Description
ISBN : 9782868493286 • Référence : 01328
Je n’ai rien demandé moi…
• BARBIER Philippe
– Recueil poétique
2024, format : 148x210mm, 78 pages, une ill. br., gr.
État neuf •
Introduction
Par petites touches, un portrait de l’artiste en poète se dessine au fil des mots du recueil de Philippe Barbier.
L’auteur n’en est pas à son coup d’essai, une dizaine d’ouvrages déjà à son actif, mais dans celui-ci transparaît l’homme, héritier de l’enfant, et de l’adolescent sensible et blessé par la vie.
Avec sensibilité, délicatesse, il trace des esquisses qui lui ressemblent. Il nous livre des observations, des portraits, des confidences, mais avec toujours une pudeur et une réserve sensible, une sorte de mise à distance qui relativise et universalise le propos.
Nombre d’entre nous peuvent se reconnaître dans cette inadaptation, ce malaise face au monde tel qu’il va et surtout ne va pas. Certes le poète, nous le savons depuis Baudelaire et Rimbaud, est un oiseau du ciel qui titube dans nos villes et dans nos sociétés éprises de « matériel », certes il porte en lui un goût de l’ailleurs qui l’emporte dans des excès et des étrangetés quand l’envol du grand voyage ne peut le libérer des contraintes du triste quotidien. Mais le poète n’est pas un marginal qui gémit sur de malheureux particularismes qui l’accableraient et tiendraient par nature à l’écart du bonheur général. Le bonheur général n’existe pas. Les hommes et les femmes, dans nos sociétés humaines, sont tous malmenés par les aléas de la famille du métier, du couple, et par le cruel jeu d’un destin qui les conduit tous au déclin et à la perte par des chemins plus ou moins détournés. Le poète parle pour tous. Il dit la beauté et la vie. Il les célèbre de son chant, dans ses rêves autant que ses plaintes. De Villon à Apollinaire, d’Aragon à Christian Bobin, ce sont messages et leçons de résistance (on dit plus volontiers aujourd’hui résilience) qui nous sont envoyés. Le temps passe, il emporte les maux anciens, et en apporte de nouveaux, mais le poète nous laisse le charme de ses mots qui guérissent l’âme.
Philippe Barbier s’inscrit dans cette lignée des poètes bienfaisants, que la sécurité sociale devrait nous rembourser. Avec légèreté et profondeur, il nous brosse un parcours de vie, où l’âge et l’écriture mènent à la sagesse. Il évoque également au détour de quelques pages, ses convictions de fraternité et l’importance des femmes dans sa vie d’homme.
L’ouvrage se lit avec plaisir et mélancolie. Le lecteur y découvre un auteur, et un compagnon convivial et réconfortant, à placer dans sa bibliothèque d’amis et à conserver dans sa proximité.
Martial Maynadier, directeur de la Collection Le Parc
En vente chez l’auteur, contact : philipoete@wanadoo.fr
Je n’ai rien demandé moi…
12,00€
ISBN : 9782868493286
• Référence : 01328
• Recueil poétique
par BARBIER Philippe
2024, format : 148x210mm, 78 pages, une illustration(s), br., gr.
État neuf
En stock
Description
ISBN : 9782868493286 • Référence : 01328
Je n’ai rien demandé moi…
• BARBIER Philippe
– Recueil poétique
2024, format : 148x210mm, 78 pages, une ill. br., gr.
État neuf •
Introduction
Par petites touches, un portrait de l’artiste en poète se dessine au fil des mots du recueil de Philippe Barbier.
L’auteur n’en est pas à son coup d’essai, une dizaine d’ouvrages déjà à son actif, mais dans celui-ci transparaît l’homme, héritier de l’enfant, et de l’adolescent sensible et blessé par la vie.
Avec sensibilité, délicatesse, il trace des esquisses qui lui ressemblent. Il nous livre des observations, des portraits, des confidences, mais avec toujours une pudeur et une réserve sensible, une sorte de mise à distance qui relativise et universalise le propos.
Nombre d’entre nous peuvent se reconnaître dans cette inadaptation, ce malaise face au monde tel qu’il va et surtout ne va pas. Certes le poète, nous le savons depuis Baudelaire et Rimbaud, est un oiseau du ciel qui titube dans nos villes et dans nos sociétés éprises de « matériel », certes il porte en lui un goût de l’ailleurs qui l’emporte dans des excès et des étrangetés quand l’envol du grand voyage ne peut le libérer des contraintes du triste quotidien. Mais le poète n’est pas un marginal qui gémit sur de malheureux particularismes qui l’accableraient et tiendraient par nature à l’écart du bonheur général. Le bonheur général n’existe pas. Les hommes et les femmes, dans nos sociétés humaines, sont tous malmenés par les aléas de la famille du métier, du couple, et par le cruel jeu d’un destin qui les conduit tous au déclin et à la perte par des chemins plus ou moins détournés. Le poète parle pour tous. Il dit la beauté et la vie. Il les célèbre de son chant, dans ses rêves autant que ses plaintes. De Villon à Apollinaire, d’Aragon à Christian Bobin, ce sont messages et leçons de résistance (on dit plus volontiers aujourd’hui résilience) qui nous sont envoyés. Le temps passe, il emporte les maux anciens, et en apporte de nouveaux, mais le poète nous laisse le charme de ses mots qui guérissent l’âme.
Philippe Barbier s’inscrit dans cette lignée des poètes bienfaisants, que la sécurité sociale devrait nous rembourser. Avec légèreté et profondeur, il nous brosse un parcours de vie, où l’âge et l’écriture mènent à la sagesse. Il évoque également au détour de quelques pages, ses convictions de fraternité et l’importance des femmes dans sa vie d’homme.
L’ouvrage se lit avec plaisir et mélancolie. Le lecteur y découvre un auteur, et un compagnon convivial et réconfortant, à placer dans sa bibliothèque d’amis et à conserver dans sa proximité.
Martial Maynadier, directeur de la Collection Le Parc
En vente chez l’auteur, contact : philipoete@wanadoo.fr
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