Description
Référence : 31589
Belot Gustave – Etudes de Morale Positive
EN QUÈTE D’UNE MORALE POSITIVE, L’UTILITARISME ET SES NOUVEAUX CRITIQUES, REGLE ET MOTIF
1921, format : 145×230, 290 pages, sans ill. broché,
Gustave BELOT, Inspecteur général de l’Instruction publique
DEUXIEME ÉDITION REVUE ET AUGMENTÉE
PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION
Nous présentons sans aucune modification essentielle cette seconde édition de nos « Etudes de Morale Positive », épuisées depuis 1914. Nous nous contentons de les com- pléter par deux études parues depuis (Règle et Motif, La Valeur morale de la Science), et quant au reste, nous Avons tenu, réserve faite d’assez nombreuses corrections de détail, à le laisser subsister sous sa forme première.
A défaut d’autre mérite en effet, il en est un que quelques personnes ont bien voulu reconnaître à ce livre, et que nous pourrions revendiquer sans paraître manquer de modestie, parce qu’il est la simple contre-partie de son défaut le plus évident : c’est que, s’il n’offre pas l’unité systématique d’un travail entrepris suivant un plan pré-établi, en revanche on peut y suivre et y sentir l’éclosion toute spontanée d’une pensée qui s’est formée peu à peu à mesure qu’elle prenait contact avec les divers problèmes, et qui a pris graduellement conscience d’elle-même sans s’asservir à aucune théorie préconçue, sans s’être enchaînée d’avance à un dogme personnel. Une doctrine qui s’est ainsi produite comme par une poussée naturelle n’offre peut être pas moins d’unité véritable que celle dont tous les éléments sont réajustés entre eux par un effort de composition. Si, de prime abord, elle donne moins de satis- faction aux besoins logiques de l’esprit, peut-être, en revanche, n’est-elle pas moins digne d’inspirer confiance. ..
DEUXIEME ÉDITION REVUE ET AUGMENTÉE
PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION
Nous présentons sans aucune modification essentielle cette seconde édition de nos « Etudes de Morale Positive », épuisées depuis 1914. Nous nous contentons de les com- pléter par deux études parues depuis (Règle et Motif, La Valeur morale de la Science), et quant au reste, nous Avons tenu, réserve faite d’assez nombreuses corrections de détail, à le laisser subsister sous sa forme première.
A défaut d’autre mérite en effet, il en est un que quelques personnes ont bien voulu reconnaître à ce livre, et que nous pourrions revendiquer sans paraître manquer de modestie, parce qu’il est la simple contre-partie de son défaut le plus évident : c’est que, s’il n’offre pas l’unité systématique d’un travail entrepris suivant un plan pré-établi, en revanche on peut y suivre et y sentir l’éclosion toute spontanée d’une pensée qui s’est formée peu à peu à mesure qu’elle prenait contact avec les divers problèmes, et qui a pris graduellement conscience d’elle-même sans s’asservir à aucune théorie préconçue, sans s’être enchaînée d’avance à un dogme personnel. Une doctrine qui s’est ainsi produite comme par une poussée naturelle n’offre peut être pas moins d’unité véritable que celle dont tous les éléments sont réajustés entre eux par un effort de composition. Si, de prime abord, elle donne moins de satis- faction aux besoins logiques de l’esprit, peut-être, en revanche, n’est-elle pas moins digne d’inspirer confiance. ..
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