonstration d’une réelle compétence. Et puis, il est nécessaire qu’après votre départ, il puisse suivre l’évolution de la maladie, soit en amélioration ou en aggravation et en noter les symptômes, de façon à vous renseigner à votre nouvelle visite et vous permettre, par « l’observation », suivant l’expression hospitalière, de préciser votre diagnostic ou. au contraire, de le modifier.
TABLE DES MATIÈRES
Préface, du Docteur Paul
La Conformation
.Elevage
Les Organisations d’Elevage
Législation et Jurisprudence
. . .Psychologie Canine
Hygiène et Soins Divers
Pathologie et Médecine
Opérations
De quelques modes usuels de contention et de pansement
Absorption des Médicaments
J’ai fait votre connaissance, il y a environ douze ans, au « chevet » d’un cocker malade, je prends l’expression « chevet » volontairement, car ce jour-là, en vous regardant examiner mon chien, j’ai eu l’impression d’un médecin auscultant, palpant, interrogeant un malade ; et votre patient, comprenant l’affectueuse douceur avec laquelle vous l’examiniez, vous regardait sans anxiété, avec ses beaux yeux si expressifs du cocker, si prenants, surtout lorsqu’il souffre.
Votre client semblait vouloir vous répondre, et j’ai compris alors comment, dans l’art vétérinaire, le confrère obtient de la part de ses malades cependant muets, des renseignements sur leurs douleurs. Je dois avouer que ce jour-là, vous avez forcé mon admiration et que ma confraternelle sympathie pour la science vétérinaire en a été encore accrue.
Après votre consultation, vous m’avez expliqué vos constatations, votre thérapeutique, et je reconnais que, bien que médecin et vieil éleveur, je ne vous ai pas tout à fait compris. Vous parliez une langue ou je ne vous suivais pas, ignorant toute une série de termes vétérinaires dont l’incompréhension m’empêchait de saisir la finesse de votre diagnostic.
C’est alors que je me suis rendu compte que l’éleveur devait avoir sur les maladies canines quelques données scientifiques ; il devait connaître un peu de médecine vétérinaire pour comprendre ceux qu’il appelle en consultation près de ses chiens malades. Il faut qu’il comprenne le doute scientifique que, comme consultant, vous avez forcément devant un cas complexe.
L’éleveur doit apprécier votre hésitation et l’interpréter non pas comme une ignorance, mais plutôt comme la démonstration d’une réelle compétence. Et puis, il est nécessaire qu’après votre départ, il puisse suivre l’évolution de la maladie, soit en amélioration ou en aggravation et en noter les symptômes, de façon à vous renseigner à votre nouvelle visite et vous permettre, par « l’observation », suivant l’expression hospitalière, de préciser votre diagnostic ou. au contraire, de le modifier.
TABLE DES MATIÈRES
Préface, du Docteur Paul
La Conformation
.Elevage
Les Organisations d’Elevage
Législation et Jurisprudence
. . .Psychologie Canine
Hygiène et Soins Divers
Pathologie et Médecine
Opérations
De quelques modes usuels de contention et de pansement
Absorption des Médicaments
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