Description
Référence : 31786
Manuscrit – GUÉRINEAU, « Galérien politique », 1848
1848, format : x, 4 pages, illustration[s] : . Lettre, bon état
Lettre manuscrite écrite en octobre 1848, par GUÉRINEAU (« Galérien politique »), condamné à 20 ans de travaux forcés, à M. FRESLON* représentant du Peuple, pour l’aviser qu’il part « cette nuit » pour le bagne de Rochefort, qu’il défendra toujours la République, qu’il croit en sa parole de Ministre et qu’il a un enfant qui se souviendra.
* Alexandre Pierre FRESLON, né à La Flèche le 11 mai 18081 et mort à Paris 2e le 26 janvier 1867, est un avocat, journaliste et homme politique français. Ancien procureur du Roi, tour à tour avocat et magistrat, il devient, en 1848, représentant du Maine-et-Loire à l’Assemblée constituante de la Seconde République. Il est Ministre secrétaire d’état au département de l’instruction publique et des cultes
** Le bagne de Rochefort (Charente-Maritime), qui a fonctionné de 1766 à 1852 au cœur du système productif de l’arsenal, a disparu de la mémoire rochefortaise malgré ses quatre-vingt-deux ans d’existence et les quelque 25 000 forçats qu’il a hébergés, dont plus de la moitié sont morts en détention : aucun vestige du monument ne subsiste, l’oubli est quasi total dans la mémoire collective et l’on chercherait en vain la moindre plaque commémorative.(https://journals.openedition.org/insitu/33483)
* Alexandre Pierre FRESLON, né à La Flèche le 11 mai 18081 et mort à Paris 2e le 26 janvier 1867, est un avocat, journaliste et homme politique français. Ancien procureur du Roi, tour à tour avocat et magistrat, il devient, en 1848, représentant du Maine-et-Loire à l’Assemblée constituante de la Seconde République. Il est Ministre secrétaire d’état au département de l’instruction publique et des cultes
** Le bagne de Rochefort (Charente-Maritime), qui a fonctionné de 1766 à 1852 au cœur du système productif de l’arsenal, a disparu de la mémoire rochefortaise malgré ses quatre-vingt-deux ans d’existence et les quelque 25 000 forçats qu’il a hébergés, dont plus de la moitié sont morts en détention : aucun vestige du monument ne subsiste, l’oubli est quasi total dans la mémoire collective et l’on chercherait en vain la moindre plaque commémorative.(https://journals.openedition.org/insitu/33483)
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