Description
Référence : 31511
BELLANGER Justin – Fleur des Noës – Provins –
ROMAN HISTORIQUE (XIIe SIÈCLE)
1895, format : 115×185, 144 pages, sans ill. broché, couv et dos déchirés et tranche de dos en manque (en l’état)
AVANT-PROPOS
Parmi tant de petites villes qui s’éparpillent sur le sol plantureux de la Brie, si vous en savez une qui soit riche en souvenirs historiques, remarquable par sa situation topographique, intéressante par la majesté des ruines qu’elle étale, n’est-ce pas Provins ?
Soit que le voyageur arrive de Troyes, de Sézanne ou de Paris, soit qu’il ait pris l’embranchement du chemin de fer, à Longueville, ou suivi la route départementale, dès qu’il approche de Provins, un spectacle imposant s’offre à ses regards.
Il voit se profiler sur l’horizon la silhouette bizarre de trois antiques monuments, dont les lignes architectoniques s’enchevêtrent entre elles d’une façon aussi gracieuse qu’inattendue.
Cette sorte de trinité mystérieuse qui, depuis bien des siècles, domine la plaine, au point de pour la richesse de leurs édifices. Je n’en ai rencontré aucune où l’austérité de la décoration se mariat d’une façon plus saisissante avec la magie des souvenirs.
Pénétrer, avec le secours de l’histoire, dans le Provins d’autrefois ;
Rendre, pour quelques heures, la vie à des personnages disparus et presque oubliés depuis sept siècles ;
Exposer aux regards du lecteur l’une des pages les plus curieuses et les plus dramatiques des annales des comtes de Champagne ;
Enfin, réveiller dans la mémoire des Provinois d’aujourd’hui le nom et les vertus d’une noble héroïne, tels sont les divers objets que je me suis proposés en écrivant cette nouvelle.
Puisse le lecteur trouver assez d’intérêt à mon récit pour s’isoler un moment des préoccupations, ou mesquines, ou douloureuses, de l’époque que nous traversons !
Puisse-t-il goûter le charme de l’illusion, et se reporter par la pensée à cet âge, si différent du nôtre, où l’argent comptait pour peu de chose et où la vaillance tenait lieu du reste !
Siècle merveilleux entre tous, où la sève humaine nous apparait plus vivace et plus féconde ; où tout, jusqu’aux vices eux-mêmes, reste empreint d’un caractère de grandeur : et où la civilisation tout entière peut se résumer dans ces deux mots sublimes : l’Honneur et la Foi .
Parmi tant de petites villes qui s’éparpillent sur le sol plantureux de la Brie, si vous en savez une qui soit riche en souvenirs historiques, remarquable par sa situation topographique, intéressante par la majesté des ruines qu’elle étale, n’est-ce pas Provins ?
Soit que le voyageur arrive de Troyes, de Sézanne ou de Paris, soit qu’il ait pris l’embranchement du chemin de fer, à Longueville, ou suivi la route départementale, dès qu’il approche de Provins, un spectacle imposant s’offre à ses regards.
Il voit se profiler sur l’horizon la silhouette bizarre de trois antiques monuments, dont les lignes architectoniques s’enchevêtrent entre elles d’une façon aussi gracieuse qu’inattendue.
Cette sorte de trinité mystérieuse qui, depuis bien des siècles, domine la plaine, au point de pour la richesse de leurs édifices. Je n’en ai rencontré aucune où l’austérité de la décoration se mariat d’une façon plus saisissante avec la magie des souvenirs.
Pénétrer, avec le secours de l’histoire, dans le Provins d’autrefois ;
Rendre, pour quelques heures, la vie à des personnages disparus et presque oubliés depuis sept siècles ;
Exposer aux regards du lecteur l’une des pages les plus curieuses et les plus dramatiques des annales des comtes de Champagne ;
Enfin, réveiller dans la mémoire des Provinois d’aujourd’hui le nom et les vertus d’une noble héroïne, tels sont les divers objets que je me suis proposés en écrivant cette nouvelle.
Puisse le lecteur trouver assez d’intérêt à mon récit pour s’isoler un moment des préoccupations, ou mesquines, ou douloureuses, de l’époque que nous traversons !
Puisse-t-il goûter le charme de l’illusion, et se reporter par la pensée à cet âge, si différent du nôtre, où l’argent comptait pour peu de chose et où la vaillance tenait lieu du reste !
Siècle merveilleux entre tous, où la sève humaine nous apparait plus vivace et plus féconde ; où tout, jusqu’aux vices eux-mêmes, reste empreint d’un caractère de grandeur : et où la civilisation tout entière peut se résumer dans ces deux mots sublimes : l’Honneur et la Foi .
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