Description
Référence : 30671
LENGLET E. – Essai sur la Législation du Mariage
1792, format : 150×220, 74 pages, sans ill. sans couverture en l’état
E S S A I SUR LA LÉGISLATION DU MARIAGE.
Quand il se trouve, dit l’Auteur de l’Esprit des Loix , une place où deux personnes peuvent vivre commodément , il se paît un mariage. Montesquieu parle ici des Peuples naissans , ou peu éloignés de leur simplicité primitive : mais pour des Nations plus avancées , le nombre et l’ordre des besoins sont un peu différens.
Sans doute la crainte de l’indigence doit partout éloigner du mariage ; et il est clair qu’une surabondance de population produit ou propage enfin l’indigence.
Mais quand d’un côté, le nombre des mariages malheureux parait depuis long-tems excessivement multiplié , dans un pays beaucoup moins peuplé qu’il ne peut l’être ; de l’autre, quand les classes les plus aisées sont celles où l’on remarque le plus d’éloignement …
Quand il se trouve, dit l’Auteur de l’Esprit des Loix , une place où deux personnes peuvent vivre commodément , il se paît un mariage. Montesquieu parle ici des Peuples naissans , ou peu éloignés de leur simplicité primitive : mais pour des Nations plus avancées , le nombre et l’ordre des besoins sont un peu différens.
Sans doute la crainte de l’indigence doit partout éloigner du mariage ; et il est clair qu’une surabondance de population produit ou propage enfin l’indigence.
Mais quand d’un côté, le nombre des mariages malheureux parait depuis long-tems excessivement multiplié , dans un pays beaucoup moins peuplé qu’il ne peut l’être ; de l’autre, quand les classes les plus aisées sont celles où l’on remarque le plus d’éloignement …
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