Description
Référence : 31937
Paul F. MACQUAT – Il n’y a plus de famille d’Orléans
1926, format : 115×190, 92 pages, sans illustration[s].broché, tranche de dos usé, nombreuses annotations crayon dans texte et marge. Rare
AVANT-PROPOS
• En 1790, quand Philippe Egalité lit effacer les lleurs de lys de son écusson, un journal de l’époque « Les Actes des Apôtres » publia les vers suivants :
• Un ci-devant Prince de Gaule, • Mais qui n’est qu’un franc polisson, Fais rayer de son écusson • Ce qui lui manque sur l’épaule. (Rappelons qu’autrefois en France, on marquai I ainsi les criminels : une lleur de lys sur l’épaule.)
• Ce quatrain pouvait être appliqué au fils de Lorenzo Chiappini. En 1831, le roi Egalité s’empressa d’imiter son respectable et soi-disant père en faisant gratter partout les lleurs de lys, non seulement sur les panneaux des voitures, mais aussi sur les frontons des monuments. Sa fureur contre les lys était telle qu’il donna l’ordre de faire arracher ces fleurs dans tous les jardins publics.
• Voilà pour mieux montrer que des paroles, la •pusillanimité et la lâcheté du Roi des barricades, se venger d’une humble bien que royale fleur. Mais depuis, c’est bien différent ! Les prétendus princes d’Orléans mettent partout les lys-à profusion pour faire croire à la noblesse de leur race (Comte de Montrey « Les d’Orléans devant l’Histoire », p. 147).
• Au premier Egalité, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans <>n peut appliquer ce « Discours di Ciceron pro Cloelio : » • Je ne crois pas qu’il ail jamais e.vis le • sur la terre un pareil monstre. Fut-il jamais homme plus lié que lui avec les gens les plus décriés ?… Celle ville eut-elle jamais un ennemi plus farouche ? • Quelle oie plus dissolue que la sienne ? • Qui jamais poussa plus loin l’avarice dans ses rapines, la prodigalité dans ses largesses ?… Il avait rassemblé de toutes parts tout ce qu’il y avait d’hommes pervers et audacieux… »
• Il était de notoriété publique que le père de Louis-Philippe-Joseph était un valet d’écurie. Ce qui accrédita ce bruit, ce fut l’opinion de son aïeul le vertueux prince. Louis d’Orléans qui refusa jusqu’à sa mort de reconnaître, comme son petit- fils, l’enfant de Louise-Henriette de. Bourbon- 2 Conti. La cause en fut la déclaration publique, ‘ en diverses assemblées, et particulièrement a la / tribune des Jacobins, de Louis-Philippe-Joseph lui-même, se vantant de n’ètre pas le fils du dernier duc d’Orléans, mais bien celui d’un valet d’écurie nommé Lacroix, qui devint cocher chez le banquier Duruet (ouvrage cité « Les d’Orléans », p. 10).
• Que penser de celte répudiation de famille et du cynisme de ce misérable ? Cela le décrit tout entier et dépeint ‘e scélérat. On pourrait écrire un gros volume de ses canailleries, et surtout de ses crimes. Nous allons .parler de l’un d’entre eux, non. le moindre, il s’agit du troc d’un enfant…. de son enfant.
• En 1790, quand Philippe Egalité lit effacer les lleurs de lys de son écusson, un journal de l’époque « Les Actes des Apôtres » publia les vers suivants :
• Un ci-devant Prince de Gaule, • Mais qui n’est qu’un franc polisson, Fais rayer de son écusson • Ce qui lui manque sur l’épaule. (Rappelons qu’autrefois en France, on marquai I ainsi les criminels : une lleur de lys sur l’épaule.)
• Ce quatrain pouvait être appliqué au fils de Lorenzo Chiappini. En 1831, le roi Egalité s’empressa d’imiter son respectable et soi-disant père en faisant gratter partout les lleurs de lys, non seulement sur les panneaux des voitures, mais aussi sur les frontons des monuments. Sa fureur contre les lys était telle qu’il donna l’ordre de faire arracher ces fleurs dans tous les jardins publics.
• Voilà pour mieux montrer que des paroles, la •pusillanimité et la lâcheté du Roi des barricades, se venger d’une humble bien que royale fleur. Mais depuis, c’est bien différent ! Les prétendus princes d’Orléans mettent partout les lys-à profusion pour faire croire à la noblesse de leur race (Comte de Montrey « Les d’Orléans devant l’Histoire », p. 147).
• Au premier Egalité, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans <>n peut appliquer ce « Discours di Ciceron pro Cloelio : » • Je ne crois pas qu’il ail jamais e.vis le • sur la terre un pareil monstre. Fut-il jamais homme plus lié que lui avec les gens les plus décriés ?… Celle ville eut-elle jamais un ennemi plus farouche ? • Quelle oie plus dissolue que la sienne ? • Qui jamais poussa plus loin l’avarice dans ses rapines, la prodigalité dans ses largesses ?… Il avait rassemblé de toutes parts tout ce qu’il y avait d’hommes pervers et audacieux… »
• Il était de notoriété publique que le père de Louis-Philippe-Joseph était un valet d’écurie. Ce qui accrédita ce bruit, ce fut l’opinion de son aïeul le vertueux prince. Louis d’Orléans qui refusa jusqu’à sa mort de reconnaître, comme son petit- fils, l’enfant de Louise-Henriette de. Bourbon- 2 Conti. La cause en fut la déclaration publique, ‘ en diverses assemblées, et particulièrement a la / tribune des Jacobins, de Louis-Philippe-Joseph lui-même, se vantant de n’ètre pas le fils du dernier duc d’Orléans, mais bien celui d’un valet d’écurie nommé Lacroix, qui devint cocher chez le banquier Duruet (ouvrage cité « Les d’Orléans », p. 10).
• Que penser de celte répudiation de famille et du cynisme de ce misérable ? Cela le décrit tout entier et dépeint ‘e scélérat. On pourrait écrire un gros volume de ses canailleries, et surtout de ses crimes. Nous allons .parler de l’un d’entre eux, non. le moindre, il s’agit du troc d’un enfant…. de son enfant.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.