Description
Référence : 30949
DES MAREZ – Archiviste de la Ville – L’ Hôtel de Ville de BRUXELLES
Notice historique
1913, format : 145×215, 28 pages, sans ill. broché
Hotel de Ville de Bruxelles
Notice historique. — Les façades.
L’Hôtel de ville se compose de deux parties, l’une ogivale, faisant face à la Grand’Place, l’autre en style Louis XIV, longeant la rue de l’Amigo. L’ensemble constitue un vaste quadrilatère borné par la Grand’Place au Nord, la rue Charles Buis à l’Est, la rue de l’Amigo au Sud, la rue de la Tête d’Or à l’Ouest.
La partie ogivale fut bâtie à remplacement d’une Maison échevinale et de plusieurs habitations expropriées à la fin du XIVe siècle. L’aile est, la tour et l’aile ouest furent élevées successivement dans le courant du XVe siècle.
Dans le projet primitif, l’Hôtel de ville ne devait comprendre que l’aile est. Il était terminé, à l’emplacement de la tour actuelle, par une tour plus petite, appelée beffroi. L’entrée du monument était au centre, là où s’élève l’Escalier des Lions. La première pierre fut posée en 1402. En 1405, l’édifice était presque achevé et joignait immédiatement le beffroi, orné de plusieurs statues. Les tailleurs de pierre, maîtres Jacques de Sainte-Gudule dit Van Thienen et Jean Bornoy, y travaillèrent.
Vers 1440, le Magistrat résolut d’agrandir considérablement l’Hôtel de ville. Il fit de nouvelles expropriations et, en 1444, le comte de Charolais posa en grande pompe la première pierre de l’aile ouest.
Cet agrandissement de l’Hôtel de ville ne permit pas le maintien du beffroi, qui dut paraître écrasé entre les deux ailes de l’édifice. On songea à le remplacer par une tour plus majestueuse. La Ville fit appel au talent de Jean de Ruysbroeck, et, le 23 janvier 1449, passa avec lui un contrat en vue de la construction de la tour actuelle. L’architecte conserva la porte d’entrée du beffroi, renforça la maçonnerie du mur de droite et obtint ainsi une surface suffisante pour y asseoir la tour nouvelle.
Notice historique. — Les façades.
L’Hôtel de ville se compose de deux parties, l’une ogivale, faisant face à la Grand’Place, l’autre en style Louis XIV, longeant la rue de l’Amigo. L’ensemble constitue un vaste quadrilatère borné par la Grand’Place au Nord, la rue Charles Buis à l’Est, la rue de l’Amigo au Sud, la rue de la Tête d’Or à l’Ouest.
La partie ogivale fut bâtie à remplacement d’une Maison échevinale et de plusieurs habitations expropriées à la fin du XIVe siècle. L’aile est, la tour et l’aile ouest furent élevées successivement dans le courant du XVe siècle.
Dans le projet primitif, l’Hôtel de ville ne devait comprendre que l’aile est. Il était terminé, à l’emplacement de la tour actuelle, par une tour plus petite, appelée beffroi. L’entrée du monument était au centre, là où s’élève l’Escalier des Lions. La première pierre fut posée en 1402. En 1405, l’édifice était presque achevé et joignait immédiatement le beffroi, orné de plusieurs statues. Les tailleurs de pierre, maîtres Jacques de Sainte-Gudule dit Van Thienen et Jean Bornoy, y travaillèrent.
Vers 1440, le Magistrat résolut d’agrandir considérablement l’Hôtel de ville. Il fit de nouvelles expropriations et, en 1444, le comte de Charolais posa en grande pompe la première pierre de l’aile ouest.
Cet agrandissement de l’Hôtel de ville ne permit pas le maintien du beffroi, qui dut paraître écrasé entre les deux ailes de l’édifice. On songea à le remplacer par une tour plus majestueuse. La Ville fit appel au talent de Jean de Ruysbroeck, et, le 23 janvier 1449, passa avec lui un contrat en vue de la construction de la tour actuelle. L’architecte conserva la porte d’entrée du beffroi, renforça la maçonnerie du mur de droite et obtint ainsi une surface suffisante pour y asseoir la tour nouvelle.
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