Description
Référence : 31833
Morel Pierre – Fontainebleau
« Aspects du monde en couleurs », n°2 – Ouvrage orné de 54 héliogravures et 9 photographies en couleurs
, format : 135×185, 100 pages, nb illustration[s].broché, couv. trace d’usure (en l’état)
FONTAINEBLEAU
Un donjon féodal datant de saint Louis, un manoir royal mirant ses toits aigus dans une eau romantique, une école d’art, la plus féconde de la Renaissance française, un musée de la déco- ration au XVIIIe siècle, une mine inépuisable de souvenirs napoléoniens, voilà ce qu’est le château de Fontainebleau. Un plan irrégulier où six règnes ont laissé leur marque, cinq cours disposées au petit bonheur, quatre parcs ou jardins dont chacun témoigne des goûts d’une époque, tel est ce palais que Napoléon, dans son enthousiasme, appelait : « la vraie demeure des rois, la maison des siècles ».
Peu de monuments présentent pareille complexité. Le nom de palais, qu’on lui donne souvent, annonce un ensemble ordonné; on y cherche à tout le moins une tendance à l’unité, cette unité dont la Renaissance a fait une des règles de la beauté en archi- tecture. Nulle recherche n’est plus décevante à Fontainebleau. Les rois ont traité leur demeure, comme le moindre de leurs sujets l’aurait fait pour la sienne, y ajoutant, au gré des besoins, tantôt une aile, tantôt un pavillon. Ainsi construit, Fontainebleau n’est pas à proprement parler un palais, mais un château, ou, mieux une gentilhommière, un de ces innombrables « repaires » dont la France était parsemée au temps où une économie purement agricole n’avait pas encore cédé la place aux tendances centrali- satrices dont un Versailles offre l’image.
Un donjon féodal datant de saint Louis, un manoir royal mirant ses toits aigus dans une eau romantique, une école d’art, la plus féconde de la Renaissance française, un musée de la déco- ration au XVIIIe siècle, une mine inépuisable de souvenirs napoléoniens, voilà ce qu’est le château de Fontainebleau. Un plan irrégulier où six règnes ont laissé leur marque, cinq cours disposées au petit bonheur, quatre parcs ou jardins dont chacun témoigne des goûts d’une époque, tel est ce palais que Napoléon, dans son enthousiasme, appelait : « la vraie demeure des rois, la maison des siècles ».
Peu de monuments présentent pareille complexité. Le nom de palais, qu’on lui donne souvent, annonce un ensemble ordonné; on y cherche à tout le moins une tendance à l’unité, cette unité dont la Renaissance a fait une des règles de la beauté en archi- tecture. Nulle recherche n’est plus décevante à Fontainebleau. Les rois ont traité leur demeure, comme le moindre de leurs sujets l’aurait fait pour la sienne, y ajoutant, au gré des besoins, tantôt une aile, tantôt un pavillon. Ainsi construit, Fontainebleau n’est pas à proprement parler un palais, mais un château, ou, mieux une gentilhommière, un de ces innombrables « repaires » dont la France était parsemée au temps où une économie purement agricole n’avait pas encore cédé la place aux tendances centrali- satrices dont un Versailles offre l’image.
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