Description
Référence : 30115
THOISON Eugène – GOBERT Pierre, portraitiste
Recherches sur les artistes se rattachant au Gâtinais
1903, format : 160×250, 42 pages, 3 h.t. ill. débroché
Dans la revue que j’ai entrepris de passer des artistes connus et inconnus tenant plus ou moins au Gâtinais, j’ai rencontré déjà quelques noms intéressants : les Nivelon, les Dubois, les Vernansal, etc.; mais je n’en ai pas encore trouvé un seul aussi injustement plongé dans l’oubli que celui du portraitiste Pierre Gobert. On ne discute pas, on ne critique pas Pierre Gobert; on l’ignore. Ses tableaux, et ils sont nombreux, pour la plupart anonymes, sont perdus parmi les inconnus de l’École française , ou délibérément attribués à des peintres plus célèbres – ce qui n’est pas pour diminuer le talent de leur auteur.
Il y a six ans seulement que M. F. Engerand, dans la préparation des utiles inventaires dont il nous a dotés, a découvert Pierre Gobert, et son article débute ainsi :
« Qui connaît Pierre Gobert? – Bien peu de gens assurément. Il fut pourtant l’un des peintres les plus occupés de son époque ; son oeuvre est considérablement représentée au musée de Versailles, et son nom est encore celui d’un inconnu. La destinée de Pierre Gobert est, en vérité, digne de compassion, et l’infortuné peintre a expérimenté d’une façon un peu bien dure le Sic vos non vobis du poète… Donc rendons à Gobert ce qui appartient à Gobert, et accomplissons ainsi à son égard un acte d’équité artistique. Et d’abord qu’est-ce [que] Pierre Gobert?… »
A la question ainsi posée, M. Engerand a fait de louables efforts pour répondre dans les limites d’un article de revue et a, dans tous les cas, montré l’intérêt du sujet. Mais c’est l’oeuvre plutôt que l’homme qu’il s’est attaché à révéler, et toute la partie biographique de sa notice tient en quelques lignes, dont il n’a même pas vérifié l’exactitude.
C’est au contraire cette biographie encore à faire que je voudrais étudier dans une première partie, en en consacrant une seconde à un Catalogue, qui grossit chaque jour, des portraits dus à son pinceau peut-être trop fécond.
Il y a six ans seulement que M. F. Engerand, dans la préparation des utiles inventaires dont il nous a dotés, a découvert Pierre Gobert, et son article débute ainsi :
« Qui connaît Pierre Gobert? – Bien peu de gens assurément. Il fut pourtant l’un des peintres les plus occupés de son époque ; son oeuvre est considérablement représentée au musée de Versailles, et son nom est encore celui d’un inconnu. La destinée de Pierre Gobert est, en vérité, digne de compassion, et l’infortuné peintre a expérimenté d’une façon un peu bien dure le Sic vos non vobis du poète… Donc rendons à Gobert ce qui appartient à Gobert, et accomplissons ainsi à son égard un acte d’équité artistique. Et d’abord qu’est-ce [que] Pierre Gobert?… »
A la question ainsi posée, M. Engerand a fait de louables efforts pour répondre dans les limites d’un article de revue et a, dans tous les cas, montré l’intérêt du sujet. Mais c’est l’oeuvre plutôt que l’homme qu’il s’est attaché à révéler, et toute la partie biographique de sa notice tient en quelques lignes, dont il n’a même pas vérifié l’exactitude.
C’est au contraire cette biographie encore à faire que je voudrais étudier dans une première partie, en en consacrant une seconde à un Catalogue, qui grossit chaque jour, des portraits dus à son pinceau peut-être trop fécond.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.