Description
Référence : 31933
G. GASSIER – Jehan de Brie
1909, format : 190×270, 15 pages, 7 illustration[s].broché, pliure et couv. usagée,
Dédicace : Hommage de l’auteur. Tirage à 25 exemplaire, nom mis dans le commerce
JEHAN DE BRIE ET UES BERGERS D’AUTREFOIS
CONFÉRENCE INÉDITE FAITE A L’HOTEL-DE-VILLE DE MEAUX, LE 28 JANVIER 1909
• Je ne me doutais pas, lorsque j’achetai et lus, il y a une vingtaine d’années, le petit livre de Jehan de Brie, lorsque j’eus le plaisir de m’en entretenir avec M. Jules Bénard, alors cultivateur à Coupvray et père d’un de mes élèves, que j’aurais jamais l’occasion de parler en public de ce bon berger du xivc siècle.
• Mais en somme cela ne m’étonne pas beaucoup. Lorsque j’ai publié une adaptation populaire de la Farce de Maître Pathelin, j’avais déjà eu à m’occuper des moutons d’un certain Maître Guillaume et de son berger Agnelet. La question des moutons de la Farce de Pathelin se rattache à notre- pays de Brie au point que le Bibliophile Jacob, dans l’édition qui nous avait été recommandée à la Sorbonne, prétend qu’il faut choisir entre Meaux ou Brie-Comte-Robert pour y établir le théâtre des faits et gestes de Maître Pathelin.
• Le pays du berger Agnelet serait donc aussi le pays de Jehan de Brie, mais l’un de ces deux personnages appartient à une comédie et l’autre a réellement existé — fait d’ailleurs qu’il a fallu prouver. L’un est un mauvais berger, puisqu’il fait périr les moutons de son maître pour les vendre, l’autre, au contraire, est le type du bon berger. Et par bonheur, c’est le personnage réel qui est l’honnête homme, et c’est le personnage de comédie qui est le scélérat. Nous verrons malheureusement qu’il a existé, dans la Brie, de mauvais bergers et après vous avoir parlé du Bon, je vous dirai quelques mots des mauvais, pour rendre plus sensible à vos yeux les qualités du premier.
• Je vais donc m’occuper de Jehan de Brie, auteur d’un livre publié sous Charles V, intitulé le Bon Berger, qui est, à proprement parler, le premier livre d’Agriculture française.
• Olivier de Serres, dans son fameux Théâtre d’Agriculture, publié en 1600, a écrit de bonnes pages sur le berger, mais il ne leur a pas consacré de traité spécial.
JEHAN DE BRIE ET UES BERGERS D’AUTREFOIS
CONFÉRENCE INÉDITE FAITE A L’HOTEL-DE-VILLE DE MEAUX, LE 28 JANVIER 1909
• Je ne me doutais pas, lorsque j’achetai et lus, il y a une vingtaine d’années, le petit livre de Jehan de Brie, lorsque j’eus le plaisir de m’en entretenir avec M. Jules Bénard, alors cultivateur à Coupvray et père d’un de mes élèves, que j’aurais jamais l’occasion de parler en public de ce bon berger du xivc siècle.
• Mais en somme cela ne m’étonne pas beaucoup. Lorsque j’ai publié une adaptation populaire de la Farce de Maître Pathelin, j’avais déjà eu à m’occuper des moutons d’un certain Maître Guillaume et de son berger Agnelet. La question des moutons de la Farce de Pathelin se rattache à notre- pays de Brie au point que le Bibliophile Jacob, dans l’édition qui nous avait été recommandée à la Sorbonne, prétend qu’il faut choisir entre Meaux ou Brie-Comte-Robert pour y établir le théâtre des faits et gestes de Maître Pathelin.
• Le pays du berger Agnelet serait donc aussi le pays de Jehan de Brie, mais l’un de ces deux personnages appartient à une comédie et l’autre a réellement existé — fait d’ailleurs qu’il a fallu prouver. L’un est un mauvais berger, puisqu’il fait périr les moutons de son maître pour les vendre, l’autre, au contraire, est le type du bon berger. Et par bonheur, c’est le personnage réel qui est l’honnête homme, et c’est le personnage de comédie qui est le scélérat. Nous verrons malheureusement qu’il a existé, dans la Brie, de mauvais bergers et après vous avoir parlé du Bon, je vous dirai quelques mots des mauvais, pour rendre plus sensible à vos yeux les qualités du premier.
• Je vais donc m’occuper de Jehan de Brie, auteur d’un livre publié sous Charles V, intitulé le Bon Berger, qui est, à proprement parler, le premier livre d’Agriculture française.
• Olivier de Serres, dans son fameux Théâtre d’Agriculture, publié en 1600, a écrit de bonnes pages sur le berger, mais il ne leur a pas consacré de traité spécial.
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