Description
Référence : 31341
Château musée de Nemours – HESELTINE Arthur
1855 – 1930 dessins, estampes
1993, format : 210×300, 32 pages, nb. n&b. ill. broché
La vallée du Loing, entre Moret et Bourron-Marlotte, est une terre d’élection pour les artistes étrangers, au XIXe siècle.
Les anglais sont surtout représentés par Sisley qui a laissé une vingtaine de versions différentes de l’église de Moret, suivant un parti souvent adopté par les impressionnistes (Claude Monet et la cathédrale de Rouen) et ce sont également les peintres-paysagistes anglais du XIXe siècle (Bonington, Fielding, Constable qui ont influencé les français, notamment les peintres de l’école de Barbizon, premiers peintres de “plein air” à travailler directement “sur le motif’, autour de Barbizon et dans la forêt de Fontainebleau.
Plus au sud, à Grez-sur-Loing, l’Hôtel Chevillon, en cours de réfection, a abrité une importante colonie d’artistes suédois, peintres et aussi écrivains, comme le célèbre August Strindberg (les frères Goncourt qui n’aimaient guère “la campagne” ont séjourné – brièvement il est vrai – dans cette localité).
L’anglais Joe Arthur Heseltine, né en 1855 dans le Kent, est venu accomplir son apprentissage de peintre à Paris, puis après quelques courts séjours dans la région de Bourron-Marlotte, s’y est installé définitivement. Il y a vécu et travaillé jusqu’à sa mort survenue en 1930. Les dessins et estampes de Joe Arthur Heseltine, acquis par le Musée de Nemours lors de la vente de sa succession en 1933, se sont ajoutés aux quelques dons de l’artiste, effectués de son vivant.
Moins bien connu que son frère, John Postle né en 1843 – également paysagiste de la région – Joe Arthur Heseltine a néanmoins beaucoup dessiné et gravé d’après les vues de villages et de villes autour de Bourron-Marlotte : Fontainebleau, Moret, Montigny, Grez, Nemours, Larchant, etc. Ses paysages sont parfois rendus d’une manière un peu sèche, mais toujours d’une extrême fidélité ; les dessins préparatoires aussi précis et exacts que possible en témoignent.
Tirées par lui-même, à peu d’exemplaires, ses eaux-fortes étaient parfois rassemblées en recueils qu’il offrait à ses amis, à l’occasion des Fêtes de fin d’année.
Claudie Pugliesi-Conti, auteur par ailleurs d’un catalogue raisonné des Fonds d’Estampes du Château-Musée de Nemours a bien voulu étudier et cataloguer cet ensemble dont un choix significatif est présenté, pour la première fois, dans cette exposition.
Jean-Bernard Roy, conservateur
Les anglais sont surtout représentés par Sisley qui a laissé une vingtaine de versions différentes de l’église de Moret, suivant un parti souvent adopté par les impressionnistes (Claude Monet et la cathédrale de Rouen) et ce sont également les peintres-paysagistes anglais du XIXe siècle (Bonington, Fielding, Constable qui ont influencé les français, notamment les peintres de l’école de Barbizon, premiers peintres de “plein air” à travailler directement “sur le motif’, autour de Barbizon et dans la forêt de Fontainebleau.
Plus au sud, à Grez-sur-Loing, l’Hôtel Chevillon, en cours de réfection, a abrité une importante colonie d’artistes suédois, peintres et aussi écrivains, comme le célèbre August Strindberg (les frères Goncourt qui n’aimaient guère “la campagne” ont séjourné – brièvement il est vrai – dans cette localité).
L’anglais Joe Arthur Heseltine, né en 1855 dans le Kent, est venu accomplir son apprentissage de peintre à Paris, puis après quelques courts séjours dans la région de Bourron-Marlotte, s’y est installé définitivement. Il y a vécu et travaillé jusqu’à sa mort survenue en 1930. Les dessins et estampes de Joe Arthur Heseltine, acquis par le Musée de Nemours lors de la vente de sa succession en 1933, se sont ajoutés aux quelques dons de l’artiste, effectués de son vivant.
Moins bien connu que son frère, John Postle né en 1843 – également paysagiste de la région – Joe Arthur Heseltine a néanmoins beaucoup dessiné et gravé d’après les vues de villages et de villes autour de Bourron-Marlotte : Fontainebleau, Moret, Montigny, Grez, Nemours, Larchant, etc. Ses paysages sont parfois rendus d’une manière un peu sèche, mais toujours d’une extrême fidélité ; les dessins préparatoires aussi précis et exacts que possible en témoignent.
Tirées par lui-même, à peu d’exemplaires, ses eaux-fortes étaient parfois rassemblées en recueils qu’il offrait à ses amis, à l’occasion des Fêtes de fin d’année.
Claudie Pugliesi-Conti, auteur par ailleurs d’un catalogue raisonné des Fonds d’Estampes du Château-Musée de Nemours a bien voulu étudier et cataloguer cet ensemble dont un choix significatif est présenté, pour la première fois, dans cette exposition.
Jean-Bernard Roy, conservateur
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