Description
Référence : 30409
Asso Amis Collégiale Notre-Dame de Melun – La Collégiale Notre-Dame de MELUN
L’Histoire de Notre-Dame de Melun
1986, format : 170×210, 20 pages, nb ill. broché
L’HISTOIRE DE NOTRE-DAME DE MELUN – LES ORIGINES
L’actuelle église Notre-Dame de Melun a été construite sur l’emplacement d’un premier monastère dont il est difficile de situer exactement l’origine. Cette humble « abayette » fut détruite par les Normands au IXe siècle. Le christianisme ne fut implanté à Melun qu’à partir du VIe siècle, grâce au zèle de saint Liesne et de saint Aspais. Des vestiges de temples païens ont été retrouvés dans les remparts de l’île et l’on garde la trace d’une très ancienne dévotion à Isis.
MELUN, VILLE ROYALE
Au moment où Robert II, fils de Hugues Capet, fondait la Collégiale Notre-Dame, s’élevait, toute proche, une autre église dédiee à saint Etienne ainsi qu’un Hôtel Dieu, tandis qu’un château royal protégeait la pointe est de file de la Cité, le Château Royal et l’Hôtel Dieu, la Cathédrale Saint-Étienne et la Basilique Notre-Dame tenaient exactement les mêmes emplacements. Melun, comme Paris, fut un des principaux bastions des rois mérovingiens.
A Melun, c’est Saint-Étienne qui avait le titre d’église paroissiale, alors que Notre-Dame était une collégiale, desservie par un chapitre de chanoines, dépendant de l’Archevêché de Sens.
LE CHAPITRE DES CHANOINES
Selon la Charte d’origine, le chapitre était composé de douze clercs, recevant le titre de chanoines. Avant tout, ils se consacraient au chant de l’office divin, assurant « le service de la prière publique commune et continue ». La grosse cloche du chapitre sonnait les heures et invitait tout le peuple à la prière.
L’un des chanoines recevait le titre d’abbé, ou chantre, le Roi étant le premier chanoine de la Collégiale. Tous les rois capétiens exercèrent ce rôle, surtout le pieux Roi Robert, qui aimait chanter au lutrin et dirigeait parfois, lui-même, les cérémonies liturgiques.
Les statuts du chapitre furent maintes fois amendés, le dernier règlement de 1467 précisant la résidence du chantre et des chanoines, la direction du chapitre, la manière de célébrer l’office divin, et même le costume dans tous ses détails.
Les chanoines étaient des gens cultivés, certains artistes, qui exerçaient des charges à l’extérieur. C’est ainsi que deux chanoines, Pierre Tappereau et Pierre Certon, participèrent en 1560 à la réforme du droit coutumier de Melun, qui resta en vigueur jusqu’à la parution du Code Napoléon.
Toutefois, le chapitre de Melun ne fut jamais autorisé à tenir des écoles et d’en nommer les maîtres. Malgré ses demandes répétées, les Papes maintinrent le monopole de l’enseignement aux Bénédictins du Couvent Saint-Père, ajoutant ainsi aux rivalités incessantes entre les deux communautés.
L’actuelle église Notre-Dame de Melun a été construite sur l’emplacement d’un premier monastère dont il est difficile de situer exactement l’origine. Cette humble « abayette » fut détruite par les Normands au IXe siècle. Le christianisme ne fut implanté à Melun qu’à partir du VIe siècle, grâce au zèle de saint Liesne et de saint Aspais. Des vestiges de temples païens ont été retrouvés dans les remparts de l’île et l’on garde la trace d’une très ancienne dévotion à Isis.
MELUN, VILLE ROYALE
Au moment où Robert II, fils de Hugues Capet, fondait la Collégiale Notre-Dame, s’élevait, toute proche, une autre église dédiee à saint Etienne ainsi qu’un Hôtel Dieu, tandis qu’un château royal protégeait la pointe est de file de la Cité, le Château Royal et l’Hôtel Dieu, la Cathédrale Saint-Étienne et la Basilique Notre-Dame tenaient exactement les mêmes emplacements. Melun, comme Paris, fut un des principaux bastions des rois mérovingiens.
A Melun, c’est Saint-Étienne qui avait le titre d’église paroissiale, alors que Notre-Dame était une collégiale, desservie par un chapitre de chanoines, dépendant de l’Archevêché de Sens.
LE CHAPITRE DES CHANOINES
Selon la Charte d’origine, le chapitre était composé de douze clercs, recevant le titre de chanoines. Avant tout, ils se consacraient au chant de l’office divin, assurant « le service de la prière publique commune et continue ». La grosse cloche du chapitre sonnait les heures et invitait tout le peuple à la prière.
L’un des chanoines recevait le titre d’abbé, ou chantre, le Roi étant le premier chanoine de la Collégiale. Tous les rois capétiens exercèrent ce rôle, surtout le pieux Roi Robert, qui aimait chanter au lutrin et dirigeait parfois, lui-même, les cérémonies liturgiques.
Les statuts du chapitre furent maintes fois amendés, le dernier règlement de 1467 précisant la résidence du chantre et des chanoines, la direction du chapitre, la manière de célébrer l’office divin, et même le costume dans tous ses détails.
Les chanoines étaient des gens cultivés, certains artistes, qui exerçaient des charges à l’extérieur. C’est ainsi que deux chanoines, Pierre Tappereau et Pierre Certon, participèrent en 1560 à la réforme du droit coutumier de Melun, qui resta en vigueur jusqu’à la parution du Code Napoléon.
Toutefois, le chapitre de Melun ne fut jamais autorisé à tenir des écoles et d’en nommer les maîtres. Malgré ses demandes répétées, les Papes maintinrent le monopole de l’enseignement aux Bénédictins du Couvent Saint-Père, ajoutant ainsi aux rivalités incessantes entre les deux communautés.
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