Description
Référence : 31806
Sénéchal Gaston – Étude sur « La Vie de Saint Faron par Hildegaire »
1913, format : 160×250, 30 pages, illustration[s] : sans. broché, bon état
LA VIE DE SAINT FARON par HILDEGAIRE
La Vie de saint Faron jouit d’une incontestable célébrité. Ce n’est pas que sa valeur historique soit grande. Tous les critiques qui, depuis Valois et Lecointe, l’ont appréciée à cet égard ont porté sur elle des jugements sévères. Elle ne se recommande non plus par aucune qualité littéraire. Le style extraordinairement maniéré et prétentieux qui y règne d’un bout à l’autre a fatigué les lecteurs les plus endurants. Ce qui fit la fortune de l’ouvrage, c’estun passage, très remarquable assurément, qu’il contient. A un moment de son récit, l’auteur, ayant rapporté une action vertueuse de son héros, ajoute que le fait fut célébré dans un chant rustique. Non seulement il indique, avec autant de précision que le comporte le genre d’écriture qu’il a adopté, les conditions de l’exécution de la chanson, mais encore il en cite le commencement et la fin. Le cas est singulier et méritait certes d’attirer ‘attention des érudits.
• Les premiers qui remarquèrent le « carmen rusticum » le signalèrent comme un spécimen de latin décadent et de versi- fication relâchée. Bientôt, on s’avisa que l’hagiographe n’avait point reproduit les paroles mèmes qui avaient été chantées, mais qu’il avait pris la peine d’habiller en un latin, si l’on peut dire, classique des vers composés dans l’idiome vulgaire.
La Vie de saint Faron jouit d’une incontestable célébrité. Ce n’est pas que sa valeur historique soit grande. Tous les critiques qui, depuis Valois et Lecointe, l’ont appréciée à cet égard ont porté sur elle des jugements sévères. Elle ne se recommande non plus par aucune qualité littéraire. Le style extraordinairement maniéré et prétentieux qui y règne d’un bout à l’autre a fatigué les lecteurs les plus endurants. Ce qui fit la fortune de l’ouvrage, c’estun passage, très remarquable assurément, qu’il contient. A un moment de son récit, l’auteur, ayant rapporté une action vertueuse de son héros, ajoute que le fait fut célébré dans un chant rustique. Non seulement il indique, avec autant de précision que le comporte le genre d’écriture qu’il a adopté, les conditions de l’exécution de la chanson, mais encore il en cite le commencement et la fin. Le cas est singulier et méritait certes d’attirer ‘attention des érudits.
• Les premiers qui remarquèrent le « carmen rusticum » le signalèrent comme un spécimen de latin décadent et de versi- fication relâchée. Bientôt, on s’avisa que l’hagiographe n’avait point reproduit les paroles mèmes qui avaient été chantées, mais qu’il avait pris la peine d’habiller en un latin, si l’on peut dire, classique des vers composés dans l’idiome vulgaire.
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